MrSoul a écrit : ↑01 avr. 2025 18:22
Qu'il y ai de nouveaux modèles, de nouvelles couleurs, qui restent pour un temps relativement long, pourquoi pas, mais les variantes édition limité me rebute au plus haut point.
C'est juste une stratégie commerciale minable qui joue sur le désir et la frustration...
Ceci créer un biais qui rend virtuellement un produit plus désirable car rare... Alors que non, ils ont juste changer le colorant, c'est le même stylo...
Pour peu qu'il y ai des annonces avant, ça créer de l'anticipation et de engouement, les gens se jettent dessus par peur de manquer (alors que ce sentiment ne devrait-être acceptable que sur les produits de grande nécessité).
Ça encourage évidemment l'achat impulsif, par peur de rater, on ne réfléchi pas et on achète quelque chose qui nous plait peut-être pas tant.
Et évidemment, ça augmente la valeur perçu, les prix parfois augmentent sans raison, et le prix de l'occasion explose.
Bref, je déteste ça, et pas que pour les stylos...
Il est vrai que les éditions limitées (qui partent en quelques jours voire quelques heures) ne laissent pas le temps de réfléchir à l’achat (et c’est le but malheureusement). Mes achats impulsifs sont tout de même un minimum réfléchis, si je ne suis pas sûre de le vouloir, je ne le prends pas (mes impulsions me poussent plutôt vers des plumes spéciales que j’ai très envie de tester). Évidemment le regret est parfois là quand la plume ne répond pas à mes attentes, mais au niveau des couleurs, si je ne résiste pas, c’est que la couleur me plait. C’est d’ailleurs le problème que j’ai vis à vis de la prochaine sortie d’Esterbrook, pile dans mes goûts
Par contre, si la couleur d’une nouvelle sortie ne me plaît pas, édition limitée ou pas, cela ne me poussera pas à l’acquérir par peur de rater quelque chose. Cette façon de faire me rebute également au plus haut point, je pense notamment aux ventes aux enchères récentes d’Esterbrook pour des modèles uniques (prototypes) qui sont partis à des prix indécents, mais comme on dit, pour jouer à ce jeu, il faut être deux, le client a sa part de responsabilité.
Comme Silverado le mentionne, si cela peut permettre à la marque de rester à flot, pourquoi pas, mais parfois cela laisse une impression de faillite imminente et de marque qui se raccroche aux branches tant qu’elle peut (j’ai travaillé avec une marque très connue de cosmétiques qui se maintient comme cela depuis des années, avec une ligne marketing très agressive, des sorties en pagaille, pour ne pas couler, le risque étant de lasser le client, et c’est ce qui est en train d’arriver petit à petit).