Moi ? Rien, sinon ceci, à l'instar d'Oncle François :
" On dirait que l’ancien monde finit, et que le nouveau commence. Je vois les reflets d’une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu’a m’asseoir au bord de ma fosse ; après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l’éternité "
Dites, les jeunes garnements, on va rester dans les sujets du forum et éviter les digressions vers le domaine politique. A défaut, la paire de ciseaux sera sortie sans ménagement.
Dans la vie, il faut savoir être souple ! Orange = modération, Noir = sans modération.
En cas de désaccord avec la modération, veuillez avoir l'obligeance de contacter Leibniz ou PDZ.
le mot vaut une citation, tirée de mon dictionnaire préféré ...
Que voulez-vous que je fasse de mes deux garnements, Achille et Philippe, sournois et indisciplinés, si vous ne les effrayez pas un peu, avec le bon Dieu et son enfer?
Zola, Vérité,1902
jddegap a écrit : ↑16 juin 2024 00:00Le voyage est interminable ; Le vaisseau est si lent ! Je me suis lassé de son confort rustique ; Les gargouillis incessants de ses entrailles finiraient par me porter sur les nerfs si un dérivatif merveilleux ne m'accaparait pas autant : Je me régale à tenir mon journal avec le vieux stylo-plume que m’a prêté la capitaine. C'est un objet massif à la longue plume particulièrement précise.
Son mécanisme antique et inusable demeure pour moi un mystère, mais son usage est très simple : il suffit d'actionner le poussoir pour que ses entrailles génèrent instantanément une nouvelle couleur d'encre, qu'on valide d’un gribouillis rapide, à moins qu'on ne passe à la proposition suivante … Les noirs, gris, rouges, violets, bleus, verts et bruns se succèdent dans cet ordre, mais chaque nouveau cycle introduit de nouvelles nuances et variantes à ces couleurs de base. C'est très addictif. Quel bonheur d'écrire dans un cahier avec un aussi bel instrument !
Je ne cesse d'admirer ce stylo-plume en or massif aux encres éternelles que j'ai trouvé chez un receleur des mauvais quartiers de cette station spatiale, décidément riche en opportunités, d'autant plus que j'avais des arguments pour lui forcer la main.
Quel bel objet. Il écrit à merveille avec cette plume capable de tracer des traits parfaitement encrés de 0,1 à 3,5 mm d’épaisseur ; Mon journal de bord n'avait jamais été aussi bien calligraphié. C'est dommage, la monotonie du voyage ne me laisse que peu de choses à consigner. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir prêté mon ancien stylo à ce passager neurasthénique car, forcément, j'avais moins envie de l'utiliser.
Le stylo du futur se remplira par induction, ou quelque mécanisme que ce soit qui m'empêche d'avoir les mains pleines d'encre à chaque fois (comment ça "un majordome" ?).
j'ai déjà une idée !!
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