
Présentation du stylo-plume Visconti Homo sapiens Lava Color Ash White.
Plume 14 carats ruthénium stub 1,3




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Caractéristiques traduites depuis www.visconti.it :



Taille :


La plume n'a pas la prestance de celles des Montblanc 149 et Pelikan M1000, (il s'en faut de 3 et 4 mm) ; C'est tout de même déjà très correct.


Délicat de s’en faire une opinion en terme de dynamique, du fait que ce soit une stub de 1,3 mm. En en tout cas, l’iridium est bien poli, un peu trop même, et la souplesse est notable.
Passé l’apprentissage de son fonctionnement, j’apprécie la manipulation du Power Filler.
Le débit est moyen/plus.

Toujours en comparant avec MB 149 et Pelikan M1000, avec une encre de grande qualité que je connais très bien, la Montblanc Midnight Blue, je constate un débit entre les deux, très bon donc, qui donne de la présence aux encres un peu fades et, concernant cette Midnight Blue, propice au shading : celui-ci est parfaitement rendu via la largeur conséquente des traits verticaux.

Avec l'encre Sailor Manyo Konagi.
Comparatif quelques stubs / italiques :

Homo Sapiens stub 1,3 + MB Midnight Blue
Aurora Optima italique 1,25 + Sailor Yonaga
Aurora 88 stub 1,1 + Sailor Shigure.
Comme souvent indiqué dans les revues depuis la version initiale Bronze Age, je trouve très plaisant le contact de cette matière, mélange de lave et de résine.
Le traitement anti tâches est indispensable avec cette couleur ; Il joue bien son rôle, à la condition d’essuyer immédiatement après le remplissage au moyen d’un mouchoir papier humidifié, surtout avec la Konagi, qui, comme la plupart des Sailor, se montre très adhérente.

La fermeture magnétique du clip est bien commode, au-delà du fait que la baïonnette disparaît au-dessus de la section : l’aimant, sans doute neodyme, est puissant car le capuchon parcours les deux derniers mm tout seul.

l’intérieur du capuchon, aussi lourd à 2 g près que le reste du stylo, semble d'un hermétisme de bon aloi.

EDIT du 14 01 2021 : Par la suite, trouvant l'écriture trop ronde, j'ai fait reprendre la plume par Matthieu Faivet ; J’en parle ICI.