manohan a écrit : (jva nous dira ce qu'il en pense s'il passe).
Quoi ? On m'appelle ? J'arrive

!
J'ai eu la chance d'avoir une fois en main ce stylo, mais non spencerianisé.
La plume n'était probablement pas une super-extra-fine, et, à l'écriture, il n'y avait pas de côté scratchy.
Je pense (et je ne fais que redire ce qui a déjà été dit, mais j'extrapole de l'utilisation du porte-plume) que :
1. Il faut que la plume se fasse au scripteur
2. Il faut que le scripteur se fasse à la plume
3. J'aurais tendance à commencer à écrire au départ avec un tel stylo sans faire de variation de trait. Mais, me direz-vous, à quoi cela sert-il d'avoir acheté une plume qui fait du flex ? C'est une espèce de rodage que je conseillerais volontiers, avant d'aller voir ce qu'elle a dans le ventre. Vous vous mettez à la course à pied (pas moi je vous rassure), vous ne commencez pas par un marathon et ne vous présentez pas aux JO. Écrivez normalement avec et, une fois familiarisés ensemble, passez au n° suivant. Je conseille les petits exercices suivants : ils ont beaucoup de vertus que l'on pourra développer un autre jour :
[video]
https://www.youtube.com/watch?v=1kYGL-ONYuI[/video]
4. Il faut donc commencer par faire de petits pleins, puis augmenter l'épaisseur du trait avec l'usage. On a tendance à exagérer la pression sur les plumes pour faire des variations de trait, surtout si elles sont neuves (parce que les vintage, on fait attention quand même

... On n'est pô des brutes) car, hélas souvent on estime que si elles sont neuves, elles doivent résister à tout et tout de suite, m'enfin

.
5. Il ne faut pas oublier, quand on fait un plein (pas de voiture hein ? les rigolos du forum ...), que le stylo doit être dans l'axe du plein et non de travers. Cela permet de faire un plein harmonieux, fin aux extrémités et large au milieu ; l'encre s'écoule bien et les becs de la plume, qui se sont écartés de façon symétrique, reviennent à leur position initiale, sans déformation (ce qui peut expliquer les soucis -déplorables je le concède- du départ). Il ne faut pas hésiter à tourner le papier pour que le plein soit au bon angle désiré.
6. Il ne faut pas hésiter à relâcher le stylo à la fin du plein avant d'entamer le délié, et de remonter à contre-courant. Cela permet de réduire au minimum la pression de la main sur le papier et probablement à l'encre de revenir dans le feed. C'est ce que l'on fait quand on replonge la plume du porte-plume dans l'encrier.
7. J'aurais tendance à radoter en disant que qui veut faire de vrais pleins et déliés ne doit pas hésiter à acheter un porte-plume et une plume ancienne (des années 1950 à 10 euros la boite de 144 plumes) pour voir ce que cela fait.