2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla gris
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2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla gris
Je me demande où a dormi durant les vingt années passées le stylo à plume qui est arrivé il y a quelques jours : un Aurora Optima 75e anniversaire en Auroloide rouge.
Pour éviter la répétition, j’avais il y a quelques années écrit > cette revue de deux Optima > à laquelle il n’y aura pas grand chose à ajouter sinon du bavardage.
Pour se fixer, reprise de quelques éléments concernant la marque et le modèle. 1919, fondation et installation via della Basilica à Turin de la maison Aurora. 1992, dans la veine « roots », lancement de l’Optima qui reprend des dessins anciens de la marque, en particulier celui du Duplex des années 30. Les premiers Optima (bleu, vert, gris et brun) étaient fabriqués dans un celluloid de toute beauté* appelé alors « Celluxoide » dont on s’apercevra rapidement qu’il est sujet à de gros problèmes, déformation, rétrécissement… et qui sera vite remplacé par un plastique plus stable qu’Aurora appellera « Auroloide », toujours utilisé à ce jour. En couleurs unies, ont existé un rouge et un vert qui ne sont plus fabriqués mais qu’on peut toujours trouver neufs, plus le noir de base toujours en production. L’Optima existe également aujourd’hui en deux versions transparentes ainsi qu’en plusieurs habillages en argent guilloché. Ce modèle a servi et sert toujours de base à de très nombreuses éditions limitées qu’on ne détaillera pas ici.
En 1994, Aurora sort à l’occasion du 75e anniversaire de la marque deux stylos en édition limitée, un modèle en métal plaqué or et l’Optima rouge de cet essai. L’édition est limitée, on ne rit pas, à 7500 exemplaires. On s’étonne un peu que le service commercial n’ait pas ensuite proposé des éditions super-limitées ou d’autres super-extra-top-méga limitées, il y avait de la marge.
Ce stylo rouge, fabriqué en Auroloide, n’est donc pas touché par les problèmes de déformation. Ce sera le premier d’un lignée de séries limitées très colorées : en 1996, le Sole orange, le Primavera vert… printemps vif en 1998, le Mare bleu doux lumineux en 2000, sans compter les Aurora Optima Minima déclinés eux aussi en couleurs vives. Le Christophe Colomb et Le Goldoni en argent les avaient précédés en 92 et 93, de nombreux autres modèles suivront.
J’avais une déraisonnable envie de ce modèle depuis longtemps, j’étais parvenu à résister des années quand dans un moment d’absence je me suis laissé prendre par un stylo abandonné neuf dans son emballage d’origine avec papiers et bouteille d’encre qui est venu me visiter chaque nuit durant une semaine en me susurrant « T’sais que je dormirais bien avec toi ? ». Le pauvret s’est offert pour un prix très raisonnable. J’ai dû me faire avoir, il n’était ni maigre ni plein de puces quand il est arrivé.
Dans sa forme, le 75e anniversaire est pratiquement semblable au modèle actuel, la différence principale étant la forme de sa section quasi-cylindrique, redessinée et affinée un peu plus tard avec une forme plus conique et une butée. La plume est une 18 carats quand les modèles de série actuels sont des 14 carats, sa gravure n’est pas la gravure dépouillée avec le logo de la marque (voir la plume du vert dans l’essai précédent) mais le dessin plus orné moderne estampé. La bague qui couvre la lèvre du capuchon, sur laquelle est gravé le numéro du stylo, est le premier modèle de bague à deux fins anneaux noirs encadrant la frise grecque. Enfin la mention « 75° » est gravée sur le haut de l’agrafe. Autant dire que le stylo est quasi-identique au modèle courant, le corps est seulement plus court de deux ou trois millimètres. Le rouge mouvant est éclatant sans être claquant, la matière et la couleur vibrantes donnent comme l’impression que le stylo se consume de l’intérieur, c’est un rouge de braise réjouissant, sensuel, tirant à peine sur le vermillon, réhaussé par le noir de la section et des extrémités et l’or des attributs.
La plume à présent. Une 18 carats donc. Ayant acheté le stylo presque à l’aveugle, je ne connaissais pas la taille de la plume, j’avais espéré tant j’aime les M de la marque une autre moyenne. Bingo ! Pour être franc, il y avait peu de risques, en bon adepte de la Pensée Magique, l’addition des chiffres du numéro du stylo donnait 7, c’était forcément un Signe, et si j’en vois un(e) qui ricane bêtement je le balance au Baron Samedi. Elle ressemble en nettement plus doux à l’autre M de l’époque, celle du vert de l’essai précédent, ma plume préférée. Assez ferme tout en gardant un léger mœlleux, douce avec un reste très lointain de la marque de famille qu’est la légère accroche des plumes Aurora, c’est une plume parfaite pour un usage quotidien. Par rapport à une M actuelle Aurora, elle est bien plus douce et fait moins de bruit sur le papier. Si la M d’aujourd’hui - du moins la mienne - est plus rêche, la sensation générale dans la main est identique, sur le papier on ne différencie pas les traits et l’écriture de l’une ou de l’autre. Cette plume permet de « conduire » très précisément le stylo, plus nettement qu’avec certaines plumes encore plus douces dont on a parfois l’impression qu’elles vous échappent un peu, avec lesquelles on ne sent pas grand chose. Ce 75e anniversaire a été encré d’entrée avec de l’Aurora noire, le mariage est évidemment parfait entre le rouge et le noir du stylo et le magnifique noir profond, velouté et lubrifié de l’encre Aurora. Forme du stylo, style de plume, j’avais immédiatement ressenti la belle et rare impression de retrouver mon écriture naturelle avec l’Optima.
Minuscule détail : la belle a dormi durant vingt ans, elle s’est un peu patinée jusqu’à ce que l’or devienne très légèrement rouge, ce qui s’accorde bien avec le corps. Elle retrouvera à l’usage sa couleur d’origine, c’est presque dommage.
Pour le reste, rien à ajouter au premier essai. Feed en ébonite, alimentation en encre abondante et régulière, fenêtre d’encre bien lisible et réservoir de secours très pratique, piston très doux, bloc-plume à vis instantanément interchangeable comme sur les Pelikan, ce qui en passant facilite le nettoyage, bel équilibre avec ou sans capuchon, joli marquage à l’ancienne sur le corps « Fabrica italiana di penne a serbatoio » encadrant le triangle de la marque, qualité de fabrication irréprochable.
Généralités sur l’Optima. Que dire d’autre, sinon répéter que le jour où j’ai eu en mains un Optima, j’ai immédiatement ressenti la très agréable impression de rencontrer le stylo que je cherchais depuis longtemps. Rarement l’attrait pour un stylo aura été aussi fort, rarement l’accord avec la main et l’esprit aussi parfait, au point de presque faire oublier les autres stylos modernes. Et ça dure, c’est le plus beau ! Qui saura jamais dire d’où vient l’accord avec un de ces petits objets ? Physiquement, le diamètre un peu plus important que la moyenne, la longue section, le poids plume très confortable pour moi : la prise en mains est idéale, l’écriture servie par de longues plumes faciles au toucher un peu particulier. Esthétiquement, le dessin classique qui remonte le temps, la forme compacte en tonneau, un peu trapue, avec ses extrémités tronquées, l’alliance du noir et de la couleur, les couleurs, la longue plume, l’élégance du stylo, l’idée d’un instrument à écrire au sérieux tempéré par la fantaisie qu’apporte la couleur m’ont toujours beaucoup plu. J’ai un petit regret, celui de ne pas avoir acheté un jour l’édition limitée Carlo Goldoni de 1993 en argent guilloché de l’Optima.
Aparté : et si tout simplement c’était le stylo de Mon Papa ? Hop, mon Chichille, tu m’émeus ! Noooon Enezia, on se retient de dire des bêtises !
Un mot sur la plume F actuelle de la marque qui partage le même toucher de famille avec les autres : excellente et très précise elle aussi, je la préfèrerais très légèrement plus souple.
J’aurais pu parler du beau Nero perla gris, les commentaires, à quelques détails cosmétiques près, sont bien entendu valables pour les deux, la plume moyenne du gris étant comme écrit plus haut plus rêche et à mon goût plus agréable, avec le même « feeling Aurora » en plus marqué. Les couleurs discrètes et changeantes des gris, gris-noir, gris-bleuté, gris nacré font du Nero perla un des plus délicats à mon goût parmi la production actuelle et esthétiquement mon préféré certainement.
Les commentaires sur le poids, les plumes, etc. sont évidemment personnels et subjectifs.
Je voulais pour terminer faire un clin d’œil à Silverado (et aux autres) : j’avais choisi en fond d’image des photos en noir et blanc d’Italie et de photographes italiens. Au dernier moment, j’ai changé d’avis, l’auteur de ces photos en couleurs sera bien trop facile à identifier pour les amateurs de photographie. Ce sera pour une autre fois.
Comme toujours, merci à qui aura envie de compléter, éclairer, commenter, dire ses désaccords, etc.
Juillet 2016 : Troisième revue de deux autres Optima, 365 brun et Carlo Goldoni argent.
Jimmy
* De minuscules fêlures sont apparues en 2014 sur le stylo vert de l’essai précédent. L’usine a rapidement remplacé le matériau d’origine par un Auroloide courant pour une somme modique, SAV parfait. Ce matériau nouveau, tout joli qu’il soit, n’a pas la beauté du matériau original.
Pour éviter la répétition, j’avais il y a quelques années écrit > cette revue de deux Optima > à laquelle il n’y aura pas grand chose à ajouter sinon du bavardage.
Pour se fixer, reprise de quelques éléments concernant la marque et le modèle. 1919, fondation et installation via della Basilica à Turin de la maison Aurora. 1992, dans la veine « roots », lancement de l’Optima qui reprend des dessins anciens de la marque, en particulier celui du Duplex des années 30. Les premiers Optima (bleu, vert, gris et brun) étaient fabriqués dans un celluloid de toute beauté* appelé alors « Celluxoide » dont on s’apercevra rapidement qu’il est sujet à de gros problèmes, déformation, rétrécissement… et qui sera vite remplacé par un plastique plus stable qu’Aurora appellera « Auroloide », toujours utilisé à ce jour. En couleurs unies, ont existé un rouge et un vert qui ne sont plus fabriqués mais qu’on peut toujours trouver neufs, plus le noir de base toujours en production. L’Optima existe également aujourd’hui en deux versions transparentes ainsi qu’en plusieurs habillages en argent guilloché. Ce modèle a servi et sert toujours de base à de très nombreuses éditions limitées qu’on ne détaillera pas ici.
En 1994, Aurora sort à l’occasion du 75e anniversaire de la marque deux stylos en édition limitée, un modèle en métal plaqué or et l’Optima rouge de cet essai. L’édition est limitée, on ne rit pas, à 7500 exemplaires. On s’étonne un peu que le service commercial n’ait pas ensuite proposé des éditions super-limitées ou d’autres super-extra-top-méga limitées, il y avait de la marge.
Ce stylo rouge, fabriqué en Auroloide, n’est donc pas touché par les problèmes de déformation. Ce sera le premier d’un lignée de séries limitées très colorées : en 1996, le Sole orange, le Primavera vert… printemps vif en 1998, le Mare bleu doux lumineux en 2000, sans compter les Aurora Optima Minima déclinés eux aussi en couleurs vives. Le Christophe Colomb et Le Goldoni en argent les avaient précédés en 92 et 93, de nombreux autres modèles suivront.
J’avais une déraisonnable envie de ce modèle depuis longtemps, j’étais parvenu à résister des années quand dans un moment d’absence je me suis laissé prendre par un stylo abandonné neuf dans son emballage d’origine avec papiers et bouteille d’encre qui est venu me visiter chaque nuit durant une semaine en me susurrant « T’sais que je dormirais bien avec toi ? ». Le pauvret s’est offert pour un prix très raisonnable. J’ai dû me faire avoir, il n’était ni maigre ni plein de puces quand il est arrivé.
Dans sa forme, le 75e anniversaire est pratiquement semblable au modèle actuel, la différence principale étant la forme de sa section quasi-cylindrique, redessinée et affinée un peu plus tard avec une forme plus conique et une butée. La plume est une 18 carats quand les modèles de série actuels sont des 14 carats, sa gravure n’est pas la gravure dépouillée avec le logo de la marque (voir la plume du vert dans l’essai précédent) mais le dessin plus orné moderne estampé. La bague qui couvre la lèvre du capuchon, sur laquelle est gravé le numéro du stylo, est le premier modèle de bague à deux fins anneaux noirs encadrant la frise grecque. Enfin la mention « 75° » est gravée sur le haut de l’agrafe. Autant dire que le stylo est quasi-identique au modèle courant, le corps est seulement plus court de deux ou trois millimètres. Le rouge mouvant est éclatant sans être claquant, la matière et la couleur vibrantes donnent comme l’impression que le stylo se consume de l’intérieur, c’est un rouge de braise réjouissant, sensuel, tirant à peine sur le vermillon, réhaussé par le noir de la section et des extrémités et l’or des attributs.
La plume à présent. Une 18 carats donc. Ayant acheté le stylo presque à l’aveugle, je ne connaissais pas la taille de la plume, j’avais espéré tant j’aime les M de la marque une autre moyenne. Bingo ! Pour être franc, il y avait peu de risques, en bon adepte de la Pensée Magique, l’addition des chiffres du numéro du stylo donnait 7, c’était forcément un Signe, et si j’en vois un(e) qui ricane bêtement je le balance au Baron Samedi. Elle ressemble en nettement plus doux à l’autre M de l’époque, celle du vert de l’essai précédent, ma plume préférée. Assez ferme tout en gardant un léger mœlleux, douce avec un reste très lointain de la marque de famille qu’est la légère accroche des plumes Aurora, c’est une plume parfaite pour un usage quotidien. Par rapport à une M actuelle Aurora, elle est bien plus douce et fait moins de bruit sur le papier. Si la M d’aujourd’hui - du moins la mienne - est plus rêche, la sensation générale dans la main est identique, sur le papier on ne différencie pas les traits et l’écriture de l’une ou de l’autre. Cette plume permet de « conduire » très précisément le stylo, plus nettement qu’avec certaines plumes encore plus douces dont on a parfois l’impression qu’elles vous échappent un peu, avec lesquelles on ne sent pas grand chose. Ce 75e anniversaire a été encré d’entrée avec de l’Aurora noire, le mariage est évidemment parfait entre le rouge et le noir du stylo et le magnifique noir profond, velouté et lubrifié de l’encre Aurora. Forme du stylo, style de plume, j’avais immédiatement ressenti la belle et rare impression de retrouver mon écriture naturelle avec l’Optima.
Minuscule détail : la belle a dormi durant vingt ans, elle s’est un peu patinée jusqu’à ce que l’or devienne très légèrement rouge, ce qui s’accorde bien avec le corps. Elle retrouvera à l’usage sa couleur d’origine, c’est presque dommage.
Pour le reste, rien à ajouter au premier essai. Feed en ébonite, alimentation en encre abondante et régulière, fenêtre d’encre bien lisible et réservoir de secours très pratique, piston très doux, bloc-plume à vis instantanément interchangeable comme sur les Pelikan, ce qui en passant facilite le nettoyage, bel équilibre avec ou sans capuchon, joli marquage à l’ancienne sur le corps « Fabrica italiana di penne a serbatoio » encadrant le triangle de la marque, qualité de fabrication irréprochable.
Généralités sur l’Optima. Que dire d’autre, sinon répéter que le jour où j’ai eu en mains un Optima, j’ai immédiatement ressenti la très agréable impression de rencontrer le stylo que je cherchais depuis longtemps. Rarement l’attrait pour un stylo aura été aussi fort, rarement l’accord avec la main et l’esprit aussi parfait, au point de presque faire oublier les autres stylos modernes. Et ça dure, c’est le plus beau ! Qui saura jamais dire d’où vient l’accord avec un de ces petits objets ? Physiquement, le diamètre un peu plus important que la moyenne, la longue section, le poids plume très confortable pour moi : la prise en mains est idéale, l’écriture servie par de longues plumes faciles au toucher un peu particulier. Esthétiquement, le dessin classique qui remonte le temps, la forme compacte en tonneau, un peu trapue, avec ses extrémités tronquées, l’alliance du noir et de la couleur, les couleurs, la longue plume, l’élégance du stylo, l’idée d’un instrument à écrire au sérieux tempéré par la fantaisie qu’apporte la couleur m’ont toujours beaucoup plu. J’ai un petit regret, celui de ne pas avoir acheté un jour l’édition limitée Carlo Goldoni de 1993 en argent guilloché de l’Optima.
Aparté : et si tout simplement c’était le stylo de Mon Papa ? Hop, mon Chichille, tu m’émeus ! Noooon Enezia, on se retient de dire des bêtises !
Un mot sur la plume F actuelle de la marque qui partage le même toucher de famille avec les autres : excellente et très précise elle aussi, je la préfèrerais très légèrement plus souple.
J’aurais pu parler du beau Nero perla gris, les commentaires, à quelques détails cosmétiques près, sont bien entendu valables pour les deux, la plume moyenne du gris étant comme écrit plus haut plus rêche et à mon goût plus agréable, avec le même « feeling Aurora » en plus marqué. Les couleurs discrètes et changeantes des gris, gris-noir, gris-bleuté, gris nacré font du Nero perla un des plus délicats à mon goût parmi la production actuelle et esthétiquement mon préféré certainement.
Les commentaires sur le poids, les plumes, etc. sont évidemment personnels et subjectifs.
Je voulais pour terminer faire un clin d’œil à Silverado (et aux autres) : j’avais choisi en fond d’image des photos en noir et blanc d’Italie et de photographes italiens. Au dernier moment, j’ai changé d’avis, l’auteur de ces photos en couleurs sera bien trop facile à identifier pour les amateurs de photographie. Ce sera pour une autre fois.
Comme toujours, merci à qui aura envie de compléter, éclairer, commenter, dire ses désaccords, etc.
Juillet 2016 : Troisième revue de deux autres Optima, 365 brun et Carlo Goldoni argent.
Jimmy
* De minuscules fêlures sont apparues en 2014 sur le stylo vert de l’essai précédent. L’usine a rapidement remplacé le matériau d’origine par un Auroloide courant pour une somme modique, SAV parfait. Ce matériau nouveau, tout joli qu’il soit, n’a pas la beauté du matériau original.
Modifié en dernier par jpeg le 11 juil. 2016 06:49, modifié 3 fois.
- shadok
- Prussian blue
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- Enregistré le : 17 sept. 2012 22:02
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Hello,
Merci pour cette revue très instructive et bien présentée qui me fait découvrir les Optima.
Je ne suis pas très fan en général de la production Italienne, mais là je reconnais qu'on a affaire à un stylo qui a du style, et même son style propre.
Merci pour cette revue très instructive et bien présentée qui me fait découvrir les Optima.
Je ne suis pas très fan en général de la production Italienne, mais là je reconnais qu'on a affaire à un stylo qui a du style, et même son style propre.
- Furiozzo
- Prussian blue
- Messages : 728
- Enregistré le : 05 mai 2010 12:37
- Localisation : Dijon
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Magnifique revue, évocation très subtile du plaisir que vous procurent les Aurora Optima Jimmy, merci beaucoup.
Fasciné par l'apparence de ces modèles, j'ai hier essayé des plumes F et M, qui m'ont surpris par leur raideur. Ce n'était qu'un bref essai en boutique, et je suis habitué à des plumes moelleuses. Dommage que ce premier contact ait brisé le charme. J'espère toutefois y revenir.
Fasciné par l'apparence de ces modèles, j'ai hier essayé des plumes F et M, qui m'ont surpris par leur raideur. Ce n'était qu'un bref essai en boutique, et je suis habitué à des plumes moelleuses. Dommage que ce premier contact ait brisé le charme. J'espère toutefois y revenir.
- borelek
- ex. animateur SDD
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- Enregistré le : 12 juil. 2012 20:53
- Localisation : Lausanne, Suisse
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Bravo Jimmy, pendant qu'on dit des bêtises sur le SdD ou fait qu'on fait assaut de vocabulaire ailleurs, toi, tu travailles.
Merci.
Merci.
Bon, je retourne glander
Amitiés Serge
Amitiés Serge
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- Midnight Blue
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- Enregistré le : 29 déc. 2013 17:06
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Félicitations pour l'excellente présentation de l'Aurora Optima que je ne connaissais pas !
Modifié en dernier par Enezia le 28 juil. 2014 10:01, modifié 2 fois.
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- Membre fondateur
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- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Sur la plume dure : étrangement, sauf peut-être avec la fine, et encore je m'y fais très vite et je me sens bien avec après quelques mots, je n'ai pas vraiment cette impression. Je sais qu'elles sont comme la quasi-totalité de la production actuelles assez rigides, mais le fait d'avoir la main à présent plus légère (j'y ai travaillé ) me fait ressentir les moyennes Aurora plutôt comme un tout petit peu mœlleuses. Sensation accentuée je pense par le toucher de la plume, très légèrement accrocheur.
Mais bon, on est toujours dans des sensations infimes. Sur ces quatre stylos, je suis totalement fondu de la plume du vert, que je ne lâcherais pour rien au monde. Le vert lui-même n'est pas mon préféré. Esthétiquement, j'aime beaucoup le discret Perle noire, même si sa plume est un peu en retrait de celle du vert. Sentimentalement, je suis très attaché au bleu, vif, lumineux, joyeux. Le rouge est trop nouveau encore, peut-être un peu moins subtil dans la franchise de sa couleur, mais très beau aussi.
Dans ces stylos, j'ai essayé pas mal de marques d'encre, deux font merveille : Aurora bien sûr et les Iroshizuku. La Syo-ro sous la plume du vert est d'une transparence exceptionnelle.
@ Serge : du boulot, du boulot, c'est quand même vite fait !
Jimmy
Mais bon, on est toujours dans des sensations infimes. Sur ces quatre stylos, je suis totalement fondu de la plume du vert, que je ne lâcherais pour rien au monde. Le vert lui-même n'est pas mon préféré. Esthétiquement, j'aime beaucoup le discret Perle noire, même si sa plume est un peu en retrait de celle du vert. Sentimentalement, je suis très attaché au bleu, vif, lumineux, joyeux. Le rouge est trop nouveau encore, peut-être un peu moins subtil dans la franchise de sa couleur, mais très beau aussi.
Dans ces stylos, j'ai essayé pas mal de marques d'encre, deux font merveille : Aurora bien sûr et les Iroshizuku. La Syo-ro sous la plume du vert est d'une transparence exceptionnelle.
@ Serge : du boulot, du boulot, c'est quand même vite fait !
Jimmy
- scorp78
- Prussian blue
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- Enregistré le : 03 juin 2013 18:49
- Localisation : Région Centre
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Merci Jpeg pour cette si belle revue ! Une très jolie série d'Aurora que tu possèdes là.
Tes photos sont très soignées, mise en scène, choix des couleurs des "fonds" assorties aux stylos, tout y est pour faire ressortir l'atmosphère voulue.
J'adore !
Tes photos sont très soignées, mise en scène, choix des couleurs des "fonds" assorties aux stylos, tout y est pour faire ressortir l'atmosphère voulue.
J'adore !
Dire ce que je fais, et faire ce que je dis, un espoir..... Mais la vie m'a parfois fait comprendre qu'il n'en était pas toujours ainsi, même si nous le désirions avec force...
- LYTH
- Modérateur P.I.
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- Enregistré le : 10 oct. 2009 20:08
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Très belle revue ! Merci Jimmy.
Question : le duplex des années 30 est-il trouvable ?
Question : le duplex des années 30 est-il trouvable ?
LYTH
Magnum : "But Higgins, I can explain !"
Jonathan Quayle Higgins III : "I have studied Aristotle, Socrates, William Friedrich Hegel, Bertrand Russell. I have toured college campuses debating the virtues of dialectic versus symbolic syllogism. I have written scholarly articles on the need for a new, more dynamic logic. But nothing in my life has prepared me for the workings of the Thomas Magnum mind."
_______________________________
Orange = modération
Keep calm & upgrade the forum.
Restez calme & promouvez le forum.
En cas de désaccord avec la modération, merci de contacter Leibniz ou PDZ.
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- Membre fondateur
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Aucune idée, je n'ai pas de lumières sur les vieux italiens, je ne connais celui-là que sur écran. Il faudrait poser la question à Hermite.
Jimmy
Jimmy
- Hobiecat
- Modérateur I.B.
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- Localisation : Le Havre
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Merci pour cette très belle présentation, si joliment illustrée, qui plus est avec les verres de Murano assortis aux couleurs des stylos.
Ce modèle Optima est bien tentant, il faudrait que je trouve un comparse à mon 88 moderne...
Ce modèle Optima est bien tentant, il faudrait que je trouve un comparse à mon 88 moderne...
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- Baystate Blue
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Merci pour cette belle présentation . Je connaissais vos deux modèles bleu et vert, pour avoir lu la précédente revue et je dois avouer que cela m'avait donné très envie d'essayer.
Ce qui est intéressant, c'est votre description des différences entre les plumes.
On m'a dit récemment que l'importateur d'Aurora en France allait changer et que cela allait entraîner un changement dans la gamme proposée à l'import.
Ce qui est intéressant, c'est votre description des différences entre les plumes.
On m'a dit récemment que l'importateur d'Aurora en France allait changer et que cela allait entraîner un changement dans la gamme proposée à l'import.
- Alain146
- Membre disparu
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- Localisation : Suisse Yverdon-les-Bains
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Encore un article remarquable. Merci JPEG.
Que peux-tu nous dire sur celui-ci ? C'est un magnifique stylo, capuchon argent, j'ai un petit doute sur son identification précise.
Merci d'avance.
Que peux-tu nous dire sur celui-ci ? C'est un magnifique stylo, capuchon argent, j'ai un petit doute sur son identification précise.
Merci d'avance.
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- Baystate Blue
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- Enregistré le : 27 nov. 2011 17:31
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Ce n'est pas le 88 moderne Alain ?
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- Baystate Blue
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- Enregistré le : 23 juin 2013 22:00
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Bravo et merci Jimmy pour cette revue selon votre habitude bien commentée et fort joliment documentée : un plaisir pour les yeux... Cela donne très envie aussi...
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- Membre fondateur
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- Enregistré le : 23 oct. 2008 11:12
Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Hobiecat : ce ne sont pas des Murano, mais des chinoiseries à trois sous.
Manohan : oui, l'importateur a changé. C'est maintenant une grosse boîte, Carpentras Sign, qui importe et distribue une foultitude de marques. J'étais passé par eux pour le faire réparer par l'usine quand le vieil Optima vert m'avait lâché, leur service avait été impeccable. Je ne sais pas ce qui était distribué jusqu'ici.
Alain : oui, un 88. Tu l'avais déjà montré, je crois. Même structure, même plume que l'Optima. Sérieux, ça rigole pas.
GG : l'Auroloide, c'est de l'acrylique précieux. Du plastique, quoi.
Ce doit être parce que depuis des années je les regarde avec les yeux de l'amour, je suis toujours un peu étonné que cette marque et ce stylo semblent être si peu connus.
Jimmy
Manohan : oui, l'importateur a changé. C'est maintenant une grosse boîte, Carpentras Sign, qui importe et distribue une foultitude de marques. J'étais passé par eux pour le faire réparer par l'usine quand le vieil Optima vert m'avait lâché, leur service avait été impeccable. Je ne sais pas ce qui était distribué jusqu'ici.
Alain : oui, un 88. Tu l'avais déjà montré, je crois. Même structure, même plume que l'Optima. Sérieux, ça rigole pas.
GG : l'Auroloide, c'est de l'acrylique précieux. Du plastique, quoi.
Ce doit être parce que depuis des années je les regarde avec les yeux de l'amour, je suis toujours un peu étonné que cette marque et ce stylo semblent être si peu connus.
Jimmy
- Plum73
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Merci pour ce magnifique reportage.
Il donne envie de se déplacer à Turin pour une petite visite et découvrir ces modèles colorés.
Il donne envie de se déplacer à Turin pour une petite visite et découvrir ces modèles colorés.
Plum73 des Alpes.
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Les désirés: Pelikan 100 lizard, 110, 111 et 112, Toledo, 800, 1000 - MB Solitaire, Heritage 1912, 149 et 146 - Oldwin - Namiki Yukari Royale - Namiki Yukari Chinkin - Nakaya Cigar - Waterman's 54 et pleins d'autres.
"L'essentiel est sans cesse menacé par l'Insignifiant" - R. Char
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Les désirés: Pelikan 100 lizard, 110, 111 et 112, Toledo, 800, 1000 - MB Solitaire, Heritage 1912, 149 et 146 - Oldwin - Namiki Yukari Royale - Namiki Yukari Chinkin - Nakaya Cigar - Waterman's 54 et pleins d'autres.
"L'essentiel est sans cesse menacé par l'Insignifiant" - R. Char
- Foscari
- Midnight Blue
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Merci de tout coeur pour ce bel hommage à Aurora qui a fait office de piqûre de rappel... Vite vite, je suis allé rechercher le mien, un peu d'Iroshizuku et le voici de nouveau en service. Que de souvenirs d'ailleurs que cet Optima que j'avais acheté, pour dire toute la vérité, par pur dépit à Verbania (Italie, lac majeur), faute d'avoir pu trouver un Omas. Je n'ai jamais regretté mon achat, j'ai longtemps utilisé cet Optima que j'aimais beaucoup et je vous dois donc ces retrouvailles... Vite, cessons-là avant que les violons ne recouvrent mon texte.
Je tâte mon stylo dans ma poche comme un chrétien son chapelet
Roland DUBILLARD, cité par Matthieu Galey, Journal
Roland DUBILLARD, cité par Matthieu Galey, Journal
- Alain146
- Membre disparu
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
jpeg a écrit :
Alain : oui, un 88. Tu l'avais déjà montré, je crois. Même structure, même plume que l'Optima. Sérieux, ça rigole pas.
Jimmy
Merci Marie-Noëlle - Merci Jpeg c'est ce que je pensais mais j'ai eu un doute en voyant la ressemblance avec tes jolis optima. D'autant que sur la facture il y a inscrit 88 optima... !!
Mais alors comme toi , rien à redire sur ce très beau stylo. Parfait.
- silverado
- Shin-ryoku
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Encore une belle revue de Jimmy ! Subtile et précise, à l'image de son vocabulaire comme de ses plumes
En ce qui concerne l'ouvrage qui sert de support à tes photographies, je dois honteusement avouer mon ignorance... J'ai cherché - vainement - du coté de "Passage" d'Irving Penn (la dernière vue me faisant penser à ses natures mortes, au milieu des frozen foods, des mégots ("stubs" !!) etc; puis je me suis tourné vers Mapplethorpe because les fleurs - mais ce n'est pas du tout son style - Il va falloir regarder vers Fulvio Roiter peut-être...? Mais sans trop y croire ;-(
(la dernière - va savoir pourquoi ! - me fait penser aussi aux portraits dans une small room d'Avedon ?!
En ce qui concerne l'ouvrage qui sert de support à tes photographies, je dois honteusement avouer mon ignorance... J'ai cherché - vainement - du coté de "Passage" d'Irving Penn (la dernière vue me faisant penser à ses natures mortes, au milieu des frozen foods, des mégots ("stubs" !!) etc; puis je me suis tourné vers Mapplethorpe because les fleurs - mais ce n'est pas du tout son style - Il va falloir regarder vers Fulvio Roiter peut-être...? Mais sans trop y croire ;-(
(la dernière - va savoir pourquoi ! - me fait penser aussi aux portraits dans une small room d'Avedon ?!
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Tous ceux qui ont dit moi
avant moi
n'étaient autres que moi
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Re: 2 Aurora Optima : 75e anniversaire rouge et Nero perla g
Dans le désordre.
Gérard, tu me déçois . Je t'avais préparé un savant mélange de noir et blanc avec au moins une chose facile à trouver, mais j'ai finalement choisi des natures mortes de Toni Catany, disparu l'année passée, qui me semblaient bien en accord. Il faudra que je te repose des colles .
Foscari : j'ai plusieurs Omas, mais aucun ne m'a donné le plaisir des Optima, même s'il en est un que j'aime bien. Je les ai beaucoup moins bien en mains, sans exception. Leurs plumes sont un peu plus souples - voire carrément momolle pour l'une d'elles - et pas désagréables, mais je préfère de loin en ce qui me concerne les plumes Aurora. Ce qui n'engage évidemment que moi.
Plum : sur le site de Glenn Marcus, il me semble qu'il fait le récit d'une visite à l'usine. Il faudra prévoir un groupe pour la visite !
Jimmy
Gérard, tu me déçois . Je t'avais préparé un savant mélange de noir et blanc avec au moins une chose facile à trouver, mais j'ai finalement choisi des natures mortes de Toni Catany, disparu l'année passée, qui me semblaient bien en accord. Il faudra que je te repose des colles .
Foscari : j'ai plusieurs Omas, mais aucun ne m'a donné le plaisir des Optima, même s'il en est un que j'aime bien. Je les ai beaucoup moins bien en mains, sans exception. Leurs plumes sont un peu plus souples - voire carrément momolle pour l'une d'elles - et pas désagréables, mais je préfère de loin en ce qui me concerne les plumes Aurora. Ce qui n'engage évidemment que moi.
Plum : sur le site de Glenn Marcus, il me semble qu'il fait le récit d'une visite à l'usine. Il faudra prévoir un groupe pour la visite !
Jimmy
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