safety bloqué, des conseils ?

[Calzature]

Je vien de trouver un faux Safety, made in France : Manufacture de St Etienne

la plume refuse de sortir, la molette reste bloquée. comme c'est ce matériau rouge-marron marbré des stylos des années 30, dont j'ignore la nature, j'hésite pour aller plus loin;

des idées ?

[Calzature]

merci ! je teste immédiatement !

[Jean.11]

Je vien de trouver un faux Safety, made in France : Manufacture de St Etienne

Pourquoi ?

En ce qui concerne le démontage je confirme : un bon trempage en "envoyant" de l'eau avec une seringue. Prévoir quelques heures de patience. Il se peut que le stylo coule du fond. C'est le signe que le joint en liège est cuit. Ce n'est pas irréparable, juste casse-pied à faire.

Pour la matière marbrée rouge-orange, il s'agit d'ébonite marbrée, un composé de caoutchouc, de soufre et de matière colorante. Si elle n'est pas trop ternie un passage au "polish" voiture peu lui rendre tout son brillant.

Je ne terminerai pas sans : des photos ! Des photos !

[Calzature]

Dès le déblocage ! au passage, qui fabriquait pour la Manu ?

[Jean.11]

Incapable de répondre à cette question.

Je ne peux que supposer par rapport aux autres fabricants et revendeurs. Il se peut qu'au début la Manufacture ait fabriquée les stylos elle-même. Elle n'aurait jamais été qu'un atelier de plus fabricant des stylos. La manufacture avait le savoir-faire et le personnel qualifié capable d'effectuer ces fabrications. Si ce n'est pas le cas Manufrance apposait simplement son nom sur des stylos fabriquées par des sous-traitants. Seules les archives de la Manufacture pourraient nous en donner le nom.

Dès 1910 une douzaine de modèles sont proposés à la vente habillages différents compris. Sur la même page page on trouve aussi des accessoires tels compte-gouttes, écrin, agrafes... En 1928 une page et demie leurs sont consacrés avec 25 modèles différents en partant du "porte-plume-réservoir d'écolier" à 2,50 Fr en passant par des réguliers, des safety et des P.S.F. le plus cher étant "gainé d'or contrôlé à guillochage fantaisie" pour 540 Fr soit plus de 200 fois le prix du modèle bas de gamme. Suivent ensuite les accessoires dont des plumes de rechange en or aux prix variant de 14,5 Fr pour les "fortes" et arrivant à 21 Fr pour les "extra-fortes". On peut déjà se douter que la "Manufacture" revend face à un pareil choix...

A partir des années 50 (et peut-être avant) la Manufacture va vendre des marques telles que Bayard, Waterman... reconnaissables par leur forme mais dont le nom n'est pas systématiquement précisé.

Une fois encore seules les archives pourraient nous répondre et pour plus de précisions il faudrait consulter un peu plus que les trois catalogues que je possède mais qui m'ont permis d'éclairer un peu l'histoire stylographique de la "Manufacture"