En (grande) partie à cause de vous, le gros barbu avait qq instruments d'écritures dans sa besace ; cerise sur le gateau, ce ne sont que des insolites extrêmes orientaux.
Après qq essais en "vrai", voici les premières impressions (encre MB noire pour tous) :
- Le plus "classique" : un Capless. Il tient la réputation que j'en avais : "toujours prêt" : il est fiable et d'un clic il démarre au quart de tour. Il est dense, relativement imposant et de ce fait sa présence entre les doigts rassure : on le sent toulours là et prompt à la moindre sollicitation.
Il accuse cependant une petite faiblesse sur le test ultime : mon cahier "super conquérant", ou tous les stylos (sauf le Prelude et le Vector, tient ! c'est bizarre, ce sont les moins chers - et de loin - de ma trousse) ont butés : en bas de page (plus cireuse peut-être ?) il peine un peu (au test "du bas de page", tous les instruments suivants ont lamentablement échoués : Montparnasse, Olympio, ArtPen et même le 1911...). Dans ce registre, mon Prelude n'a pour l'instant aucun souci à se faire : il écrit sans faille même sur les aplats de couleur d'une impression laser (essayez avec vos instruments favoris !).
Gros, gros bémol, j'ai commis la bétise de remplacer le Montparnasse que j'avais dans une poche de ma veste par le Pilot sus-nommé. Il y avait en même temps, une clé USB en métal. En plusieurs mois de cohabitation, jamais le Montparnasse ne s'est plaint. En un jour et demi, la laque du Capless a montré ses limites : rayures et autres outrages. Cette laque synthétique est tendre comme du beurre. L'image du baroudeur en prend un coup !!! ingénieurs de chez Pilot......
On dira ce que l'on voudra des Dupont mais en termes de qualité de fabrication, c'est du béton : laiton fraisé dans la masse et laque de chine - est-ce là la différence ? - vraiment indestructible. La marque se vante qu'après un incendie (et oui Jimmy - tu peux rajouter pouet pouet
), il y a de grandes chances que ce soit votre stylo le seul rescapé ! je suis le premier à le croire. Après, pour l'écriture, chacun pour soi !- Suivant, un M90 : haaa, voilà un stylo qu'il est beau ! Petit, très petit même (machos style PFM, passez votre chemin !), il tient pourtant bien en main et séduit dès le premier instant. C'est une plume "F", c'est à dire raide mais en même temps très douce sur le papier (plus que la plume F de mon Montparnasse : j'essaie désespérément de lui trouver des défauts
). Son système de remplissage (proche du levier) est des plus pratiques. Il va être impossible de le laisser sur un présentoir... pas plus à dire, je ne l'ai que depuis ce matin.Ah oui : le test du bas de page : parfait... (j'attend toujours celui qui me prouvera la supériorité des plumes en or pour la capacité à écrire sur tous les supports - qualité essentielle mine de rien : c'est pour cela que j'ai toujours - malgré leur évidentes qualités - détesté les MAC par rapport aux PC : à quoi sert un véhicule (même sompteux) s'il ne peut rouler que sur 5% des routes ???) par contre, Prelude, sur les aplats de couleur, tu peux dormir tranquille...
- Moins commun, un Voice of Innocence. Atypique, il l'est et à tous points de vue !
Qualité de fabrication : imaginez un maki-e à moins de 90 €, Sailor l'a fait. Ce type de décor était un de mes graal, hé bé voilà, il est entre mes mimines : soleil, lapins et caractères japonais sont au menu. Le style est à l'antipode de celui du Simon Tissot sus-nommé mais ça le fait quand même : plus oriental, tu meurt !.
La taille doit être calquée sur celle du Sapporo.
La plume ? c'est une calligraphique (si vous en voulez une aussi, c'est simple : faites tomber votre stylo, plume en bas, sur le sol !) acier plaquée or.
Il passe presque le test du bas de page. La notion de douceur d'écriture n'a pas grand lieu d'être ici car à chaque variation d'angle, vous avez une nouvelle plume !
Une fois en mains, LA question : à quoi ça peut servir ????? on peut bien évidemment écrire avec mais cela demande un certain apprentissage.
Après l'avoir regardé, remis dans sa boite, essayé, changé d'encre, oublié et retrouvé, il a trouvé sa place pourtant naturelle : avec une encre plus fluide que la MB, j'en ai fait l'instrument idéal pour annoter les documents : d'un geste, vous passez d'une épaisseur de trait d'un mm pour surligner à celle d'1/10 de mm pour insérer rageusement un paragraphe dans deux centimètres carré !
- En dernier un autre graal ; un instrument en ébonite, matière mythique s'il en est ! et cerise sur le gateau, il m'a été offert par un membre du forum (allez, je cafte : voir l'image) et c'est un Varuna.
Pas grand chose à dire, il avait un défaut de sertissage de plume et est en retour au SAV (mention particulière pour celui-ci : réponse plus que rapide au premier mail : jamais vu telle célérité et gentillesse : bon point pour nos amis indiens....).
Sinon, c'est un bon gros bloc d'ébonite sympathique en diable. Pour la plume on verra plus tard mais il n'est en aucun cas conçu pour une "haute écriture".
Voilà. Leibnitz l'avait pourtant bien dit : la fréquentation de ce forum est hautement toxique !
).
