www.stylo-plume.org

Choix délicat pour un accumulateur comme moi ? Mais les règles sont définies, un stylo-plume et un encrier.

Le Lamy 2000, le Waterman Man 100, le Parker 51, le Sailor 1911

Je prendrai à la surprise générale, mon 149 EF de 1960 ( plume semi flex)

Et pour alimenter, la PW Akkerman Diep Duinwater, j'aime sa couleur et la seconde raison est la taille du flacon :





Je sais qu'il existe des bouteilles vintages d'encre Pelikan et Waterman, mais je n'en ai pas.

Celui qui m'accompagne dans tous mes voyages, déplacement, déménagements depuis 44 ans.
1 stylo - Pelikan 120.
Encre, pour l'instant, en attendant que je retrouve le marron qui me convient (aprés que Pelikan ne fasse plus le sien) - Seppia de Rubinato

Je suis interessé par la couleur sepia... Pourriez-vous montrer un essais de cette encre?

Assez foncée, il me semble ou est-ce la photo ?

Difficile de répondre comme ça. Je suis capable de brûler ce que j'ai adoré (Il y en a eu d'autres ! ).
Pour les encres, après avoir essayé plusieurs Iroshizuku, et même si j'utilise pas mal la Yama Budo, la Yama Guri, et la murasaki-shikubu, j'ai une grosse amourette en ce moment avec les Diamine Chocolate Brown et Syrah. Elles se marient parfaitement avec mes vintages.

J'ai des usages d'écriture différents, et donc des stylos différents. Vu que j'ai mangé l'autre qui devait venir sur mon île, je prends donc son stylo, et mon choix actuel se porterait sur
1 - Omas Celluloid rouge de 1994
2 - King of Pen mosaïque vert

Mais il y en a bien une douzaine d'autres que j'utilise pas mal ces temps-ci aussi, au gré de mes caprices

Un Pelikan M800 avec un flacon d'encre noire Pelikan 4001 par contre le Robinson risquerait de manquer rapidement d'encre. On peut alimenter un stylo avec de l'encre de seche

Wathan a écrit :Un Pelikan M800 avec un flacon d'encre noire Pelikan 4001 par contre le Robinson risquerait de manquer rapidement d'encre. On peut alimenter un stylo avec de l'encre de seche

Je me posais la même question !

Et bien pour être certaine de pouvoir écrire très longtemps... je prendrais un porte plume avec une plume oblique (voire un calame et je pourrai m'en retailler sur place !!! ) avec du brou de noix... au moins je pourrai toujours en trouver je pense !!! et puis dans un stylo plume ça encrasserai trop... à moins que d'ici là on en trouve un qui s'alimente à l'eau de mer ou à l'encre de seiche !!!!

Oh que c'est dur !
J'avais d'abord pensé à l'évolution de l'écriture :
puisqu'il faudra tout réinventer.
Puis, j'ai voulu rester sérieux et j'ai cherché lequel je voudrais réellement garder si on me les retirait tous.
Je vous passe les tergiversations jusqu'au dernier trio :
M800 Man 100 bruyère Pilot 88ème anniversaire

Les trois ont une plume qui me va à merveille.

Seuls les deux premiers sont très chargés en émotion, alors j'élimine Pilot.

Le Man aurait pu l'emporter, mais c'est une doublure d'un stylo que j'ai perdu il y a très longtemps.

Ce sera donc Pelikan, le grand fils du stylo de Papa qui avait un 400 !

D'ailleurs, il serait temps que les amateurs de ce volatile se réveillent un peu.
Les "marins", qui ont un temps occupé le devant de la scène, semblent avoir d'abord cédé la place à "l'homme de l'eau" (merci reverso), puis on a cru élever le débat à des altitudes au dessus de 4800 m, alors que les italiens restaient assez discrets malgré leur volubilité naturelle. Aujourd'hui, statistiquement, il y a plus d'amateurs de Montblanc vintages parmi les modérateurs du forum, que de tout autre type de plume. Alors dans un souci de rééquilibrage, Pelikan Pelikan Pelikan.

Il reste l'encre !
On va encore faire dans l’affectif! J'ai très longtemps utilisé de la Qink dans un flacon spécial que Parker avait sorti mais qui ne se fait plus.

Je croyais même qu'il n'en existait pas d'autre, à part l'encre violette de nos encriers du primaire.
Puis j'ai goûté aux Callifolio, Iroshizuku, Montblanc et Herbin; j'ai reçu de l'Omas, de la Sailor et de la Pilot jointe dans le coffret d'un stylo ,
j'ai vagabondé lors de la rédaction d'importants écrits :

Tout cela fût bien futile. Alors, dans ces circonstances exceptionnelles, et pour mélanger mes anciennes amours avec les nouvelles découvertes, je prendrais donc mon vieux flacon Parker et, j'espère avoir le temps de le préparer, un mélange cassis et bordeaux de Callifolio; et si je n'ai pas le temps, j’emmènerais plusieurs poches souples de cassis, et une de bordeaux pour affiner le mélange dans mon flacon Parker. Et ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas de vouloir se préparer un Kir.
Pour les anciens qui ont déjà vu les photos, ne le dites pas aux nouveaux!

A l'heure ou j'écris, Pelikan fait un score de 4 sur 8, on voit bien que dans des circonstances extrêmes, c'est celui vers lequel on se tourne le plus volontiers.

bebe a écrit :A l'heure ou j'écris, Pelikan fait un score de 4 sur 8, on voit bien que dans des circonstances extrêmes, c'est celui vers lequel on se tourne le plus volontiers.

Fiabilité, il est démontable, ce sont deux qualités qui doivent etre appréciées par les Robinsons du dimanche

Je l'ai déjà dit.
Sentimentalité et efficacité de la plume et de l'ouvrage ont fait bon ménage dans cet objet offert par mon épouse avec lequel je partirais :



Pour l'encre : Tsuki-Yo ou Sailor Red-Brown (mon seul et dernier flacon ... toujours dans les cartons ).

Avec l'intégrale, ou seulement le clavier bien tempéré.
Avec Pelikan, moi je n'emporterais que le trois dernières sonates de Beethoven par Pollini.

bebe a écrit :Avec l'intégrale, ou seulement le clavier bien tempéré.
Avec Pelikan, moi je n'emporterais que le trois dernières sonates de Beethoven par Pollini.

Tout dépend s'il y a de l'électricité.
En fait, à y réfléchir, je prendrais plus les partitions que des enregistrements.

jva a écrit :En fait, à y réfléchir, je prendrais plus les partitions que des enregistrements.

Ça, ça sent la flemme de pédaler !

Pour Pollini, les études de Chopin m'iraient mieux. Pour Beethoven, j'ai un gros faible pour Richter
Et pour le clavier bien tempéré, j'aime bien les grognements de Gould

Moi ce serais mon Recif crystal que je n'aime que très très moyennement mais c'est celui qui consomme le moins, avec un flacon de Montblanc Midnight Blue, une encre gallo-ferrique au cas ou l'île serais humide.

Sailor Sapporo EF, Tsuki-Yo : 3 mots, 2 initiales...

Et pour Richter... préférence pour Pollini même dans Beethoven.

Mais les partitions, au moins on peut toujours les lire... les enregistrements, c'est incertain sur une île déserte !!!