Je n'en ai que quatre, et vous laisse juge :
1) Sailor 1911 large armé d'une plume Naginata togi M
2) Sailor 1911 makie
3) Pilot 88 ème anniversaire
4) Platinum
désolé, vous n'aurez pas la plume du Sailor, il n'y a rien à faire, il faudra me dire comment on fait des gros plans d'une plume sans avoir pleins de reflets.
Pour le Pilot, c'est le résultat d'un achat compulsif et hasardeux sur le petit fruit du laurier.
La boite:
est arrivée de Chine dans un emballage en carton de récupération, recoupé pour le mettre à la dimension du contenu, et bariolé de bandes adhésives dans tout les sens.
C'est une boite en bois, qui selon les indications serait la boite utilisée traditionnellement au Japon pour offrir notamment du thé.
Elle est entouré d'un ruban dont la technique de nouage est aussi une tradition japonaise utilisée pour les cadeaux de prix.
le stylo:

J'ai cru m'évanouir en ouvrant la boite !
D'après les photos que j'ai pu voir, il semble dériver du custom 845, en laque urushi noire sur laquelle sont engravés les dieux gardiens de la tradition bouddhiste chinoise.
La plume est en or 18ct

et là je suis cloué au sol.
Jusque là, la plume qui me donnait les plus grands émois, qui semble me prolonger, qui allie douceur, précision, constance, qui glisse et sait s'élargir juste ce qu'il faut, c'est la plume de mon M800 d'avant 1990.
Toutes les autres ont les plus grandes qualités, mais elles n'égalent pas la plume de ce Pelikan.
Et quand je commence à écrire avec ce Pilot, c'est le choc. Ah, je l'avais un peu gâtée avec de la poussière de lune. Alors vous allez penser que c'est de la triche, non?
Hé bien j'avoue que Pilot 88ème oserait presque prétendre à détrôner Pelikan M800.
Bien des choses ont été dites ici sur les plumes Pilot et Namiki, notamment sur celle du Custom 823 par Pilotnamiki :
http://forum.styloplume.net/viewtopic.p ... 3&start=60
Je ne connais pas les mots pour dire ce que je ressens précisément en écrivant avec cette plume, Les pélikanistes comprendront si je dis simplement que c'est presqu'aussi bon qu'avec un vieux Pelikan.