Les 23x sont des flat tops ce qui en fait une classe à part que j’aime beaucoup, et sont déclinés en trois tailles de plumes 2, 4 1/2 et 6. On trouve le 234 1/2 assez facilement alors que si le 232 est rare, le 236 l’est encore plus.
Voici mes deux exemplaires, en haut le 232 et en bas le 234 1/2 et avec un Pelikan 400 pour la taille.


Comme le numéro 3 le montre, ces stylos sont à piston avec un blind cap. Je comprends que le type de piston n’est pas toujours le même, mais ils sont souvent équipés du fameux piston télescopique de montblanc.

credit:vintagemontblancpens.com
On trouve deux anneaux assez fins sur les capuchons de mes stylos comme la majeure partie de la production. Certains modèles plus luxueux avec un anneau large seulement. L’étoile est en caséine, qui a un peu bruni dans mon cas mais reste bien conservé. Le clip du 232 est joli je trouve (même si la photo est un peu floue).



Le 234 1/2 est donc assez commun et aussi populaire car c’est un stylo agréable et les plumes ont bonne réputation. La mienne est d’ailleurs excellente, nous y reviendrons. Les amateurs de gros stylo le trouverons un peu fin. Il a été produit de 1936 à 1942, et les plumes 14 carats ont été remplacées par de l’acier avec les restrictions de la guerre dans les stylos les plus jeunes (sans que la qualité en souffre apparemment).
La plume qui équipe mon exemplaire est en or, elle est vraiment sympa, au réglage généreux qui permet d’utiliser son flex à souhait!
Le 232 est lui franchement petit, mais je m’adapte bien à cette taille. Sa plume est un petit peu plus capricieuse et beaucoup moins flexible. En fait, sans les petits ratés au démarrage le stylo serait un bon compagnon quotidien.

Marquage des plumes.


Je trouve ces deux stylos beaux (on ne bat pas un flat top…), bien construit et leurs plumes sont intéressantes. Bref, des vintages comme je les aime… reste maintenant à trouver un 236, et ça aussi ça peut être une quête amusante
