
Traduction du bandeau :
Instruments d'écriture et papier: un partenariat parfait
Depuis le XIIIe siècle, Amalfi fournit du papier pour documents publics et privés à toutes les villes du sud de l'Italie, ainsi qu'aux tribunaux des Angevins, des Aragonais, du vice-roi espagnol et enfin du tribunal de Borboun. Aujourd'hui, cet artisanat ancien se poursuit avec Amatruda - les seuls fabricants de papier qui fabriquent encore du papier à la main en utilisant des méthodes traditionnelles. Montblanc a développé une ligne spéciale de papier en coopération avec Amatruda. Ce filigrane commun reflète les valeurs que les deux entreprises ont en commun: le respect de l'artisanat traditionnel, des normes de qualité élevées et l'engagement à faire quelque chose pour durer des générations.

J’ai reçu en cadeau ce papier traditionnel 100 % cellulose que je ne me serais sans doute pas acheté de ma propre initiative, obnubilé que je suis par le bon rendu des coloris et du shading qu’à mon sens, seul les papiers couchés modernes savent procurer et … j’aurais eu bien tort !
Je suis enchanté par cette expérience : ce papier Amatruda de La Carta di Amalfi est distribué par Montblanc qui a fait ajouter son filigrane (ou plutôt son embossage) à côté de celui du papetier.

Le format est légèrement supérieur au A5, car les bords des feuilles ne sont pas massicotés.

Le luxueux coffret contient - contenait serait plus exact - 10 feuilles en 200 gr/m² et 10 enveloppes en 150 gr/m².
J’étais donc dubitatif concernant la compatibilité avec des stylos-plume mais, finalement et au contraire, c’est une expérience très prenante, comme un voyage dans le passé. Il vaut mieux éviter les débits moyens ainsi que les plumes acérées qui risquent d’accrocher des fibres.
En fait, et ça tombe bien avec un papier qui paraît remonter du fond des âges, ce sont mes stylos-plume vintages à bon débit et plumes flexibles qui s’en arrangent le mieux, pas nécessairement au vu du résultat mais pour l'expérience de l'utilisateur.

Bonne chance pour reconnaître les encres !
De haut en bas : Edelstein Tanzanite, Sailor Yonaga, Montblanc Midnight Blue et Edelstein Moonstone.
Bien sûr ça boit tellement -sans jamais traverser, les deux faces sont parfaitement utilisables - que la couleur de l’encre est proprement assombrie.
Ce que j’obtiens en Moonstone avec le Pelikan 140 est très intéressant.




Oops

A ce propos : le poids d'une feuille avec son enveloppe atteint 21 gr selon mon pèse-lettre électronique, donc ... 2 timbres !
A noter :
Le site de la papeterie Makkura propose des cartes et enveloppes directement distribuées par La Carta di Amalfi, mais de format inférieur à ces feuilles A5, à ce qu’il m’a tout du moins semblé.