Parker 180 Imperial
Posté : 29 oct. 2020 20:55
Voici donc une nouvelle présentation de ce scalpel dans sa version Imperial, soit Milleraies plaqué Or. Il est "Made in France" ce qui signifie qu'officiellement il n'écrit qu'à l'endroit contrairement à ses frères anglophones qui se présentent comme étant réversibles. Dans les faits, et même si le conduit n'est gravé que d'une seule taille, en l'occurence "M", il écrit tout de même si on s'en sert tourné de 180 degrés.
Son conduit est fin et long. La plume bénéficie également d'un "contre appui" limitant sa flexibilité.


Elle répond néanmoins légèrement à la pression mais la sensation sous les doigts n'est pas engageante et sa finesse fait craindre le pliage pur et simple, façon capot de voiture qui se serait ouvert sur l'autoroute. De plus, Parker l'a "emboutie" à quelques millimètres de son extrémité sur la face antérieure et cela diminue encore son épaisseur. On distingue ça sur la première photo, de chaque côté du conduit.
L'extrême finesse de tout le stylo renforce encore cette impression de fragilité même si le corps et le capuchon sont entièrement en métal. Tout incite à une prise en main légère. La section d'une grande longueur est agréable au touché en dépit de son côté plastique cheap.
Dans cette finition il reste tout de même un très beau stylo avec lequel j'ai plaisir à écrire. Sa plume M écrit plus fin que la plume F du Jotter et elle ne souffre d'aucune irrégularité. Si elle n'était pas aussi originale par sa forme elle en serait presque ennuyeuse.

Pour comprendre l'esprit de ce stylo, je pense qu'il faut replonger 45 ans en arrière, au moment où l'invasion du stylo à bille se confirme. Le 180 essaye peut-être de faire oublier qu'il porte une plume. Ce n'est que mon hypothèse.
Quelques mots pour compléter le tableau :

Et comme petit plus, voici une comparaison entre différents occupants de ma marmotte. Il ne s'agit ici que de prendre la mesure du côté "ultra slim" du 180 :

De gauche à droite : Parker 180, Parker Falcon, Parker Jotter, Parker 51, Waterman Graduate, Montblanc 149
Seul le Graduate est aussi fin à la rencontre "capuchon/corps" mais sa plus grande taille et la quasi linéarité de son diamètre donnent une toute autre impression.
La comparaison avec le 149 tourne pratiquement au gag.
Il prend sa place tout naturellement dans mon tournus même si chez Parker, je reste un grand fan du 51.
Son conduit est fin et long. La plume bénéficie également d'un "contre appui" limitant sa flexibilité.


Elle répond néanmoins légèrement à la pression mais la sensation sous les doigts n'est pas engageante et sa finesse fait craindre le pliage pur et simple, façon capot de voiture qui se serait ouvert sur l'autoroute. De plus, Parker l'a "emboutie" à quelques millimètres de son extrémité sur la face antérieure et cela diminue encore son épaisseur. On distingue ça sur la première photo, de chaque côté du conduit.
L'extrême finesse de tout le stylo renforce encore cette impression de fragilité même si le corps et le capuchon sont entièrement en métal. Tout incite à une prise en main légère. La section d'une grande longueur est agréable au touché en dépit de son côté plastique cheap.
Dans cette finition il reste tout de même un très beau stylo avec lequel j'ai plaisir à écrire. Sa plume M écrit plus fin que la plume F du Jotter et elle ne souffre d'aucune irrégularité. Si elle n'était pas aussi originale par sa forme elle en serait presque ennuyeuse.

Pour comprendre l'esprit de ce stylo, je pense qu'il faut replonger 45 ans en arrière, au moment où l'invasion du stylo à bille se confirme. Le 180 essaye peut-être de faire oublier qu'il porte une plume. Ce n'est que mon hypothèse.
Quelques mots pour compléter le tableau :

Et comme petit plus, voici une comparaison entre différents occupants de ma marmotte. Il ne s'agit ici que de prendre la mesure du côté "ultra slim" du 180 :

De gauche à droite : Parker 180, Parker Falcon, Parker Jotter, Parker 51, Waterman Graduate, Montblanc 149
Seul le Graduate est aussi fin à la rencontre "capuchon/corps" mais sa plus grande taille et la quasi linéarité de son diamètre donnent une toute autre impression.
La comparaison avec le 149 tourne pratiquement au gag.
Il prend sa place tout naturellement dans mon tournus même si chez Parker, je reste un grand fan du 51.