Un carnet accompagnait en cadeau mon dernier stylo-plume Montblanc, acquis neuf chez Iguana Sell, Madrid.


C’est un Montblanc Fine Stationary Notebook #148 Blackline au format de page 88 x 138 mm, inférieur au A6 et de réglure 7 mm.
Alors est-ce du luxe ?
Ce carnet, fabriqué en Italie par la filiale maroquinerie de Montblanc, en présente les attributs :
- couverture de cuir,
- logo de la marque incrusté,
- ruban marque-page,
- tranches argenté sur les trois faces,
- papier filigrané au logo Montblanc.


Me demandant bien qu’en faire, j’ai décidé d’y recopier mes haïkus.


Nota : les photos, prises aux smartphone avec un éclairage artificiel, sont incertaines quant au respect de la colorimétrie.



Le papier, au rendu ma foi honorable, est peu agréable sous la plume, accrocheur, ce qui ne convient pas à la plume rigide d’un Montblanc, qui suppose un angle d’écriture réduit.
L’épaisseur relativement importante du carnet, et la faible superficie de ses pages ne rendent pas la tâche aisée à la main malhabile ; Comble, pour un carnet Montblanc : je m’en tire mieux avec la plume souple d’un stylo Pelikan.
Ce qui est écrit au verso est beaucoup trop visible.

Ce n’est pas bien de regarder le prix d’un cadeau, mais, sur le site de la marque, ce carnet s’affiche au prix de 45 €, que l’on peut qualifier, lui, de luxueux.

Pour le même prix, on pourra s’offrir 15 carnets Clairefontaine de format identique dont l’usage sera plus agréable (AMHA) …
… ou, encore mieux : trois carnets A5 APICA CD Notebook Premium !
J’imagine que ceux qui n’aiment pas les papiers glissants, qui écrivent avec des plumes F, adorent le Fabriano Eco Qua, trouveront à ce carnet des qualités qui me restent inconnues.

