
J’ai commandé deux bouteilles d’encre chez Ackermann :
- La bleue numéro 8 Diep-Duinwaterblauw
- La verte numéro 26 Groenmarkt Smaragd

La verte est sans inconvénient technique, mais à l’usage, ses caractéristiques visco-dynamiques sont plutôt insipides.

Sa couleur me plait bien. Pour donner un élément de comparaison, concernant la proportion de jaune dans le vert, elle est à mi-chemin de la Montblanc Kipling et de l’Edelstein Olivine.

Je suis déçu par la bleue, dont la couleur et le schading me conviennent parfaitement, mais qui voit à l’usage sa bonne lubrification se transformer en inconvénient, car c’est au prix du dépôt d’une couche de gras qui, en se solidifiant, encrasse la pointe et ralentit l’écriture. Cela nuit à la netteté du trait, comme une sorte de fougèration de surface. le retour ressenti par le scripteur est désagréable, comme l’impression de s’être enlisé.
C’est inquiétant pour la santé du stylo-plume ; Je dégage !

Pour bien me rendre compte, j’ai rincé le Montblanc 149 et lui ai donné à boire de la Montblanc Petrol Blue ; Immédiatement, il a retrouvé précision et vigueur !
C’est de ma faute aussi, attiré par les jolis coloris, et flatté par l’idée de poser ces beaux flacons sur mon bureau , j’ai commandé sans passer par l’étape du test d’après échantillons.
Les flacons sont beaux, c’est indéniable, mais l’encre poisseuse, associé au principe de retournement, a vite contaminé le goulot sur sa face externe ; je n’ai jamais eu les doigts autant tâchés lors de remplissages.
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Mais c'est vrai qu'ils sont beaux ces flacons ...



