
Réalisé sur une base métal de la collection Yukari, il est recouvert de laque naturelle (urushi) d’un noir profond et dont le décor représente un colibri butinant un hibiscus.

Le travail est sublime et d'une finesse incroyable ; différentes techniques de maki-é sont utilisées sur cette petite oeuvre d’art :
Raden : nacre en japonais, présente en paillettes tout autour de l’oiseau. Technique qui consiste à détacher en fines lamelles le revêtement intérieur de divers coquillages tels que limules, huitres perlières, tritons, ou ormeaux. Celles-ci sont alors coupées en petits morceaux qui sont ensuite enrobés d’urushi afin de les maintenir en place. Le tout est alors poli afin d’obtenir un fini parfait.
Hira-maki-e : pour le colibri et l’hibiscus. Technique de base qui consiste à dessiner le motif avec de la laque fraîche puis, à l’aide de cylindres de bambou de très petit diamètre, on le recouvre de poudre d’or ou d’argent. Ensuite pour fixer la poudre qui a adhéré au motif, on applique une nouvelle couche de laque et on laisse durcir. On polit ensuite la surface du motif pour faire ressortir la dorure.
Mais quelques images valent mieux qu'un long discours…

Non seulement la finesse du décor est magnifique mais aussi celui-ci a un relief incroyable

Je crains d'avoir mis la main sur une pièce tellement belle qu'elle en serait irrésistible…

Quant à la plume, elle est sans surprise : esthétiquement superbe et d'une fiabilité exemplaire (à défaut d'être flexible


A suivre…