Après l’avoir photographié, je propose une petite revue illustrée du produit qu'il renferme…
Tout d’abord, il me faut vous dire, comme en complément au fil de discussion de Louvesecrète,
que, indépendamment des moyens financiers et de l’impulsivité d’achat des un uns ou des autres, ce flacon vendu 35 € pour 50 millilitres est trop cher.
C’est un bleu à mi-chemin du turquoise et du bleu noir. En sus de la joliesse de son coloris de base, le liquide procure les sensations habituelles aux encres Montblanc : un juste compromis entre fluidité et viscosité qui est agréablement ressenti à l’écriture.
Quelques éléments de comparaison sur papier Tomoe River 52 gr avec un porte-plume et une oblique :
ELLE S’ECLAIRCIT EN SECHANT
… et c’est bien dommage, car je préfère de loin la couleur qu’elle prend après avoir été apposée, bien jolie à la lumière du jour. Quand on y revient 15 minutes après, on s’aperçoit qu’elle a passé.
Le texte de la démonstration ci-dessous manque de cohérence ; Il faut comprendre que les deux premières lignes ont été tracées 15 minutes avant la photo et les deux dernières juste avant de déclencher :
Au début, je ne comprenais pas pourquoi j’étais aussi satisfait en m’en servant et aussi déçu en reprenant mes textes le lendemain.
ELLE NE PRESENTE QUE PEU DE SHADING
Disons que, dans l’absolu, ce n’est pas si mal, mais par rapport aux effets d’ombrage habituellement dispensés par les encres Montblanc, c’est insuffisant pour moi qui recherche essentiellement cette qualité en sus de la couleur.
A l’avenir, je m’en servirai dans un stylo au débit important (excessif ?). Je crois qu’elle s’y exprimera mieux, adoptant une couleur plus marquée à défaut de shading.
C’est bien la première fois que je ne suis pas envoûté par une encre de chez Montblanc mais, vous l’aurez noté, cela ne remet pas en cause ses qualités intrinsèques et d’aucuns seront sans doute convaincus par ce bleu tendre.
) . Dommage ! D'où l'intérêt de ces comparatifs d'encres. 
