
Je poursuis dans la même veine la revue des encres Montblanc qui me plaisent tant.
Après Toffee Brown, Royal Blue et Oyster Grey, c’est maintenant le tour de Midnight Blue, avant que je ne cède, ce qui ne saurait tarder, je le crains, à Emerald Green.



Je n’ai pas la prétention de la faire découvrir, sauf à redonner envie à qui l’aurait oubliée.
D’excellente tenue, quel que soit le stylo, pas de problème d’alimentation ; Elle propose de délicats effets d’ombrage selon le papier et la plume utilisés, mais peut également paraître très sombre avec une plume fine bien encrée.

Contrairement à certaines couleurs précieuses, ce bleu-noir s’accommode, si le stylo en fait de même, d’un papier de qualité médiocre.



Voici ce qu’en dit le site de la marque :
« Avec l’encre Midnight Blue, les rêves de magie deviennent réels et jaillissent des pans secrets de votre imagination. »
N’importe quoi, comme à l’accoutumée lorsque les marketeurs se croient poètes.
Concernant l’acidité de cette encre, sa résistance à l’eau, et la présence de composant ferrique, la littérature disponible se contredit.
Voici l'avis de Glenn Marcus sur sa page actualisée :
Midnight Blue est le nouveau nom de l'offre bleu-noir de Montblanc, couleur que j'aime traditionnellement utiliser. De la nouvelle ligne, Montlbanc note qu'il s'agit d'une encre permanente à contenu ferro-gallique. L'encre ferro-gallique coule généralement sur le papier dans une teinte plus claire que lorsqu'elle sèche. L’exposition à l’oxygène provoque l’assombrissement des liaisons avec les fibres du papier. L'inconvénient est que l'encre ferro-gallique a la réputation d'être quelque peu corrosive. Mais nous ne parlons pas ici des encres ferro-galliques du moyen âge. Montblanc et Lamy fabriquent ce que l'on appelle des encres de nouvelle formule conçues pour les stylos-plumes. Pour protéger le fonctionnement interne de votre stylo, rincez-le avec de l'eau, ne laissez pas le stylo rempli pendant de longues périodes.
J’aurais pour ma part plutôt tendance à me fier au site FPN :
… la nouvelle version n'est pas si mauvaise, tant que vous ne recherchez pas de résistance à l'eau. Mais il n’a pas de composant ferrique, pas plus qu’il n’a le lustre cramoisi de la vieille encre (étonnamment unique). La nouvelle couleur penche nettement vers la pervenche.
… si vous voulez essayer de trouver la vieille encre sur le marché avant que l’approvisionnement ne sèche, demandez au vendeur le numéro de produit. L'ancien numéro de l'encre ferro-gallique est 105194. Le nouveau numéro d'encre est 109204.
L'autocollant au bas de la nouvelle bouteille d'encre indique également "non perma". Dans la bouteille, la nouvelle encre est indéniablement violette.
"Indéniablement", c'est excessif car pour ma part, je ne distingue aucune nuance violette.
Concernant l'étiquette "non perma", effectivement :
