Alleluia !!!
Posté : 11 févr. 2011 14:25
J’ai enfin réceptionné mon Sapporo « Music ». Et je prends mon pied ! Après avoir sorti l’objet de sa boîte et l’avoir examiné sous toutes ses coutures, et plus particulièrement la plume avec son gros bout carré et son petit bulbe aplati (pas de grivoiserie, Mael !), j’y ai aussitôt enfûté une cartouche de Sailor bleu/nuit et en avant pour tracer la route.
J’ai eu une frayeur : après dix lignes, plus de carburant, des ratés, puis à sec. Je dévisse, je presse délicatement la cartouche histoire de l’encourager à continuer à cracher son jus et on repart… pour s’arrêter dix lignes plus loin.
Trois fois qu’il m’a fait le coup, le petit chenapan. De grosses gouttes de sueur commençaient à tomber sur ma feuille, sous le coup de l’angoisse, tout en diluant les lettres tracées.
Je m’y suis pris autrement et, vigoureusement, j’enfonçais la cartouche plus loin dans le corps de plume. (non, Mael)
Et après, plus aucun problème, les poteaux ! Ça glisse, ça écrit comme c’est du plaisir, c’est bien gros, bien gras, bien épais, bien humide. L’objet est léger, très léger, et le tout, fluidité, débit, extrémité carrée mais cependant polie alliés à cette légèreté font que pour moi, qui écrit longuement, très vite, et souvent dans l’urgence, je découvre un outil remarquable, celui dont je rêvais, celui dont j’avais besoin.
De plus, j’aime ce côté gras quand on dévale la pente et mince quand on la remonte. Et aucun effort à faire pour courir sur le papier contrairement à ce qui était annoncé ici et là, pas besoin de pousser, de peiner, de revenir sur la barre du t, la descente du h, juste à poser la plume et à dicter à la main les petites arabesques nécessaires pour tracer les lettres sans même se fatiguer le poignet. Génial !
D’accord, il est tout simple ce Sailor Sapporo, noir, attributs doré, la mine un peu sévère. Mais moi, j’aime ça parce qu’il me sert à ECRIRE, à bosser, et qu’il le fait très bien. Remarquablement bien.
Et ne croyez pas que j’ai ménagé le bonhomme, non, non, à moi on ne me la fait pas. Je l’ai fait courir à perdre haleine sur pas moins de dix papiers différents, blocs, carnets, cahiers, papier lisse ou recyclé, de marque ou basique, et à aucun moment il n’a flanché, à aucun moment il ne m’a déçu, trahi, lâché. Là où d’autre renâclaient, dérapaient, flanchaient, séchaient, estimant sans doute que certains papiers n’étaient pas dignes de leur belle plume, mon petit jap, lui, m’a enfilé les courbes et les droites, les chicanes et les lacets, les montées et les descentes sans barguigner avec une tenue de route impeccable – sans doute son gros pneu slick qui fait ça – et avec aucun raté dans le moteur.
Bref, je suis comblé. Ah, je sais, peu aiment l’épaisseur, mais que voulez-vous, moi j’ai toujours aimé les rondes, les girondes, celles qui se donnent sans réserve. Et là, les copains, avec ma « Music », ça chante comme je veux, ça roucoule, ça gazouille… Bon, j’arrête parce que j’en suis déjà à la deuxième cartouche et y a pas qu’à vous que j’écris, hein, vous vous en doutez bien. Allez, ciao et je vous souhaite autant de plaisir avec vos grandes plumes anorexiques que moi avec ma petite grosse et mon petit japonais qui me va comme un gant dans la pogne…
P.S : AL°, c’est toi qui as fait une razzia sur la Diamine en en achetant vingt flacons d’un coup, me privant ainsi d’Imperial blue ? Y a des mauvaises langues sur le forum qui prétendent que tu ne sais pas que c’est de l’essence que tu dois mettre dans ta moto et pas de l’encre.
J’ai eu une frayeur : après dix lignes, plus de carburant, des ratés, puis à sec. Je dévisse, je presse délicatement la cartouche histoire de l’encourager à continuer à cracher son jus et on repart… pour s’arrêter dix lignes plus loin.
Trois fois qu’il m’a fait le coup, le petit chenapan. De grosses gouttes de sueur commençaient à tomber sur ma feuille, sous le coup de l’angoisse, tout en diluant les lettres tracées.
Je m’y suis pris autrement et, vigoureusement, j’enfonçais la cartouche plus loin dans le corps de plume. (non, Mael)
Et après, plus aucun problème, les poteaux ! Ça glisse, ça écrit comme c’est du plaisir, c’est bien gros, bien gras, bien épais, bien humide. L’objet est léger, très léger, et le tout, fluidité, débit, extrémité carrée mais cependant polie alliés à cette légèreté font que pour moi, qui écrit longuement, très vite, et souvent dans l’urgence, je découvre un outil remarquable, celui dont je rêvais, celui dont j’avais besoin.
De plus, j’aime ce côté gras quand on dévale la pente et mince quand on la remonte. Et aucun effort à faire pour courir sur le papier contrairement à ce qui était annoncé ici et là, pas besoin de pousser, de peiner, de revenir sur la barre du t, la descente du h, juste à poser la plume et à dicter à la main les petites arabesques nécessaires pour tracer les lettres sans même se fatiguer le poignet. Génial !
D’accord, il est tout simple ce Sailor Sapporo, noir, attributs doré, la mine un peu sévère. Mais moi, j’aime ça parce qu’il me sert à ECRIRE, à bosser, et qu’il le fait très bien. Remarquablement bien.
Et ne croyez pas que j’ai ménagé le bonhomme, non, non, à moi on ne me la fait pas. Je l’ai fait courir à perdre haleine sur pas moins de dix papiers différents, blocs, carnets, cahiers, papier lisse ou recyclé, de marque ou basique, et à aucun moment il n’a flanché, à aucun moment il ne m’a déçu, trahi, lâché. Là où d’autre renâclaient, dérapaient, flanchaient, séchaient, estimant sans doute que certains papiers n’étaient pas dignes de leur belle plume, mon petit jap, lui, m’a enfilé les courbes et les droites, les chicanes et les lacets, les montées et les descentes sans barguigner avec une tenue de route impeccable – sans doute son gros pneu slick qui fait ça – et avec aucun raté dans le moteur.
Bref, je suis comblé. Ah, je sais, peu aiment l’épaisseur, mais que voulez-vous, moi j’ai toujours aimé les rondes, les girondes, celles qui se donnent sans réserve. Et là, les copains, avec ma « Music », ça chante comme je veux, ça roucoule, ça gazouille… Bon, j’arrête parce que j’en suis déjà à la deuxième cartouche et y a pas qu’à vous que j’écris, hein, vous vous en doutez bien. Allez, ciao et je vous souhaite autant de plaisir avec vos grandes plumes anorexiques que moi avec ma petite grosse et mon petit japonais qui me va comme un gant dans la pogne…
P.S : AL°, c’est toi qui as fait une razzia sur la Diamine en en achetant vingt flacons d’un coup, me privant ainsi d’Imperial blue ? Y a des mauvaises langues sur le forum qui prétendent que tu ne sais pas que c’est de l’essence que tu dois mettre dans ta moto et pas de l’encre.