L’histoire de cette usine dans les ans suivants est unie aux meilleurs succès des stylos.
À l’an 1959 l’usine Sheaffer commença a vendre le Stylo-plume PFM, la plume pour homme. Aucune honte pour la politesse de genre.

Ce stylo portait pour la première fois une pointe « inlaid ». En plus la charge ce faisait par le système déjà connu du snorkel.
Etant le top de ligne en ce moment son prix était plutôt fort. US $ 10 a 25 de l’époque.
Peu de temps après il devint clair que les acheteurs furent remuants a ces prix. Il ne faut pas oublier que les stylos a bille étaient déjà apparus et ses prix et nouveauté attiraient beaucoup du monde.
Pour une autre part Sheaffer dès 1955 avait produit stylos avec charge d’encre par cartouche d'encre. La simplicité du système de charge et l’appui de la technologie d’injection des plastiques plus l’économie des enveloppes de vente, un simple display en plastique, fît possible la vente d’une plume a cartouche pour seulement un dollar. Le prix le plus bas pour un stylo-plume Sheaffer de tous les temps.

Image du site Sheaffertarga.com
Au début de l’an 1961 Sheaffer commença a vendre un nouveau stylo-plume.
Avec l’apparence du modèle PFM et encore des plumes Imperiales, également de récente apparition, celle ci était plus courte, avec charge par cartouche, plastique de moindre qualité, mais avec la pointe en acier « inlaid ». Elle ne portait pas le point blanc de garantie Sheaffer (White dot). C’était la plume Comp ou Compact I. Il y avait encore une autre tout a fait semblable mais avec pointe en or 14 K avec le point blanc. Compact II.
J’ai trouvé une de ces plumes.

C’est une Comp I, couleur noire avec pointe en acier. Ici elle est avec ses sœurs. Une PFM III et une Imperial IV.
Elle es petite : 12 cm avec capuchon, corps de 10 cm mais avec la capuche par derrière « posted » 14 cm.
Le capuchon a le bord métallique couleur acier.
Elle a une petite fenêtre au corps que permet voir le cartouche d’encre pour estimer le contenu. Ceci est propre des premiers modèles puisque cette fenêtre a été abandonné peu après.


Avec son cartouche demi vide.

Elle écrit avec bon flux une ligne fine. Pas du tout du flex.

Sans doute celle ci n’est pas une plume extraordinaire mais pour moi elle représente les derniers efforts d’une des grandes usines de stylo-plumes pour lutter contre les changes, à la fin du XXème siècle, dans le marché des outils d’écriture.
L’an 1966 Sheaffer‘S fût vendu a Textron Inc. et finissait son histoire comme une entreprise familiale. Et la ’S fut eliminé, du moins pour un temps.
Merci pour votre attention.
Mes excuses pour les fautes de langage et mes meilleurs vœux pour tout le monde.