Ce n'est pas vraiment un porte-plume : le set Graphos est "l'ancêtre" des stylos à dessins techniques (comme les Rotring).
Les premiers modèles doivent remonter aux années 1930.
Et là, tu peux utiliser de l'encre de Chine sans soucis !
C'est ce qu'on appelle un tire-ligne, qui comme le nom l'indique, n'est pas fait pour écrire, mais pour faire des traits bien droits.
Il n'empêche qu'on peut bien s'amuser avec ce genre de boîte !
Dans la vie, il faut savoir être souple ! Orange = modération, Noir = sans modération.
En cas de désaccord avec la modération, veuillez avoir l'obligeance de contacter Leibniz ou PDZ.
Oui c'était utilisé pour dessiner des plans. même si je n'ai jamais utilisé cette boite pour dessiner, j'utilisais des Rotring. (je ne suis pas assez vieux)
Sur le notice c'est écrit que c'est aussi pour "l'écriture décorative"
En fonction des différentes plumes il servait aussi pour l'écriture bâton avec un guide "normograph" et des plumes tubulaires , avec des plumes obliques ou stub pour l'écriture ronde ou gothique. Le corps du stylo sert de réserve d'encre (de Chine ou pas) et doit être rempli avec une seringue. Après chaque utilisation il faut démonter la plume et le conduit capillaire enfermé dans la tubulure métallique et les rincer sans attendre.
Aujourd'hui les rötring et autres stylos du genre ont remplacé cet outil à l'usage pas toujours facile mais valorisant pour qui sait s'en servir. Avec un peu de patience n'importe quel calamophile s'en sort très vite.
J'ai ressorti cet OVNI, héritage de mon père (voire du père de mon père?) et j'ai mis un peu de temps à tout comprendre. Un truc en Bakélite noire avec 12 plumes dans un étui hors d'âge...
En première approche, j'ai supposé que cela fonctionnait comme un simple porte-plume: on trempe, on écrit. Un essai rapide avec une plume large et de l'encre Waterman, avec un résultat Whouah! Ça fait des lettres superbes! Rien à voir avec un stylo industriel Rotring qui de fait que des traits de largeur calibrée. Au bout de quelques mots, l'outil se révèle difficile à domestiquer: la plume peut sauter toute seule, et pourtant, je suis plutôt du genre à ne pas appuyer du tout sur mes stylos.
Un petit tour sur Internet me fait comprendre que c'est un peu plus qu'un vulgaire porte plume, car il y a un réservoir (au remplissage acrobatique...) et un "feed" entre la plume et celui-ci. J'ai même réussi à tout démonter pour avoir 4 pièces:
- le corps/ réservoir du stylo
- le capuchon vissant
- le feed
- et la plume
Le capuchon ne peut protéger une plume montée, car elle ne peut loger dedans...
Petite surprise en nettoyant le réservoir: des petits fragments noirs (de Bakélite?) sont tombés dans l'évier. Improbable 5° pièce au rôle mystérieux ? Tube de vieille encre solidifiée (mais cela n'y ressemble pas...). Mystère, mystère... Le feed est entier, donc rien à voir...
Bon ! La calligraphie ne fait pas partie de mes passe-temps, mais occasionnellement, pour écrire quelques mots avec une écriture qui sort de l'ordinaire, pourquoi pas... Je sèche, et je range jusqu'à la prochaine fois... maintenant que je pense avoir compris ce que ça a dans le ventre.
Tu aurais quelques photos sous la main pour illustrer ton propos ?
J'avoue que je peine à visualiser ce fameux instrument et, moins encore, les résultats qu'il permet !
Merci !
Cari.
"La tradition, c'est nourrir les flammes, pas vénérer les cendres" (Gustav MAHLER).