Le Lamy "Persona"
Posté : 15 déc. 2010 19:27
Il y a une vingtaine d’années, l’envie d’un nouveau stylo me conduisait dans une jolie boutique de Perpignan, chez Colette Méchin. Cette dame avait une connaissance approfondie des stylos en général, et des stylos plume en particulier. Après quelques tests d’écriture et une petite conversation sur mes goûts et mes habitudes, elle me présenta ce Lamy Persona, et ce fut le coup de foudre (pour le stylo) !
Je ne connaissais pas cette marque, n’ayant eu auparavant que des Waterman et des Parker. Le test d’écriture fut concluant. La plume était très douce, le débit parfait dès le départ, et ce trait bleu brillant sur le papier était bien séduisant…
Ce qui m’avait un peu surpris, c’est que malgré la plume fine à moyenne (ou vice-versa), l’écriture était aisée, au moins autant qu‘avec les plumes « B » dont j’avais l’habitude.
Lamy, je l’ai appris par la suite, fabriquait (et fabrique toujours) d’excellents stylos plume, solides, originaux, et dotés de plumes superbes. Par contre, si vous recherchez un objet de luxe, représentatif, il faut reconnaître que ce n’est pas trop la marque qui convient.
Lamy a souvent engagé des « designers » de talent pour ses différents modèles, et gagné de nombreux prix grâce à cette politique. Lorsqu’il a été décidé de produire un modèle plus luxueux qu’à l’accoutumé, ils ont engagé un architecte italien nommé Mario Bellini, et c’est à cet artiste que l’on doit le Persona.
Le Persona est le masque que portaient les acteurs de la Grèce antique, et ce terme fut repris par Carl G. Jung pour désigner le « masque social » dans sa psychologie des profondeurs.
Ce n’est pas le nom que j’aurais donné à ce stylo…
En effet, malgré son superbe dessin et sa réalisation impeccable, il n’est pas ce qu’on appelle un « catch eye ». Du moins dans sa livrée noire mate, à mon avis plus « virile » que la finition brillante que l’on trouve à côté de celle-ci. Par contre, on s’attache vite à son aspect à la fois moderne, pratique et simple.
Le chargement s’opère à l’aide des cartouches Lamy, différentes des cartouches internationales (comme les Waterman, Pelikan, etc…), ou bien entendu avec un convertisseur à piston. (ce qui est mon choix en général, je n’utilise des cartouches qu’en voyage).
La construction métallique du Persona le rend un peu plus lourd qu’un Pelikan, par exemple, et il risque de se trouver marqué par une chute ou un coup quelconque, alors qu’un stylo en résine (sans parler de carbone !) s’en sort généralement très bien. Ou alors il casse carrément (et l’on fait réparer, tandis qu’il est rarement fait de même pour une bosse sur le métal…).
La plume du Persona a un peu l’aspect de celle d’un Pilot Falcon, mais sa forme est plus « enroulée », à la manière d’une plume Dupont, ce qui lui donne un caractère plus rigide que celle du Falcon.
Le capuchon se visse sur le corps en un simple demi-tour, faisant plus penser à une baïonnette qu’à un traditionnel pas de vis.
Ses proportions sont harmonieuses, avec une taille d’environ 2mm de plus qu’un Pelikan Souverän M 800, et un capuchon proportionnellement un peu plus court.
Un dernier point particulier : un peu à la façon du « AD 2000 Carbon », l’agrafe se rétracte dans le capuchon, mais en poussant sur le sommet de celui-ci au lieu de tourner un bouton comme sur le Dunhill.
C’est un stylo bien agréable, équilibré, ne posant aucun problème, et que je retrouve toujours avec plaisir lorsque revient son tour de roulement !

Je ne connaissais pas cette marque, n’ayant eu auparavant que des Waterman et des Parker. Le test d’écriture fut concluant. La plume était très douce, le débit parfait dès le départ, et ce trait bleu brillant sur le papier était bien séduisant…
Ce qui m’avait un peu surpris, c’est que malgré la plume fine à moyenne (ou vice-versa), l’écriture était aisée, au moins autant qu‘avec les plumes « B » dont j’avais l’habitude.
Lamy, je l’ai appris par la suite, fabriquait (et fabrique toujours) d’excellents stylos plume, solides, originaux, et dotés de plumes superbes. Par contre, si vous recherchez un objet de luxe, représentatif, il faut reconnaître que ce n’est pas trop la marque qui convient.
Lamy a souvent engagé des « designers » de talent pour ses différents modèles, et gagné de nombreux prix grâce à cette politique. Lorsqu’il a été décidé de produire un modèle plus luxueux qu’à l’accoutumé, ils ont engagé un architecte italien nommé Mario Bellini, et c’est à cet artiste que l’on doit le Persona.
Le Persona est le masque que portaient les acteurs de la Grèce antique, et ce terme fut repris par Carl G. Jung pour désigner le « masque social » dans sa psychologie des profondeurs.
Ce n’est pas le nom que j’aurais donné à ce stylo…
En effet, malgré son superbe dessin et sa réalisation impeccable, il n’est pas ce qu’on appelle un « catch eye ». Du moins dans sa livrée noire mate, à mon avis plus « virile » que la finition brillante que l’on trouve à côté de celle-ci. Par contre, on s’attache vite à son aspect à la fois moderne, pratique et simple.
Le chargement s’opère à l’aide des cartouches Lamy, différentes des cartouches internationales (comme les Waterman, Pelikan, etc…), ou bien entendu avec un convertisseur à piston. (ce qui est mon choix en général, je n’utilise des cartouches qu’en voyage).
La construction métallique du Persona le rend un peu plus lourd qu’un Pelikan, par exemple, et il risque de se trouver marqué par une chute ou un coup quelconque, alors qu’un stylo en résine (sans parler de carbone !) s’en sort généralement très bien. Ou alors il casse carrément (et l’on fait réparer, tandis qu’il est rarement fait de même pour une bosse sur le métal…).
La plume du Persona a un peu l’aspect de celle d’un Pilot Falcon, mais sa forme est plus « enroulée », à la manière d’une plume Dupont, ce qui lui donne un caractère plus rigide que celle du Falcon.
Le capuchon se visse sur le corps en un simple demi-tour, faisant plus penser à une baïonnette qu’à un traditionnel pas de vis.
Ses proportions sont harmonieuses, avec une taille d’environ 2mm de plus qu’un Pelikan Souverän M 800, et un capuchon proportionnellement un peu plus court.
Un dernier point particulier : un peu à la façon du « AD 2000 Carbon », l’agrafe se rétracte dans le capuchon, mais en poussant sur le sommet de celui-ci au lieu de tourner un bouton comme sur le Dunhill.
C’est un stylo bien agréable, équilibré, ne posant aucun problème, et que je retrouve toujours avec plaisir lorsque revient son tour de roulement !
