Aujourd’hui vient le duel tant attendu (au moins par moi !) entre le Pelikan M1000 et le Namiki Empereur.
Les boîtes
La boîte du Namiki fait dans la magnificence là où celle du Pelikan fait dans la sobriété. Je vous laisse comparer les photos en fin d’article. Je ne vais pas préciser l’intégralité du contenu des boîtes, les papiers et factures ne sont pas intéressants. Toutefois, le Pelikan vient accompagné d’un étui contrairement au Namiki, qui vient avec de l’encre et un chiffon pour le corps, contrairement au premier cité. En plus de cela, un CD expliquant le travail des laques vient avec le Namiki. L’une des vidéos présentée est très intéressante et présente aussi de superbes modèles.
Je tiens à préciser qu’en plus du contenu initial, j’ai reçu des cadeaux de la part des vendeuses du Namiki (un étui tissu normalement vendu 60 € et une bouteille d’Iroshizuku) ainsi que de la part du vendeur du Pelikan (une bouteille d’encre et des bonbons : un petit paquet d’Harribo et des pastilles à la menthe).
Les stylos, les plumes
Les stylos sont superbes. Je vais avoir du mal à les décrire, je préfère vous renvoyer aux photos en espérant qu’elles retranscrivent bien la beauté de ces objets. Que dis-je ! De ces œuvres !
Le Pelikan M1000 est plus grand que tous mes autres stylos en dehors de l’Empereur. L’Empereur les dépasse tous en taille et de loin.
Le corps du M1000 prend bien moins les marques de gras que celui de l’Empereur. D’où la présence du chiffon ? Ou bien est-ce une attention supplémentaire de la part du fabriquant ? Probablement les deux.
Le Namiki vient avec une fonction supplémentaire, il y a la possibilité de modifier le débit d’encre en fonction des conditions (transport par exemple) et des différentes écritures. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais personnellement je trouve cela agréable pour le transport, me dire qu’il n’y a pas de risque de fuite.
Les plumes, elles, sont très longues. Même remarque que pour les corps, elles sont les plus longues de ma collection et celle de l’Empereur dépasse celle du Souverain. Celle du Pelikan a l’air toutefois plus flexible. Celle du Pelikan est en F et celle du Namiki en M.
L’encrage.
Alors là, c’est le moment fastidieux pour les deux stylos. Aucun des deux systèmes ne me convient parfaitement, même si aucun ne me pose de problème particulier, ce sera juste une question d’adaptation.
Pour remplir le Namiki, il faut l’ouvrir, dévisser partiellement l’arrière du stylo et y aller à la pipette. Pour le Pelikan, c’est un système de piston à vis, mais j’ai dû lire le mode d’emploi avant de comprendre le fonctionnement, même si c’est basique.
Bon allez, hop, les stylos sont encrés (en Iroshizuku, Asa Gao pour l’empereur et Kon Peki pour le Souverain), passons au point le plus important :
L’écriture
Alors là, c’est magnifique. L’écriture est un vrai régal. Je ne sais pas quoi dire de plus, les sensations ne sont pas les mêmes mais les deux sont de vrais bijoux d'écriture !
Le Pelikan gratte un peu, mais j’aime bien malgré tout. La plume chante sur le papier. Je comprends ce que Matthieu Faivett m’expliquait par rapport à ses propres plumes titanes « elles ne crissent pas elles chantent. » Enfin quand j’écris vite, sinon il n’y a pas ce son émis. La flexibilité de la plume est très importante comme prévu. Ce qui m’intéresse pour les pleins et les déliés, je veux réapprendre à écrire (oui je sais je le dis depuis longtemps).
Le Namiki lui est le meilleur pour moi. Aucun son, aucune retenue, on dirait que le stylo ne touche pas le papier. Je sais que certains n’aiment pas, mais moi j’adore. Et la flexibilité est surprenante. Il faut appuyer plus qu’avec le Pelikan, mais la largeur de trait varie autant !
Conclusion
Je considère que ce sont deux stylos d’exception. Et si je préfère le Namiki Empereur du fait de sa largeur, longueur de plume et douceur d’écriture, j’aime vraiment énormément le Pelikan M1000 qui est plus facile d’utilisation !
Bref, les deux sont à tester ! (Et posséder

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