SDD du 16/01/2022 - Quel conseil à vous-même pour un premier stylo-plume ?

[PatrickD]

Hummm bonne question

Comme j'ai commencé à écrire de la poésie à treize ans, et que j'écrivais au Waterman encre noir, obligation du poète romantique adolescence oblige les rôles sont clairement attribués d'office...

si je m'étais donc penché sur l'outil plus que sur cette intériorité que je cherchais a exprimer j'aurai surement continué chez Waterman, et comme ma frangine bossait en papeterie j'aurai demandé gentiment un vieux truc en dépôt stock qui ne se vend pas ? Allez on peut s'arranger ?

Surement une plume plus souple, mais surement une recherche sur l'encrage plus que sur le stylo que j'aurai pris noir de toute façon... j'étais dans mon époque Cure, et j''avais un long manteau noir... pendant une bonne partie du lycée... Et ensuite le noir a régné un grand nombre d'années.

Maintenant je suis plus coloré mais j'aime encore le noir et je serai surement plutôt attiré par Parker, son histoire me parle plus que celle de Waterman. Et sur les encres je suis plus porté sur les violets.

[Furiozzo]

Je me dirais achète toi un Aurora Optima et un Oldwin en celluloid, et fais leur personnaliser la plume à ton goût par un certain Spoon31. Oblique médium pour l'Optima et réglage aux petits oignons pour l'Oldwin.

[jddegap]

Évidemment qu'on apprend de ses erreurs et qu'avec l'expérience acquise je ferais différemment, mais comme, justement, cette compétence ne vient qu'en faisant, cette question toute théorique n'a pour moi pas de solution : les bons conseils que je pourrais m'auto-dispenser en remontant le temps ne parleraient pas à qui j'étais alors...

Comme le premier stylo "de prix" que je me suis offert, le Montblanc 149 Platinum, figure toujours parmis ceux que j'utilise le plus fréquemment, je me dirais à nouveau de suivre mes envies.

Juste : éviter d'acheter des stylos sans âme pour faire le nombre et utiliser des encres différentes, car ils me lassent vite et je ne m'en sers pas.

[coxynell]

Bonjour à tous,

De temps en temps je fais un tour sur le forum le dimanche, c'est toujours intéressant de lire le SDD...

Du coup je pense que si je pouvais retourner dans le passé et me conseiller moi-même au sujet des stylos, je me dirais un truc du genre "quoi que je (me/te) dise, tu feras quand même les mêmes choix, bons et mauvais... Alors vas-y, et surtout profite bien en cours de route!"
Ah oui aussi, je me dirais bien de ne jamais, jamais revendre mon Edson pourpre... Ça fait des années et je regrette encore

En revanche, des interventions m'interpellent:

Je constate exactement les mêmes réponses que celles faites dans mon domaine professionnel pour le même genre de question sur les réseaux sociaux : beaucoup d' intervenants répondent en donnant uniquement les exemples qu'ils connaissent. Ont-ils testé tous les modèles du marché ? Parviennent-ils à extraire les éléments de leur réponse qui relèvent de l'observation pure ou bien y introduisent-ils systématiquement et inconsciemment leurs propres affects, et donc exercent sans le vouloir ni le savoir une pression morale sur l'impétrant calamophile ?
J'ai hélas suivi plusieurs fois les conseils ou recommandations présentées sur ce forum et je me suis fourvoyé bien souvent. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas les mêmes goûts que tous le monde, je ressens des choses que la plupart ignorent (le filetage sur le manche ou les encoches pour mettre les doigts sans parler de l'agrafe des capless), que la taille de ma main me fait être plus à l'aise avec les stylos d'1 cm de section que les barreaux de chaise, que je suis autant ravi d'un modèle à 5 euros qu'un autre 40 fois plus cher, que je préfère les stylos dont le capuchon en métal s'emboîte plutôt qu'il ne se visse, que l'alimentation par cartouche me semble de très loin le système le plus pratique, le plus propre et le plus rapide, que le poids a également son importance et que le look enfin est affaire de moment : parfois, je tombe amoureux d'un vieux modèle en résine marbrée des années 50, à d'autres moments, d'un tout noir ou tout or des années 60. J'ai également tendance à préférer, toutes choses égales par ailleurs, les modèles à plume carénée plutôt que classique qui commence à me sortir par les yeux avec leur look néo-rétro et plutôt les stylos anciens que les productions actuelles, même si je leur reconnais une bien meilleure fiabilité, notamment les allemands. Quant à la souplesse enfin, c'est affaire de moment et d'utilisation : on peut parfaitement écrire (et surtout très rapidement) avec une plume raide, et la flexibilité est un luxe amusant pour la calligraphie mais pas pour l'usage quotidien si telle est l'ambition de l'acquéreur, surtout bien sûr, lorsqu'elle est prononcée.
Bref, on ne peut pas se mettre à la place des autres pour leur conseiller un stylo en particulier. Il faut juste attirer leur attention sur la multiplicité des modèles, formes, couleurs, taille, largeur de plume aussi en fonction de l'usage, systèmes de remplissage et capuchon, et leur permettre si c'est possible, de lui en faire essayer quelques-uns afin qu'ils se fassent une opinion "IRL" comme on dit aujourd'hui.
C'est en cela que les rencontres calamophiles sont un excellent moyen de procéder, mais que l'on peut à se modeste échelle, si l'on a une collection suffisante, faire tester à son(sa) ami(e), parent(e), compagne(on), relation, l'exemplaire qui pourra le séduire.

L'usage du stylo est comme le reste, affaire de personne. J'achète des stylos parce que c'est une vieille passion que j'ai eue à mon adolescence et qu'aujourd'hui, j'ai les moyens de le faire.
J'ai utilisé comme tout le monde des stylos plume jusqu'à mon dernier examen de 3ème cycle universitaire, mais c'était il y a déjà 35 ans. (En fait j'en ai passé un autre en 1999, mais j'avais depuis longtemps abandonné la plume à cette époque).
Aujourd'hui, je n'écris presque plus à la main, et très peu à la plume sauf quelques lignes pour me faire plaisir dans un carnet de notes de choses à faire.
Et en plus, il y a tellement d'autres outils souvent plus pratiques comme les rollers et les feutres très fins, sans parler de l'écriture de plusieurs pages de texte sur l'ordinateur que je maîtrise totalement, et qui pour moi reste inégalée en termes d'efficacité, rapidité, archivage et propreté.
Bref, chacun fait ce qu'il veut, je reste encore interloqué en lisant que certains s'adonnent à "de longues pages d'écriture", je me demande ce qu'ils écrivent à la main. C'était le cas de mon père, mort il y a 21 ans, mais lui, écrivait surtout au crayon à papier sur la fin de sa vie et ne connaissait pas le traitement de texte qu'il aurait sûrement adoré s'il l'avait découvert plus jeune.

Une question me taraude: M. Mirifix78, vous dites acheter des stylos par passion, mais passion pour quoi? A vous lire j'ai l'impression qu'écrire est plus une corvée fastidieuse qu'il faut tenter de rendre la moins pénible possible en utilisant un instrument rationnellement adapté...
Ne le prenez pas mal, je m'interroge juste quant à la raison de votre présence sur un forum de calamophiles (oui, je suis curieuse).
Enfin, chacun a son propre jardin à cultiver
Pour répondre à votre question, pour ma part je suis interloquée devant les personnes qui ne s'adonnent pas à "de longues pages d'écriture". C'est moins cher qu'une thérapie, parfois tout aussi efficace (à condition de parvenir à se relire, bien sûr), et au pire on peut toujours trouver à recopier quelque chose de merveilleux écrit par quelqu'un d'autre -ce qui est bien souvent également instructif...

[toffou]

Merci Açores, timanu, ArnaudM, jean-charles, Shimaree, albert65, creatorcom, PatrickD, Furiozzo, jddegap, coxynell pour vos contributions.

les bons conseils que je pourrais m'auto-dispenser en remontant le temps ne parleraient pas à qui j'étais alors...

C'est une remarque qui, peu ou prou formulée de la même manière, revient régulièrement dans ce SDD. Elle se serait également adressée à moi si mon intérêt pour les stylo-plumes ne s'était pas déclaré si tard...

Enfin, comme les conseilleurs ne sont pas les payeurs, ayons confiance dans le jeune que nous étions.

[BillHoony]

Je me conseillerais de toujours venir avec mon papier avant achat de stylo et en évoquant les règles de la géométrie calamophile (le triangle à quatre sommets ) stylo-papier-encre-scripteur. Et puis de monter dans la cabine téléphonique du Docteur, ou dans la Dolorean nécessitant 6 "gigowatts" pour franchir le cap des 88mph pour plus tard.

[Mirifix78]

Bonjour à tous,

De temps en temps je fais un tour sur le forum le dimanche, c'est toujours intéressant de lire le SDD...

Du coup je pense que si je pouvais retourner dans le passé et me conseiller moi-même au sujet des stylos, je me dirais un truc du genre "quoi que je (me/te) dise, tu feras quand même les mêmes choix, bons et mauvais... Alors vas-y, et surtout profite bien en cours de route!"
Ah oui aussi, je me dirais bien de ne jamais, jamais revendre mon Edson pourpre... Ça fait des années et je regrette encore
Une question me taraude: M. Mirifix78, vous dites acheter des stylos par passion, mais passion pour quoi? A vous lire j'ai l'impression qu'écrire est plus une corvée fastidieuse qu'il faut tenter de rendre la moins pénible possible en utilisant un instrument rationnellement adapté...
Ne le prenez pas mal, je m'interroge juste quant à la raison de votre présence sur un forum de calamophiles (oui, je suis curieuse).
Enfin, chacun a son propre jardin à cultiver
Pour répondre à votre question, pour ma part je suis interloquée devant les personnes qui ne s'adonnent pas à "de longues pages d'écriture". C'est moins cher qu'une thérapie, parfois tout aussi efficace (à condition de parvenir à se relire, bien sûr), et au pire on peut toujours trouver à recopier quelque chose de merveilleux écrit par quelqu'un d'autre -ce qui est bien souvent également instructif...

Je l'ai écrit, j'aime l'objet et comme c'est un objet qui sert à quelque chose, je prends plaisir à m'en servir et à le regarder.
J'ai depuis très très longtemps compris qu'il était bien plus efficace d'écrire avec un ordinateur pour des textes plutôt longs, y compris rédiger mes états d'âmes et mes propres pensées, mais surtout écrire pour servir puisque pendant les presque 20 dernières années j'ai tenu une rubrique mensuelle de 6 pages de tests de produits dans une revue professionnelle et j'ai donc pris l'habitude de me servir d'un traitement de texte et non plus de tout rédiger à la main. C'est quand même plus rapide, plus simple et plus propre pour envoyer ses documents à la rédaction d'un journal que des feuillets manuscrits.
Quant à réécrire ce que les autres ont déjà publié, désolé, cela ne me plaît ni ne m'intéresse aucunement.
J'aime aussi le rendu de l'écriture manuelle sur la feuille et je regrette un peu c'est vrai qu'ici, on s'extasie devant des stylos, mais que fort peu de participants nous présentent de belles calligraphies.
Comme je l'ai dit, c'est mon affaire, mais je peux facilement me retirer de ce forum si je ne suis pas dans le moule calamophilesque des calamophilolâtres.

[Hobiecat]

Pour ma part, j'éviterais de me conseiller un stylo : on arrive à certains choix de modèles aussi par un parcours, des essais, des bons choix et d'autres plus mauvais...

Je ne suis pas sûr que sans ce parcours initiatique, on arrive sur le même résultat : en commençant d'entrée par un choix final, on pourrait aussi être déçu par des défaut rédhibitoires de premier abord et qui le sont moins quand on a de l'expérience.

Pour finir, je pense qu'on connaît tous ce cas d'un stylo arrivé et aussitôt testé et qui ne convainc pas. Et on le reprend plus tard, avec une autre encre et un autre papier et on s'aperçoit qu'on l'a écarté un peu vite, que c'est un très bon modèle ! L'humeur du moment a peut-être aussi un effet.

[toffou]

Merci BillHoony et Hobiecat pour votre message.

Je ne suis pas sûr que sans ce parcours initiatique, on arrive sur le même résultat : en commençant d'entrée par un choix final

Je souhaitais bien vous faire évoquer un bon choix initial et en aucun cas la sélection d'un stylo ultime. Du coup, j'ai peur d'avoir mal formulé mon sujet ( ). Cela expliquerait que seul 50% des intervenants ont pu donner le nom d'un stylo qu'ils se seraient conseillés comme premier achat.

Je ne pensais pas que ce sujet serait si compliqué, et pourtant en vous lisant mon choix de premier stylo à changer...

Comme j'aime le flex, j'étais parti pour conseiller le Pilot Custom 742 FA. C'est le stylo le plus flex qu'il m'a été donné d'essayer et comme cela demande un certain apprentissage, je pensais qu'il était bien de commencer par ce modèle.

Mais la lecture de vos messages m'a fait prendre conscience que, dans mon cas, le premier stylo est celui avec lequel j'ai réappris à écrire. Il est donc ancré en moi et je m'y réfère inconsciemment quand j'utilise un nouveau stylo. Malheureusement, ce premier stylo était finalement trop lourd, trop court et trop fin pour moi.
Aussi, je me dirais certainement :
"toffou, tu vas apprécier le flex plus tard mais pour en être pleinement conscient, commence par quelque chose de plus facile pour faire tes gammes.
Le stylo qui te conviendrait le mieux pour débuter, tant en terme de dimension, de taille et d’agrément de plume, et de qualité globale de
fabrication est le Conklin Duragraph avec une plume M.
C'est le stylo parfait pour fixer de bonnes habitudes d'écriture au stylo-plume correspondant à tes critères. Il a de petites imperfections, mais pour un prix correct, ce sera ta référence. A partir de tes sensations avec ce stylo, tout ce que tu trouveras moins agréable, il ne faudra pas l'acheter ; tout ce que tu trouveras plus agréable ou intéressant te fera une belle expérience d'écriture."

[Mirifix78]

Hobiecat l'a bien dit : on ne peut pas se faire une idée de ce qui nous convient le mieux sans avoir essuyé éventuellement quelques plâtres avant.
Sans compter qu'on peut changer d'avis avec le temps. C'est pareil pour tout lorsqu'il s'agit d'un stylo qui n'est pas forcément un outil de travail quotidien mais plutôt de loisir ou de plaisir.
Très jeune, j'aimais bien les fantaisies de Mozart, et moins Beethoven. Aujourd'hui je frémis en écoutant du Bach, et je suis en extase devant les concertos de Brahms, Ravel, Rachmaninov et d'autres musiciens plus modernes ou contemporains.
Mon premier stylo-plume a été un Waterman Flash en octobre 1963. Je ne connaissais rien d'autre avant, et depuis, j'en a acheté un petite centaine, donc je ne peux que maintenant seulement me dire quels sont ceux qui me conviennent et pas les autres.
Je suis rentré sur ce forum parce que j'avais entendu parler des plumes stub et voulais en savoir plus. Et puis j'ai découvert les autres plus fines, les architect, j'ai appris par moi-même comment tailler les plumes à mon goût, et récemment j'ai redécouvert l'intérêt des flexibles.
Rien n'est figé, c'est l'impermanence des choses (et l'intérêt de la vie) comme disent les bouddhistes.

* Tiens au passage, pour les fous de l'écriture manuelle : vous avez un correcteur orthographique dans le cerveau, vous ? Moi pas, et je suis bien content quand le mot que je tape se souligne automatiquement en rouge pour m'avertir que je fais une faute.

[BillHoony]

* Tiens au passage, pour les fous de l'écriture manuelle : vous avez un correcteur orthographique dans le cerveau, vous ? Moi pas, et je suis bien content quand le mot que je tape se souligne automatiquement en rouge pour m'avertir que je fais une faute.

Oui bien sûr. On utilise une encre rouge dans nos stylos après avoir chargé le logiciel dans le cerveau. (Quoi ?! Comment ça ?! Qui a dit que j'ai trop vu Matrix ?! )

[toffou]

Hobiecat l'a bien dit : on ne peut pas se faire une idée de ce qui nous convient le mieux sans avoir essuyé éventuellement quelques plâtres avant.

Je suis totalement d'accord avec vous.

Par exemple, je suis randonneur. Il m'arrive de me tromper de chemin, ou de choisir d'explorer un endroit qui n'est pas sur ma trace. Cela me permet de découvrir des choses imprévues et cela participe à l'expérience et au plaisir de la marche. Ça ne m’empêche pas le soir, en regardant la carte, de me dire que si j'avais vu telle "pistouille" ou pris tel embranchement, j'aurais gagné quelques kilomètres. Ça n'enlève rien au plaisir que j'ai à me souvenir de ces kilomètres superflus...

Rien n'est figé, c'est l'impermanence des choses (et l'intérêt de la vie) comme disent les bouddhistes.

L'impermanence étant liée au non-attachement, il vaut mieux ne pas être collectionneur. ( )

[Mirifix78]

"L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même" ~ Robert Louis Stevenson

[Grisemine]

"L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même" ~ Robert Louis Stevenson

J'étais en train de rechercher précisément cette citation, merci Mirifix

Mon conseil à moi-même ? Amuse-toi, fais tes erreurs et savoure chaque stylo, chaque encre, bon ou mauvais

[toffou]

"L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même" ~ Robert Louis Stevenson

, encore faut-il bien partir...

[Mirifix78]

"L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même" ~ Robert Louis Stevenson

, encore faut-il bien partir...

On peut aussi bien rester chez soi :
"Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même". Confucius

[Olorin]

Bravo toffou pour ce SDD qui suscite beaucoup de réactions! Je pense que c'est une question que nous nous sommes tous déjà posée.

Pour ma part, je ne m'en donnerais pas, parce que je reste satisfait de mes débuts dans le domaine, et cela depuis le plus jeune âge. La preuve en est que mes 3 premiers stylos fonctionnent toujours. Les voici: un Pelikano (+/- 1983), un stylo Ferrari (1986, offert pour ma première communion. Il s'agit d'un Hastil avec un capuchon modifié et une plume en acier), et un Geha (+/- 1986 aussi). Le Ferrari porte les stigmates du temps, mais il faut dire qu'il fonctionne encore impeccablement alors qu'il m'a servi pendant les études secondaires et jusqu'à l'université. J'ai le souvenir d'avoir rédigé des rapports de TP de physique avec lui (et j'ai encore le cahier de rapports). Il y en a eu d'autres: des Stypen (beaux, mais horribles à l'écriture) en primaire, un Pelikan Adventure en secondaire, un Waterman Forum avec lequel j'ai écrit mes épreuves du bac. Ils ont disparu (le dernier m'a été volé).



Ensuite, pendant près de 20 ans, mon unique outil a été ce Waterman Hémisphère (parfois aussi le Ferrari). Il en est à sa deuxième plume (plongeon du bureau), la laque a souffert, mais lui aussi fonctionne toujours. Pourtant il m'a accompagné partout pendant si longtemps. Et puis j'ai voulu des nouveaux stylos, et j'ai acheté un Expert et un Premier. Je ne regrette aucun des deux achats, ils sont bons et fonctionnent parfaitement.



C'est ensuite que ça s'est gâté. Donc, si je devais me donner des conseils, ce serait d'éviter des chinoiseries qui sèchent en 24 heures, d'éviter d'acheter aveuglement le premier exemplaire d'un stylo désiré qui passe sur la baie, et de passer plus de temps dans des boutiques et moins devant Youtube. Le feeling personnel, ça ne se voit pas dans des vidéos. Je me dirais aussi de me soucier moins des apparences et plus de la qualité de la plume (j'ai encore été rappelé de cela récemment), et que l'encre parfaite, ça n'existe pas.

EDIT: une chose en plus: ça ne sert à rien d'acheter des stylos très bon marché à utiliser dans des circonstances où les beaux stylos semblent déplacés. Quand le plaisir n'y est pas, in fine, on ne s'en sert pas du tout. Alors tant pis, les stylos en arco ou en argent massif et les vintage partent au boulot avec moi. Parce qu'écrire avec un M800 ou un Waterman 94, c'est quand même autre chose qu'avec un Prefounte. Honni soit qui mal y pense.

[anneclaire]

Si je devais résumer en une phrase, les conseils que je me donnerais ce serait "essaie et fais-toi plaisir !".
...

... Amuse-toi, fais tes erreurs et savoure chaque stylo, chaque encre, bon ou mauvais

Je crois que Shimaree et Grisemine résument bien ce que je me serai conseillé ! Plaisir avant la technique
Exprimé autrement " suis tes coups de coeur "

...
Une chose en plus: ça ne sert à rien d'acheter des stylos très bon marché à utiliser dans des circonstances où les beaux stylos semblent déplacés. Quand le plaisir n'y est pas, in fine, on ne s'en sert pas du tout. Alors tant pis, les stylos en arco ou en argent massif et les vintage partent au boulot avec moi. Parce qu'écrire avec un M800 ou un Waterman 94, c'est quand même autre chose qu'avec un Prefounte. Honni soit qui mal y pense.

Idem, même si mes stylos ne sont pas aussi prestigieux, et même si parfois j'ai des suées "mais où est donc ce stylo, mince je ne l'ai pas perdu quand même ". , heureusement pas jusqu'à présent !

[chassi]

Le premier stylo plume que j’ai choisi, pour me faire plaisir c’était un Parker Falcon. J’adorais écrire avec un stylo plume, je n’avais pas un gros budget à y consacrer. Je voulais qu’il en jette un peu. Ce stylo a parfaitement rempli son office pendant plusieurs décennies. Et puis je l’ai de moins en moins utilisé pour le remplacer par un beau roller que je trouvais plus pratique.

Je n’ai aucune idée du stylo que j’aurais pu me conseiller à cette époque car je ne connais pas les stylos qui étaient dans cette gamme de prix. Alors si je me projette aujourd’hui, avec les mêmes critères voici ce que je me conseillerai.

• Prend un stylo qui ferme bien ou dont l’étanchéité est à tout épreuve

• Prend un stylo avec un piston, il te permettra une plus grande autonomie

• Pour avoir un stylo différent de ce qu’utilise les autres il y a la plume, l’aspect général… ça reste toutefois une question de goût et des gens que l’on fréquente. Ceci dit, aujourd’hui le simple fait d’utiliser un stylo plume te démarque de la plupart de tes congénères. Alors choisi un qui te plaît et rentre dans ton budget.

• Comme nous sommes en 2022 et que ce forum est un puit de savoir sur le stylo plume, parcoure le assidûment tu y trouveras des conseils avisés.

• Contrairement aux usages de l’époque où il était impensable d’acheter un stylo d’occasion, n’hésite surtout pas à consulter les occasions du forum de la baie ou du bon coin, tu pourra t’offrir pour le même budget un stylo de la catégorie supérieure.

[Degorde]

Je pense rester d'un classicisme désespérant, disons dans les années 50 pour vider une boutique de Stylos Parker avec des "51" à foison (en particulier les ultimes DJ) et des Vacumatics. Ces plumes étaient extraordinaires.