Merci pour ces premiers retours circonstanciés, Barcor et Cyrille81.
Voici mes constats, que je n’ai pas repris après avoir lu les vôtres mais, manifestement, un consensus se dégage déjà.

Une fois les retours des autres testeurs connus, nous pourrons tous nous entendre sur les points de convergence.
De l’observation et du toucher, je déduis que le Sanzen dispose d'une texture qu'une photographie par transparence montre plus resserrée et plus régulière que celle de la version traditionnelle TR52, et surtout que celle de la version TR52N qui présentait quelque chose de, certes resserré, mais très dispersé.
La couche minérale (coated) me semble, quant à elle, moins épaisse (les deux grammes de moins ?) et/ou d'une composition différente que celle du TR52. En dépit d'un grammage légèrement inférieur à celui du TR52, la surface paraît moins douce sous la pulpe des doigts. La main du Sanzen est aussi plus rigide.
Ces deux éléments principaux impliquent des réactions théoriques, qui me semblent conformes aux constats qui ressortent de mes essais d'écriture comparative en variant plumes et encres.
FEEDBACK PLUS MARQUÉ AVEC SANZEN – Avantage TR52
Surtout dans l'axe des plumes italiques ou assimilées dont le large trait génère un effet de traîne important, je perçois nettement la glisse inférieure du TR Sanzen par rapport au TR52. Est-ce une qualité ou un défaut, tout dépend de l’appréciation que chacun a du phénomène de feedback. Indéniablement, la plume est mieux guidée, ce qui est favorable à la lisibilité. Ce ressenti sous la plume confirme mes impressions premières au toucher de la la structure du papier Sanzen.
Je préfère donc tout de même pour ma part la glisse exceptionnelle du TR52 (quand on n’a pas essayé le Cosmo, mais il est presque deux fois plus épais).
BLEEDTHROUGHT : AMÉLIORATION – Avantage Sanzen

Par rapport au déjà haut niveau du TR52, surtout pour un papier aussi mince, le TR Sanzen montre une amélioration notable à la traversée de l'encre en direction de sa face opposée.
Au-delà du bleedthrought, le verso du Sanzen marque également moins le relief des appuis.
Pour l’anecdote, c’est valable aussi pour l’impression jet d’encre qui marque moins le recto.
SHINING - Avantage Sanzen

Conséquence du couchage qui me paraît moins lisse et moins étanche sur le TR Sanzen, peut-être moins épais aussi, à moins que sa composition minérale ne soit différente, les effets de shining sont un peu moins marqués, comme les brillances jaunes de l'encre violette Sailor Manyo Akebi. Les amateurs d'encre multicolore à reflets multiples ou à paillettes feront peut-être des constats plus marqués.
Comme ce phénomène me déplait, je préfère le rendu du Sanzen …
SHADING – Avantage TR52

Il est plus
un peu plus vif avec le TR52 mais c'est à nuancer car, bien qu'avec des tons moins marqués, certaines encres denses bien lubrifiées, (exemple de l’Iroshizuku Shin-Ryoku), ressortent avec plus de nuances, moins de contrastes extrêmes sur le TR Sanzen ; Suivant les goûts, ça peut être quelque chose de positif.
FEATHERING – Avantage TR52
Il est moins bien corrigé sur le TR Sanzen mais c'est tout de même de bon niveau, et il faut regarder à 100 % le recadrage d'un fichier de 35 million de pixels, comme ci-dessus, pour nettement le percevoir, ici avec la plume flexible du Santini Libra avec un appui maximal sur les downstrokes :

Dans ces conditions, les bords extérieurs plus sombres, caractéristiques d'une plume flexible au becs écartés, sont plus lisses sur le TR52.
COLORIMÉTRIE - Avantage Sanzen

Par la passé, sans vraiment me l'expliquer sauf à considérer une réaction face aux encres extrêmement basiques, j'avais remarqué que le TR52 ans enlaidissait les encres brunes, comme la Montblanc Toffee Brown, que je n'ai pas pu tester cette fois-ci.
Avec l’Iroshizuku Ina-Ho jaune et brune, le TR Sanzen montre une colorimétrie plus agréable.

Etonnant aussi, les à plat de taches inesthétiques dans le corps des lettres visibles sur TR52 alors alors que l'encre est déposée de façon plus homogène sur TR Sanzen.
Avec le Sanzen, le rendu des couleurs opère une légère dérive vers une tonalité plus chaude selon le coloris de base de l'encre analysée
Par contre, cette dérive vers les ton chaud ne réussi pas à aux encres bleues ou bleues noires :

En raison du couchage plus efficace, l'encrage est légèrement plus dense que sur le TR Sanzen, les bords des traits restent plus lisses sur le TR52. Les traits paraissent plus larges sur le TA52 mais c’est sans doute un effet d'optique.
LAVIS- Avantage Sanzen

Le rapprochement des lavis au pinceau d’encre Montblanc Midnight-Blue et Edelstein Oliverine montre là aussi une tonalité plus chaude avec le TR Sanzen, et également des écoulements de fluides plus subtils.

En conclusion, Je coche plus d’item pour le Sanzen, mais je préférais le TR52 pour la douceur du papier, au toucher comme à l’écriture, et aussi pour la netteté des tracés obtenus.