Histoire d’une rencontre, samedi 9 novembre 2013.
Ainsi avais-je rendez-vous avec Alain146 et borelek en cette belle journée, ma première rencontre « calamophilique ».
Les trains suisses sont réputés pour leur ponctualité et mon impatience de cette rencontre du chapitre suisse m'a poussé à me présenter sur le quai de la gare suffisamment tôt.
Le nom d’un premier grand homme attire mon attention : Auguste Piccard dont était baptisée la rame dans laquelle je suis monté.
Arrivée à Yverdon, nom du deuxième grand homme, Jules Verne sur la plaque de la Maison d’Ailleurs
http://www.ailleurs.ch/ située place Pestalozzi, troisième grand homme.
Un quatrième, Sir Winston Churchill s’est invité sur mes photos un peu plus tard.
Je parlais de la Maison d’Ailleurs un peu plus haut avec ses personnages immobiles, et peut-être inquiétants, sur son parvis, mais c’est une autre « Maison d’Ailleurs » qui attendait ma visite avec des vrais gens bien vivants et oh combien sympathiques.
Le ton est donné dès l’arrivée devant le bureau d’Alain, où l’on reconnaît sans peine le style du maître des lieux sur la porte. (et votre reporter, dans le reflet

)
A l’intérieur mes yeux s’écarquillent et ma pellicule numérique est impressionnée.
Des stylos-plume partout, sur les murs, dans des vitrines, et bientôt sur la table, sortis des marmottes d’Alain. Des cahiers, des encres (dont la fameuse Mont-Blanc « Ripopée »), exemplaire unique que l’on ne trouve qu’ici.
Après un repas que l’on qualifiera de « riche », j’attaque les choses sérieuses.
Avec son plaisir évident de faire partager, Alain fait passer dans mes mains un nombre incalculable de stylos que je n’osais même pas imaginer toucher un jour et que j’ai pu essayer. Je dois cependant vous avouer que je suis dans l’incapacité de vous donner un quelconque avis sur chacun, ni leurs noms. D’une part, tiraillé entre mes responsabilités de reporter d’un jour et ma soif de découverte j’étais beaucoup trop excité à l’idée de prendre en main ces magnifiques objets et plutôt craintif à l’idée de paraître maladroit et d’autre part je me suis très rapidement rendu compte, grâce aux explications d’Alain et de Serge, que j’avais de mains bûcherons et qu’une plume, et bien c’est léger et qu’il n’est nullement besoin de marquer en profondeur le papier pour laisser une belle trace de son passage.
(Peut-être trop de café)
Si je devais retenir une sensation, c’est celle d’une plume
Aurora /Edit : Oldwin avec laquelle j’ai compris ce que signifiait survoler le papier.
borelek a bien tenté de me faire croire qu’il avait deux mains gauches.
Je peux cependant vous assurer que la main gauche de droite et bien plus adroite que gauche.
Pour finir, les cahiers d’Alain, dont nombres de photos ont déjà circulé sur le forum et que de nombreux membres ont certainement déjà vus physiquement.
Comment cependant ne pas rendre hommage à ce magnifique coup de plume et à la magie de ces feuilles qui se déplient pour révéler un panorama de paysages saisis d’un trait d’artiste.
N’oublions pas la librairie « Filigrane »
http://www.bouquins.ch/ et
http://bouquinisteyverdon.wordpress.com/ qui se trouve non loin du bureau d’Alain, fief de sa charmante compagne qui nous a rejoint en fin d’après-midi et où l’on trouve, comme c’est bizarre, des stylos plumes qui côtoient des livres.
Il est tant de repartir et de prendre encore quelques photos avant de monter dans le train.
Que dire de plus, si ce n’est que ce fût pour moi une journée « parfaite », qu’elle avait commencé sous les
hospices /Edit : auspices (après la 96ème relecture

)de grands hommes et qu’elle s’est déroulée en compagnie d’hommes de cœur.
Encore une fois, un grand merci à Alain et Serge pour leur accueil et leur disponibilité.
/Edit Mélangement de nom de stylo et fôte d'ortografe