Ce caoutchouc sulfureux qui s'oxyde aux conditions normales (lumière et humidité) représentait un choix à considérer voilà quelques décennies, mais les acryliques contemporains (plus inertes) ont gagné superbement en qualité et, me semble-t-il, lui dament le pion aisément.
Il est vrai que le contact de l'ébonite reste, pour certains, plus «sympathique», plus «chaleureux» que celui des acryliques (dits souvent «résines»), mais l'entretien requis pour l'ébonite, ainsi que sa dégradation inévitable, m'apparaissent comme des vices rédhibitoires. Non? Ou bien corrigez-moi...

Comme disait mon oncle Zénon: «Si ça ne s'oxyde pas, ce n'est pas de l'ébonite!»