
Le trou de Bâle est un fait réel - c'est le nom qui a quelque peu été dévoyé.
A Bâle, il avait été décidé de forer 2 puits à 5 000 mètres de profondeur afin de récupérer des calories gratuites : géothermie profonde.
Pour ce faire, la technique choisie était l'injection à haute pression d'eau afin d'agrandir des failles déjà existantes dans le sous-sol bâlois.
Le but final était d'y faire circuler de l'eau entre la surface et le fond transportant ainsi des calories vers le haut.
En 2006, le problème sismique - 3,5 sur l'échelle de Richter quand même - a tout de même créé des fissurations à divers édifices (avec un i !).
Il aurait été directement causé par l'injection d'eau sous pression et non pas par le forage lui-même.
Cette technologie est en cours d'industrialisation sur certains sites de l'Est de la France, le long du Rhin, justement en raison de la présence de failles déjà naturellement existantes.
Plusieurs opérateurs s'y intéressent actuellement de très près, la raison étant la "création" de sources d'énergies renouvelables, enjeu majeur pour la planète.
Trou de Bâle - Article 1
Trou de Bâle - Article 2
Trou de Bâle - Article 3