@roland: non, vous n'avez pas mauvais goût, on peut tout à fait trouver les décorations maki-é trop chargées (ça n'est pas mon cas), mais on peut opter pour une laque urushi unie chez Pilot, Platinum, Nakaya et Sailor, c'est à dire noble et sobre à la fois. Les Montblanc jusqu'au début des années 90 s'avéraient plutôt bons (en tout cas infiniment supérieurs aux "machins" actuels), avec des plumes souples et des conduits en ébonite, hélas disparus aujourd'hui...je trouve la ligne des Meisterstuck très classique et harmonieuse et j'adore le design du Lamy 2000. Je déplorais seulement, que les allemands, comme d'ailleurs la plupart des fabricants occidentaux aient cessé d'investir dans l'étude, la conception et la réalisation de plumes élastiques, se contentant de proposer des objets de luxe onéreux aux qualités d'écriture discutables -Pelikan M 1000 excepté-...Les matériaux des vrais fabricants de stylos (ébonite, celluloïd, laque naturelle) sont également aux abonnés absents chez les germains depuis longtemps.Ils se contentent de gérer une image, mais leurs productions n'ont pas (plus) la noblesse de leurs homologues nippons ou transalpins.
@Frank74:en matière de stylos, comme ailleurs, la perfection n'est pas de ce monde.J'en possède des dizaines, des années 1910 à nos jours, et aucun ne peut se prévaloir de ne pas présenter au moins un défaut! Le plus important sur une plume réside dans la fiabilité et le toucher d'écriture. Écoutez votre main, elle ne vous trompe pas et elle vous guidera vers le meilleur choix possible. L'esthétique doit arriver en dernière position de vos préoccupations, on n'écrit pas avec un design flamboyant.
Concernant Sheaffer, il est vrai que les anciennes productions de Fort Madison (aux USA)-jusqu'en 2004- présentaient un bon niveau de fiabilité, mais un cran en dessous toutefois que Pilot, champion toutes catégories en la matière. L'actuel Legacy Heritage, fabriqué en république tchèque ne doit pas bénéficier de contrôles aussi rigoureux en sortie de chaines que ses prédécesseurs américains...La mondialisation a également constitué une calamité pour les instruments d'écriture...
Les japonais, insulaires et têtus, ont toujours refusé de délocaliser leur production, au grand bénéfice de la qualité, d'autant qu'ils réalisent en interne l'intégralité des pièces composant leurs stylos. Leurs contrôles qualités s'avèrent également beaucoup plus nombreux et rigoureux que chez les occidentaux, allemands compris.
Pour finir, une petite histoire du Capless et de ses évolutions, notez qu'il est fabriqué dans une des meilleures unités Pilot en terme de qualité/fiabilité, l'usine Pilot précision d'Hiratsuka (préfecture de Kanagawa, centre ouest du Japon.)
http://www.pilot-capless.fr/content/10- ... echnologie