Je suis revenu aux stylos à plume après une longue absence il y a quelques années, il y a relativement peu de temps en fait. Le retour s'est fait avec un 1911, suivi de quelques autres modernes de marques différentes (dont des Nakaya qui gardent grâce à mes yeux), avec passage par les plumes italiques. Relativement rapidement, le goût des stylos anciens est venu, la lecture de FPN y étant pour beaucoup. Un déclic a été l'acquisition d'un Pelikan M800 avec plusieurs plumes de Richard Binder (dont bizarrement ma préférée est la plume la plus ordinaire affinée par Richard, une F standard). La frustration ressentie avec les plumes modernes sans grande vie à mon goût, les italiques ne m'apparaissant finalement que comme un pis-aller, m'a rapidement poussé à aller voir du côté des anciens Pelikan, parce qu'un stylo, à mes yeux, c'est d'abord le plaisir d'écrire, celui de la plume. Enfer et damnation, blood'n guts, by Jove, faut jamais mettre un doigt là-dedans

Passages réguliers du côté des américains à côté, on a envie de découvrir plein de choses, d'avoir les grands classiques en mains, quelques petits bonheurs, Sheaffer (le premier vintage, un banal et excellent Balance, me sera toujours cher), Waterman, Chilton, Wahl, Crocker... mais toujours le retour aux allemands, pourtant bien moins sexy, plus austères. Mais quelles machines à écrire, sans prétention, aux plumes si vivantes, aux caractères tous différents. Il est des plumes et des stylos sur lesquels je pourrais écrire une nouvelle ! De plus en plus maintenant, l'intérêt en même temps pour les vieux Montblanc des années 30 à 50, merveilleux instruments là encore avec des plumes flex et semi-flex superbes, dans un celluloid au toucher moelleux, chaud, somptueux. Là, le jeu reste plutôt virtuel, parce que les prix sont bien plus élevés que les Pelikan ordinaires. On apprend à faire des économies et à être patient

Cela sans sectarisme

¿ Y ustedes ? Curieux de votre parcours.
Jimmy