
Voici l’encre Robert Oster Smokescreen.


Ci-après, la feuille de tests photographiée après calibration de la température de couleur dont je tirerai plus bas des agrandissements :

Volontairement, je limite la surexposition pour éviter de voir dériver la couleur de l'encre.
Chromatographie :

Et d'abord, quelle est la couleur d'un écran de fumée ?




En effet, s’il faut parfois le rappel à côté d’elle d’une encre véritablement grise pour s'en convaincre, oui, la Robert Oster Smokescreen est bien telle que la catégorise le site de la marque sur son Swatch Browser : Pink.

Au sortir de la plume, elle paraît durant les 5 premières secondes d'un vieux rose assez évident, pour ensuite sembler plus grise, la touche de couleur subsistante est très variable en fonction du stylo plume et du papier utilisé et n’est pas toujours immédiatement perceptible selon l’éclairage et/ou La manière dont notre système cérébral interprète et catégorise les couleurs.


De nombreux papiers escamotent presque entièrement le coloris vieux rose dans les 5 à 10 secondes qui suivent l’écriture et l’encre semble alors totalement grise. C'est d'ailleurs le cas, et c'est un comble, avec la jolie carte type support aquarelle que la marque fournit à ses clients pour personnaliser leurs nuanciers :

On distingue en haut à gauche mes hachurages sur le papier Cosmo.
Typique par exemple du mauvais papier Clairefontaine que j’ai sur mon bloc Exacompta :

Par contre, pas besoin d’un coûteux papier Cosmo Air Light élargisseur de trait, puisque le feuillet d’un bloc orange Oxford Optik Paper 80 g/m2 laisse apparaître correctement la nuance rose, même si ce n’est pas avec autant de shading.
