Une nouvelle, juste pour s'amuser.
- JeanB
- Baystate Blue
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- Localisation : Région parisienne
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Une nouvelle, juste pour s'amuser.
La petite table de bois clair.
J'ai chiné une petite table de bois clair. Elle fera un petit bureau d'appoint, avec ses pieds droits, son plateau lisse et doux au toucher, et son tiroir central à bouton en cuivre.
L'état est excellent, et il me suffira de trouver l'endroit adéquat pour la placer dans ma chambre à coucher.
Voilà, ici, avec la lumière qui vient de gauche. Ce sera parfait.
J'ai depuis longtemps le fauteuil que je lui réserve. Il est confortable et de taille adaptée.
Je rangerai de quoi tenir correspondance dans le tiroir.
Il n'est pas vide !
Quelques coupures de journaux datant de 1928 et relatant un fait divers, en l'occurrence l'opération ingénieuse par laquelle un banquier avait détourné deux millions de francs de son établissement, sans que personne ne s'en rende compte, avant la disparition mystérieuse dudit banquier.
Le tout relaté dans un français emphatique bien suranné. Amusant.
En plongeant ma main au fond du tiroir pour en extraire je ne sais quoi, ma main rapporte une boite allongée que j'identifie aussitôt !
Bleue, en carton, avec en lettres blanches le nom « Waterman's », puis « fountain pen » !
Elle contient quelque chose, sera-ce un Waterman, et dans l'affirmative, lequel ?
Le plaisir de la surprise est trop intense pour que j'ouvre immédiatement cette boîte.
Voyons, 1928 ? Trop tôt pour un Patrician, et la boîte ne correspond pas. Trop simple aussi pour renfermer un de ces eyedroppers à habillage des années 1910...
Je parie pour un stylo à levier, noir en ébonite « chased », équipé d'une plume numéro 2, la plus fréquente.
Va pour un 52, attributs chromés.
Je ne prends pas un risque énorme d'être déçu : le 52, c'est en fait l'entrée de gamme chez Waterman, dans ces années-là.
Je retourne la boîte, il y a un nom, écrit au crayon. Il évoque les pays slaves. Urban Jesech, et une date. 2 août 1924.
Je résiste à l'envie d'ouvrir enfin cette boîte au trésor.
Je « googelise » Urban Jesech. On ne sait jamais.
Le moteur de recherche reste muet.
Urban est un homme discret.
Elle est en très bel état, cette boîte. Elles sont souvent écornées, usées aux arêtes. Celle-ci est impeccable.
Je l'ouvre, avec respect, comme on ouvrirait la tombe d'un roi mort il y a deux mille ans.
Un papier de soie jauni dissimule encore le stylo, que je devine imposant. Au moins un 55...
Le papier est cassant, parcheminé, on devine sous le stylo l'habituelle notice d'utilisation.
C'est un Waterman's 56 woodgrain. Il est superbe. La couleur est parfaite, comme s'il venait de quitter l'usine. L'ébonite est brillante et les gravures sont fraîches. La grande plume est magnifique, avec une pointe moyenne. Elle est exceptionnellement souple. La vue du conduit me permet de constater que ce stylo est neuf. L'examen ultérieur du sac de caoutchouc, durci et cristallisé, confirmera que ce stylo n'a jamais vu d'encre...
Un sacrilège et un mystère quand on sait l'agrément que ces plumes souples offraient !
Je le repose pour la nuit, et celle-ci portant conseil, je me déciderai demain à l'utiliser, ou à le préserver comme s'il s'agissait d'une « time capsule », belle expression (capsule temporelle) qu'utilisent les américains en parlant d'un stylo ancien parvenu à l'état neuf au 21ème siècle.
Ma nuit est agitée : je suis banquier, dans les années 20 et je dois une somme faramineuse à un slave du nom d' Urban Jesech, qui menace de m’occire si je ne consent pas à lui verser deux millions que je n'ai pas...
Il a oublié lors de sa dernière visite à mon bureau un stylo neuf dans sa boîte que j'ai rangé dans le tiroir d'une petite desserte en attendant son retour.
Je me vois contraint de falsifier les écritures de l'établissement que je dirige pour pouvoir extraire, sans que cela se voit, une somme aussi conséquente.
Mon forfait accompli, j'irai lui porter les fonds dans un sac de médecin à soufflets, en cuir clair, dans le bar où il me donne rendez-vous quand il ne vient pas à mon bureau.
Personne ne saura rien. Surtout pas ma femme.
Et je reviendrai dans le monde « normal » comme si de rien n'était.
Rendez-vous de deux minutes, au « Grenadier Impérial ». Il me demande de le suivre et m'emmène dans une voiture.
Nous quittons le centre de Paris, direction le Bois de Boulogne.
Il est tard. Je n'aime pas ça. Il s’arrête sur un chemin de traverse. Nous descendons de l'automobile. Il sort un revolver et me fait avancer dans les taillis. Je stoppe devant une fosse fraîchement creusée. J'ai compris. Mon voyage s’arrêtera là. Une balle de 6.35 dans la nuque...
Je me réveille en sursaut et pris de panique.
Il me faudra cinq minutes pour me souvenir. Le stylo, les coupures de presse, et l'imagination a fait le reste...
Quelle horrible histoire ! Et ce cauchemar était d'une telle précision que j'ai vraiment eu l'impression de vivre chaque détail de ce fait divers sordide !
Le lendemain, je ne regarde plus le stylo avec les mêmes yeux. Et si mon rêve était vrai ? Et si le Waterman m'avait « parlé » ?
Mon vendredi sera troublé par cette idée.
Samedi matin. Je prends ma voiture et vais dans le Bois. Mentalement, je refais le trajet, incroyablement clair dans le souvenir de mon rêve.
Je m'arrête là où la Peugeot antique avait libéré ses occupants pour leur funeste balade.
L'endroit est toujours aussi inhospitalier. Personne n'est venu ici depuis des années, c'est certain.
Je suis troublé. Troublé et soudain pris d'un doute affreux.
Je cours à ma voiture, prends la pelle pliante de l'armée américaine que mon père trimbalait où qu'il aille...
Je creuse. Comme un dément.
Je ne sens ni mon dos, ni mes mains. Le trou fait bientôt cinquante centimètres de profondeur quand la lame bute sur un point dur. A genoux, je dégage petit à petit, à doigts nus, ce qui ne peut être qu'un crâne.
L'effroi est total.
Je rebouche le tout et fonce chez moi.
Je me lave les mains dix fois, coupe les ongles à ras, puis les baigne dans l'alcool à 90 degrés...
Ce stylo est maudit !
Je reprends les coupures de journaux.
Elles ont dû être recueillies par le successeur du banquier indélicat et entreposées puis oubliées dans « ma » petite table...
Je reprends la boîte du stylo, examine le mode d'emploi en quête d'une information, ou d'un indice... Rien, à part ce nom et cette date. Urban Jesech, 2 août 1924.
J'ai entre les mains le stylo d'un assassin.
Urban Jesech.
Est-ce seulement le nom de celui qui a oublié ce stylo dans le bureau du banquier ?
Je décide de donner une chance à ce stylo qui n'a de fait jamais été utilisé. Il deviendra le mien. Je change la poche de caoutchouc, je choisis une encre bleue, tirant sur le noir, et je laisse la plume écrire sur le papier.
Lorsque je me relis, une demi-heure plus tard, les premiers mots sont :
« J'ai chiné une petite table de bois clair. »
Jean Buchser
J'ai chiné une petite table de bois clair. Elle fera un petit bureau d'appoint, avec ses pieds droits, son plateau lisse et doux au toucher, et son tiroir central à bouton en cuivre.
L'état est excellent, et il me suffira de trouver l'endroit adéquat pour la placer dans ma chambre à coucher.
Voilà, ici, avec la lumière qui vient de gauche. Ce sera parfait.
J'ai depuis longtemps le fauteuil que je lui réserve. Il est confortable et de taille adaptée.
Je rangerai de quoi tenir correspondance dans le tiroir.
Il n'est pas vide !
Quelques coupures de journaux datant de 1928 et relatant un fait divers, en l'occurrence l'opération ingénieuse par laquelle un banquier avait détourné deux millions de francs de son établissement, sans que personne ne s'en rende compte, avant la disparition mystérieuse dudit banquier.
Le tout relaté dans un français emphatique bien suranné. Amusant.
En plongeant ma main au fond du tiroir pour en extraire je ne sais quoi, ma main rapporte une boite allongée que j'identifie aussitôt !
Bleue, en carton, avec en lettres blanches le nom « Waterman's », puis « fountain pen » !
Elle contient quelque chose, sera-ce un Waterman, et dans l'affirmative, lequel ?
Le plaisir de la surprise est trop intense pour que j'ouvre immédiatement cette boîte.
Voyons, 1928 ? Trop tôt pour un Patrician, et la boîte ne correspond pas. Trop simple aussi pour renfermer un de ces eyedroppers à habillage des années 1910...
Je parie pour un stylo à levier, noir en ébonite « chased », équipé d'une plume numéro 2, la plus fréquente.
Va pour un 52, attributs chromés.
Je ne prends pas un risque énorme d'être déçu : le 52, c'est en fait l'entrée de gamme chez Waterman, dans ces années-là.
Je retourne la boîte, il y a un nom, écrit au crayon. Il évoque les pays slaves. Urban Jesech, et une date. 2 août 1924.
Je résiste à l'envie d'ouvrir enfin cette boîte au trésor.
Je « googelise » Urban Jesech. On ne sait jamais.
Le moteur de recherche reste muet.
Urban est un homme discret.
Elle est en très bel état, cette boîte. Elles sont souvent écornées, usées aux arêtes. Celle-ci est impeccable.
Je l'ouvre, avec respect, comme on ouvrirait la tombe d'un roi mort il y a deux mille ans.
Un papier de soie jauni dissimule encore le stylo, que je devine imposant. Au moins un 55...
Le papier est cassant, parcheminé, on devine sous le stylo l'habituelle notice d'utilisation.
C'est un Waterman's 56 woodgrain. Il est superbe. La couleur est parfaite, comme s'il venait de quitter l'usine. L'ébonite est brillante et les gravures sont fraîches. La grande plume est magnifique, avec une pointe moyenne. Elle est exceptionnellement souple. La vue du conduit me permet de constater que ce stylo est neuf. L'examen ultérieur du sac de caoutchouc, durci et cristallisé, confirmera que ce stylo n'a jamais vu d'encre...
Un sacrilège et un mystère quand on sait l'agrément que ces plumes souples offraient !
Je le repose pour la nuit, et celle-ci portant conseil, je me déciderai demain à l'utiliser, ou à le préserver comme s'il s'agissait d'une « time capsule », belle expression (capsule temporelle) qu'utilisent les américains en parlant d'un stylo ancien parvenu à l'état neuf au 21ème siècle.
Ma nuit est agitée : je suis banquier, dans les années 20 et je dois une somme faramineuse à un slave du nom d' Urban Jesech, qui menace de m’occire si je ne consent pas à lui verser deux millions que je n'ai pas...
Il a oublié lors de sa dernière visite à mon bureau un stylo neuf dans sa boîte que j'ai rangé dans le tiroir d'une petite desserte en attendant son retour.
Je me vois contraint de falsifier les écritures de l'établissement que je dirige pour pouvoir extraire, sans que cela se voit, une somme aussi conséquente.
Mon forfait accompli, j'irai lui porter les fonds dans un sac de médecin à soufflets, en cuir clair, dans le bar où il me donne rendez-vous quand il ne vient pas à mon bureau.
Personne ne saura rien. Surtout pas ma femme.
Et je reviendrai dans le monde « normal » comme si de rien n'était.
Rendez-vous de deux minutes, au « Grenadier Impérial ». Il me demande de le suivre et m'emmène dans une voiture.
Nous quittons le centre de Paris, direction le Bois de Boulogne.
Il est tard. Je n'aime pas ça. Il s’arrête sur un chemin de traverse. Nous descendons de l'automobile. Il sort un revolver et me fait avancer dans les taillis. Je stoppe devant une fosse fraîchement creusée. J'ai compris. Mon voyage s’arrêtera là. Une balle de 6.35 dans la nuque...
Je me réveille en sursaut et pris de panique.
Il me faudra cinq minutes pour me souvenir. Le stylo, les coupures de presse, et l'imagination a fait le reste...
Quelle horrible histoire ! Et ce cauchemar était d'une telle précision que j'ai vraiment eu l'impression de vivre chaque détail de ce fait divers sordide !
Le lendemain, je ne regarde plus le stylo avec les mêmes yeux. Et si mon rêve était vrai ? Et si le Waterman m'avait « parlé » ?
Mon vendredi sera troublé par cette idée.
Samedi matin. Je prends ma voiture et vais dans le Bois. Mentalement, je refais le trajet, incroyablement clair dans le souvenir de mon rêve.
Je m'arrête là où la Peugeot antique avait libéré ses occupants pour leur funeste balade.
L'endroit est toujours aussi inhospitalier. Personne n'est venu ici depuis des années, c'est certain.
Je suis troublé. Troublé et soudain pris d'un doute affreux.
Je cours à ma voiture, prends la pelle pliante de l'armée américaine que mon père trimbalait où qu'il aille...
Je creuse. Comme un dément.
Je ne sens ni mon dos, ni mes mains. Le trou fait bientôt cinquante centimètres de profondeur quand la lame bute sur un point dur. A genoux, je dégage petit à petit, à doigts nus, ce qui ne peut être qu'un crâne.
L'effroi est total.
Je rebouche le tout et fonce chez moi.
Je me lave les mains dix fois, coupe les ongles à ras, puis les baigne dans l'alcool à 90 degrés...
Ce stylo est maudit !
Je reprends les coupures de journaux.
Elles ont dû être recueillies par le successeur du banquier indélicat et entreposées puis oubliées dans « ma » petite table...
Je reprends la boîte du stylo, examine le mode d'emploi en quête d'une information, ou d'un indice... Rien, à part ce nom et cette date. Urban Jesech, 2 août 1924.
J'ai entre les mains le stylo d'un assassin.
Urban Jesech.
Est-ce seulement le nom de celui qui a oublié ce stylo dans le bureau du banquier ?
Je décide de donner une chance à ce stylo qui n'a de fait jamais été utilisé. Il deviendra le mien. Je change la poche de caoutchouc, je choisis une encre bleue, tirant sur le noir, et je laisse la plume écrire sur le papier.
Lorsque je me relis, une demi-heure plus tard, les premiers mots sont :
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Jean Buchser
"Pour progresser, ne cherche pas à dépasser ton voisin, mais dépasse-toi"
-
- Prussian blue
- Messages : 1541
- Enregistré le : 19 juin 2009 12:34
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Les stylos anciens sont chargés d'histoire et cet aspect m'a toujours fasciné. Celle ci à la limite du fantastique se lit agréablement. 

- OldFrog
- Membre disparu
- Messages : 1545
- Enregistré le : 16 janv. 2012 13:20
- Localisation : Neuillly-Plaisance (93)
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
On t'a reconnu Stavisky !!!
Jolie petite anecdote. J'espère que la petite table est sympa aussi !

Jolie petite anecdote. J'espère que la petite table est sympa aussi !
Modifié en dernier par OldFrog le 04 mars 2013 14:19, modifié 1 fois.
Louis
___________
" Du mot écrit, je pourrais remonter à la main, au muscle, au sang, à la pulsion, à la culture du corps, à sa jouissance" (Roland Barthes, Variations sur l'écriture).
___________
" Du mot écrit, je pourrais remonter à la main, au muscle, au sang, à la pulsion, à la culture du corps, à sa jouissance" (Roland Barthes, Variations sur l'écriture).
- jva
- Modérateur M.D.
- Messages : 8873
- Enregistré le : 07 janv. 2011 12:59
- Localisation : Nantes
- Contact :
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Merci pour l'histoire !!
- bebe
- Baystate Blue
- Messages : 3243
- Enregistré le : 15 janv. 2011 14:22
- Localisation : Haut Gard, France.
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Quelle imagination!
Cela paraît incroyable, on veut des preuves photographiques.
Cela paraît incroyable, on veut des preuves photographiques.
Bon, je vous laisse, je suis invité à dîner !


Pour la retraite, la plume est moins utile que la tondeuse à gazon, (Daniel Pennac). Hélas !


Pour la retraite, la plume est moins utile que la tondeuse à gazon, (Daniel Pennac). Hélas !
-
- Asa Gao
- Messages : 131
- Enregistré le : 15 déc. 2012 20:47
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
une histoire comme je les aime, qui mélange réel et imaginaire dans des proportions que chacun pourra évaluer comme son humeur le lui dicte, et qui suscite joie et horreur.
Merci
Merci
- DonDiego DeMille
- Prussian blue
- Messages : 1224
- Enregistré le : 05 nov. 2009 05:09
- Localisation : Angoulême
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.

DonDiego DeMille N#110
La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer
La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer
- Artney
- Asa Gao
- Messages : 104
- Enregistré le : 02 févr. 2013 18:39
- Localisation : PAU
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
écrire, écrire...des histoires, les publier...moi je n'ose pas. J'aimerai bien. J'aimerai bien raconter l'histoire de ma maison. Son histoire, sa construction, sa reconstruction. Bon.
Belle nouvelle, c'est vrai que certains des objets qui nous entourent sont chargés d'histoire, de faits, de vie....que l'on ne connait pas.
Bonne soirée
Belle nouvelle, c'est vrai que certains des objets qui nous entourent sont chargés d'histoire, de faits, de vie....que l'on ne connait pas.
Bonne soirée

- Marsu
- Baystate Blue
- Messages : 2853
- Enregistré le : 20 oct. 2011 20:12
- Localisation : Strasbourg
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Ah ! Ce fameux Bois de Boulogne qui hante les esprits... un fameux bois dans lequel on taille encore les meilleures histoires ! 
Bien narré - Merci pour le partage.

Bien narré - Merci pour le partage.

Merci à Alain146, regretté membre
, d'avoir réuni ces sympathiques dédicaces...

Il est difficile de vaincre ses passions et impossible de les satisfaire.
« Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres. »
« Plus le champ de la pensée s'élargit, plus la patience et la tolérance augmentent. »
Ostad Elahi
_____________________________________________________
"Le doute est le commencement de la sagesse." - Aristote



Il est difficile de vaincre ses passions et impossible de les satisfaire.
« Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres. »
« Plus le champ de la pensée s'élargit, plus la patience et la tolérance augmentent. »
Ostad Elahi
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- Mael
- Baystate Blue
- Messages : 2569
- Enregistré le : 04 sept. 2010 13:09
- Localisation : Herblay, Val d'Oise, France
- Contact :
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Bonne nouvelle !Artney a écrit :écrire, écrire...des histoires, les publier...moi je n'ose pas. J'aimerai bien. J'aimerai bien raconter l'histoire de ma maison. Son histoire, sa construction, sa reconstruction. Bon.
Belle nouvelle, c'est vrai que certains des objets qui nous entourent sont chargés d'histoire, de faits, de vie....que l'on ne connait pas.
Bonne soirée
Vous avez des stylos et un sujet. Il suffit d'un carnet et de le noircir, au gré de votre envie, sans jugement. Quand ce sera prêt, vous le saurez.
- JeanB
- Baystate Blue
- Messages : 2425
- Enregistré le : 26 juil. 2011 06:47
- Localisation : Région parisienne
- Contact :
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Parfaitement d'accord Mael ! A vos plumes !Mael a écrit :
Bonne nouvelle !
Vous avez des stylos et un sujet. Il suffit d'un carnet et de le noircir, au gré de votre envie, sans jugement. Quand ce sera prêt, vous le saurez.

"Pour progresser, ne cherche pas à dépasser ton voisin, mais dépasse-toi"
- Artney
- Asa Gao
- Messages : 104
- Enregistré le : 02 févr. 2013 18:39
- Localisation : PAU
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Pour tout dire, je me suis même procuré un beau cahier....il a un an!
Mais je sens que votre compagnie va contribuer à bientôt plonger dans l'abime
merci de vos encouragements,
Et encore bravo pour cette nouvelle
Mais je sens que votre compagnie va contribuer à bientôt plonger dans l'abime

merci de vos encouragements,
Et encore bravo pour cette nouvelle

-
- Membre disparu
- Messages : 2593
- Enregistré le : 05 oct. 2021 14:24
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Bonjour,
Je déterre cette nouvelle, momifiée en son sarcophage datant de 2013..............
Quel talent, Jean !
Chapeau, l'artiste............ 
Je déterre cette nouvelle, momifiée en son sarcophage datant de 2013..............
Quel talent, Jean !



- benji.57
- Baystate Blue
- Messages : 1621
- Enregistré le : 25 mai 2021 08:31
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Merci pour le déterrage que j'ai pris plaisir à lire ! Bravo à JeanB et effectivement, on a envie de voir des photos lol.
- Mrs Hobie
- Baystate Blue
- Messages : 3318
- Enregistré le : 20 mai 2015 13:42
- Localisation : Presque à l'ouest !
- Contact :
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Merci pour cette lecture fort sympathique, j'espère qu'elle ne me donnera pas de cauchemars



-
- Midnight Blue
- Messages : 230
- Enregistré le : 03 oct. 2021 11:28
- Localisation : Perpignan
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
Merci! C’est terrible car il y a de vraies pépites sur ce forum j’aimerais tellement avoir le temps de tout lire! Pour saluer ton idée, j’aimerais déterrer les mardis ordinaires…..mais je n’ose pas! J’ai l’impression que rajouter un commentaire serait un sacrilège

- Mrs Hobie
- Baystate Blue
- Messages : 3318
- Enregistré le : 20 mai 2015 13:42
- Localisation : Presque à l'ouest !
- Contact :
Re: Une nouvelle, juste pour s'amuser.
oh non, ça ferait remonter Alain (et Serge, entre autres
)

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