

Un peu jauni sur les bords, un peu plissé aussi :

J'ai assez souvent de ces élans envers les papiers qui aiment le stylo-plume !
Ils me donnent, je le crains, l'air du ravi de la crèche.



Vous penserez certainement que j'ai franchi un cap supplémentaire et que j'ai grillé un plomb : que vais-je m'extasier ainsi pour ce vieux bloc de papier recyclé et quadrillé de 56 gr/m² ?
Je l'ai retrouvé au fond d'un tiroir, sans me souvenir l'avoir un jour acheté.
La référence au Web ainsi qu'au Médium Interactif par Numérisation d'Informations TELéphoniques via le 3615 MONOP me laisse supposer que la période de commercialisation remonte au début des années 90.
J'avais une idée plutôt négative du papier recyclé lorsqu'il s'agit d'y écrire au stylo-plume, mais là, ces très vieilles feuilles jaunies sur les bords m'impressionnent par leur capacité à absorber l'encre quasi immédiatement, sans fougèration et même en accentuant la précision du trait de plume.
Ce papier marqué par le passage du temps m’enchante : il m'est agréable au toucher, à l'écriture et à l'observation du tracé de l'encre déposée.


Bon, par contre, pour le respect de la couleur de l'encre et l'optimisation de l'effet d'ombrage, il vaut mieux écrire sur autre chose :

Nota : ces feuilles sont précieuses, alors je n'y ai pas rédigé le premier jet de cette revue … D'ailleurs, c'était dehors, vers 18h30, sous influence houbloneuse peut-être, une mission pour mon nouveau carnet de la Compagnie du Craft :
