Le Dion est né l’année de la disparition du Pharo (avec lequel il a un petit air de famille) … 2009 pour ceux qui n’ont pas lu l’excellente présentation du "Pharo" parue il y a peu sous cette même rubrique.



Pourquoi « DION », je n’en sais fichtrement rien, un designer Pelikan, grand fan de Céline ?
Peut-être en l’honneur de Dion, petit village sur les hauteurs de Meuse, en province de Namur (Belgique) ?
Bref, il se fait discret et sa carrière sera éphémère, il n’atteindra jamais le top des ventes du catalogue Pelikan. Pourtant, il est original de par sa forme, un corps cylindrique de 9,8mm sur une bonne partie qui s’évase à 12,8mm jusqu’à la section pour ensuite replonger à 9,4mm à la fin de celle-ci. Il alterne le plastique (les parties blanches) et le métal (les parties « champagne »). Cette alternance en font un stylo ni trop lourd, ni trop léger, il pèse 16g (le Pharo est à 38g).
Original également de par la forme de son clip atypique avec cette fixation au capuchon au moyen d’une vis TORX (?). Cela m’a fait penser directement à une autre marque allemande établie à Hambourg.

La plume est connue, c’est celle qui équipe le modèle « Pura ». Cette plume aux épaules plus arrondies qu’à l’accoutumé est robuste et fiable. Elle procure une bonne glisse, associée à un bon débit mais sans souplesse. Bref, la plume idéale pour nos « students ».
L’encliquetage du capuchon est ferme et de ce fait, il ne risque pas de faire l’école buissonnière dans un fourre-tout (qui porte bien souvent son nom).
Deux couleurs étaient disponibles, blanc ou noir.
Deux tailles de plume : M ou B.





Il paraît que le designer Pelikan est passé très près de la correctionnelle avec cette agrafe


Comme le Pharo, il sait faire le poirier

Bref, un stylo entrée de gamme (il s’affichait à 35€ dans le catalogue 2009) sans grande ambition, mais aux finitions sérieuses et à la plume « correcte ». Si vous en débusquez un, n’hésitez pas, ils sont plus discrets que certains E.L. ou autres E.S. mais restent nettement moins onéreux (ouf on évite le piège ...)



ps : A mon humble avis, ce stylo reste une erreur du marketing Pelikan, dans la gamme M620 Series City, coincé entre le Berlin, Madrid ou N-Y, ce Dion, comme le petit village namurois évoqué plus haut, aurait pu faire mieux … ou alors, il ne fallait pas de vis TORX sur l’agrafe.
