car on dit de source sûre que certains lieux commerciaux sont dangereux pour nos âmes pourtant pures.


Ainsi, quand j'ai acquis ce Conklin Duraflex, pour une cinquantaine d'euros sur un grand site occidental, j'ai senti souffler dans ma longue chevelure, le vent glacé du pêché.

Ce stylo de 14 cm de long fermé, se différencie du Duragraph par ses marquages. C'est une "série limitée" de 1898 exemplaires, 1898 étant l'année de création de la société du même nom.
Ce modèle transparent peut être alimenté par cartouche, convertisseur, ou pipette.
Il est livré ici avec une plume M, ce qui était bien spécifié dans l'annonce, mais on le voit partout avec une plume Omniflex (que je possède déjà).
Imageons nos propos.
Le stylo sur sa sur-boite spéciale.

Avec un Duragraph ordinaire (c'est le même stylo).

En morceaux. Convertisseur et bloc-plume se dévissent aussi.

Avec un Majohn C1 (dont il est le plus proche) et un Twsbi D 580.

La plume M.

Les marquages.


Le joint torique qui permet un remplissage direct.

Notices.

Et il écrit.

Conclusion :
Je ne suis pas d'ordinaire un amateur des plumes Conklin, mais ici cette plume "Duraflex" se comporte avec douceur et son débit est constant (Benjamin aussi).
Le stylo a une bonne finition et ses alimentations diverses en font un must pour les plus tordus d'entre vous.
J'ai fait purifier et bénir le stylo par un curé de ma connaissance.
Conklin a sorti toute sa gamme en version "démo".
Il fait chaud et humide.
Merci d'être encore là malgré cette impulsion commerciale inqualifiable.