Quand j’entends prononcer le mot « Faro », je pense directement à cette bière mondialement reconnue par tous les « Kets des Marolles ». Mais je ne crois pas que les ingénieurs de chez Pelikan avaient la même imagination lorsqu’ils ont établis les premières esquisses de ce nouveau stylo.
De plus, il s’appelle Pharo. Pour Pharos, l’île de l’Egypte Antique, pour la coiffe des Pharaons ?
Je n’en ai pas eu confirmation mais cette piste est plus plausible que celle de la lambic Lindemans.
Le Pharo ou P72 est un stylo peu conventionnel de part sa forme, rien à voir avec la gamme Souverän et son agrafe « bec de pélican ». On part d’un corps de 9mm s’évasant jusqu’au bout du capuchon pour finir à 16mm de diamètre, en continu sans décrochage entre ceux-ci. Le corps et le capuchon (à visser) sont en métal de finition Alu mat.
35gr sur la balance, 17 pour le corps, 18 pour le capuchon, autant vous dire qu’il est déconseillé de poster ce dernier !
Il s’alimente uniquement par cartouche, mais quelques convertisseurs seraient compatibles (Pelikan, Conklin, Kaweco).
Le Pharo est entré dans le catalogue Pelikan en 2001 pour la modique somme de 24€, il en sortira en 2009. Une seule taille de plume (M). Il existait également en bille (K72) et roller (R72).
La plume est une des plumes « standard » que Pelikan utilise sur ces modèles premier prix, on la retrouve sur le Jazz (modèle dans le catalogue actuel).
A peine la cartouche percutée et l’encre est déjà au bout de la plume et prête à l’emploi.
Pas de grandes sensations, une glisse moyenne à bonne, un débit dans la moyenne et pas de souplesse mais elle fait bien son job.
Stylo tout acier (section comprise) = risque de glissade !!!
De plus, comme dit plus haut, pas de décrochage entre le corps et le capuchon vu de l’extérieur, … cela se paye à l’intérieur. Le décrochage + le pas de vis du corps associés à une section très courte risquent de faire grincer des dents / doigts.
Vous voila prévenus.
Avec un M205
Alors, Pharo ou Faro ? Les deux avec modération
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C'est bien connu, chez Pelikan, on préfère le bord de mer que les massifs enneigés