
Comme tous les vélins, le papier est lisse et très doux. Son blanc immaculé et sa texture fine "accroche" très facilement l'encre qui se dépose en traits réguliers et bien délimités. Il n'y a aucune trace de fougération ou de passage de l'encre au travers du papier (bleed-through). Un papier "efficace" qui laisse parfaitement s'exprimer l'encre qui peut renvoyer toutes les nuances de sa couleur.
Dommage que pour cet essai je n'avais que des nuances de bleu prêtes à l'emploi.

Recto :

Verso :

Pilot Heritage 912 FA, Iroshizuku ama-iro
Matthieu Faivet Particule Slim avec Bock 250 acier F, Sailor Manyo yomogi
Matthieu Faivet Invictus Slim avec Bock 250 1.1,
Conklin Duragraph, Rohrer & Klinger verdigris
Ci-dessous des photos à la lumière naturelle. Le ghosting est quasiment imperceptible, avantage d'un papier en 80 g/m² par rapport à un papier plus léger.
- Posée sur une feuille de papier blanc :

- Posée sur une feuille de papier avec un texte écrit :

Toutefois, le poids de 80 g/m² n'en fait pas un papier particulier comme peuvent l'être les papiers avec un grammage inférieur. Ce n'est pas non plus un Optik Paper avec sa texture ultra lisse. Mais c'est un beau papier "classique".
Mais pour moi, c'est une belle découverte d'un papier d'excellente facture (pour mon niveau) qui permet un beau rendu de l'écriture au stylo-plume pour un prix qui tout à fait raisonnable.

Les blocs existent en A5 et en A4 et sont fournis avec un guide ligne et une buvard, geste modeste mais qui dénote d'une certaine attention pour le soin que l'on aime apporter à l'écriture.
Grand utilisateur de Fabriano Traccia, j'avoue que je n'aurais pas réellement d'emploi spécifique à offrir à ce papier. Je vais donc très certainement le convertir en carnet pour remplacer le Moleskine (pas vraiment adapté au stylo-plume) où je conserve mes haïku.
