J'essayais d'avoir une écriture équilibrée, à défaut d'être jolie, les prises de notes étant souvent peu propice à la calligraphie.
Puis plus rien jusqu'à l'achat de ma première vraie plume, une Caran d'Ache Ecridor. Elle fonctionnait mal, je l'ai laissée au fond d'un tiroir pendant quelques années. Puis j'y suis revenu (pas à mon Ecridor, mais au stylo plume en général).
Et là, ma pratique tenant plus du plaisir que de la nécessité (pour l'essentiel), je me suis efforcé de reprendre une écriture cursive (on disait "attachée" chez nous) que j'avais abandonné en sortant de l'école primaire.
Du coup, ça a été un apprentissage long et parfois décourageant, jusqu'à ce que j'arrive à avoir une écriture à la fois pas trop déséquilibrée esthétiquement parlant et compréhensible par des tiers.
Le défi du moment, c'est d'améliorer certaines lettres qui restent assez médiocres, et de réussir à écrire lentement. Vraiment lentement, pour essayer de maîtriser chaque trait. Je grimpe, mais l'échelle est bigrement haute

Donc oui, la calamophilie a eu (et a encore) une influence considérable sur mon écriture.