voire d'inutile. 
Ainsi qu’il est marqué dans l’écrin (impression sur satin, s’il vous plaît
!), il s’agit d’une opération conjointe entre la marque et le grand cristallier français, très probablement des années 60, et visant sans doute à re/conquérir le marché haut de gamme des instruments d’écriture. Ce n'est qu'une hypothèse que je formule, car les sources d’info sur internet sont rares (ici et ici par ex.). Il faudrait avoir accès aux archives de Daum pour en savoir plus …
Quoi qu'il en soit, l’objet est clairement dans la mouvance de son époque
: plastique noir, corps à trois parties qui se vissent, feed en plastique, plume or semi-capotée. 
À tel point que je lui trouve quelques ressemblances avec le Parker 45, tant par les dimensions à la section que par le noir brillant du plastique :
Le système d’alimentation en revanche m’a l’air moins brillant que sur les 45
:D’abord parce que les cartouches VisorPen 7 évaporent facilement (plastique poreux ?
) et qu’elles ne courent plus les rues ; ensuite, et surtout, parce que le percuteur en plastique me semble fragile , 
notamment pour les opérations de nettoyage …
Comment écrit- il, alors ?
Je dois dire que le flux est assez régulier, malgré quelques difficultés parfois au démarrage ( « chapeau » non étanche ?), et que le débit suit assez bien, même si ce n’est pas le stylo le plus juteux que je possède.
Pour l’anecdote, après avoir chargé la cartouche et reposé le stylo dans sa base avant de prendre des photos, quelle n’a été ma surprise en voyant une belle giclée d’encre fuser littéralement du socle !
Je me suis dit que les carottes étaient cuites et que la plume était irrémédiablement fichue
: eh non, après inspection, j’ai trouvé un trou d’aération bien caché dans le socle, comme dans les capuchons vintage 
! Certainement une histoire de différence de pression entre le corps du stylo et le socle, mais quelle surprise !La plume est agréable : une bonne glisse, un peu de souplesse et une pointe de variation de trait qui ne gêne pas à l’écriture rapide. Le stylo sait produire de jolies nuances même avec des encres simples (ici, en pelikan 4001 turquoise sur Optik paper).
Dans l’ensemble, et contrairement aux a priori défavorables que j’avais (un deskpen ??! des années 60
???? mais pour quoi faire ??? ), ce stylo de bureau me donne du plaisir : je ne pensais pas vraiment m’en servir, et finalement il est presque toujours encré et à portée de main, à côté de l’écran de l’ordinateur, pour une prise de notes impromptu ! Un compagnon agréable pour mes séances de travail et de réflexion 
.
Il écrit bien (toi aussi !) et semble discrètement te rendre service. So what ?!
