Après une semaine d’utilisation intensive, une brève revue pour vous présenter un stylo « connu » et pourtant pas encore présenté sous cette apparence, le Parker 51… Ou plutôt, le « New » Parker 51

Il apparait alors qu’une présentation en comparaison de son ainé, et de l’une des meilleures copies que je connaisse (Wing Sung 601, modèle demonstrator), lui soit un premier abord intéressant… !

3 stylos plumes, 3 systèmes de remplissages, pour 3 usages finalement assez différents… ! Un nouveau Parker 51 à cartouche et plume fine, rigide à souhait, et parfaite pour un certain nomadisme ; un ancien Parker 51 Aerometric, à plume oblique large présentée précédemment, débit agréable et une relative souplesse, nécessitant pour s’exprimer un peu de temps (et un papier d’une certaine qualité) ; et un Wing Sung Vacumatic, « tout terrain », avec une plume en acier fine précise et une charge en encre suffisante pour tenir une semaine sans souci (et qui permet d’écrire sur des feuilles de papier carbone, a fortiori avec une encre waterproof type Noodler HoD, c’est une réponse plutôt sympathique aux personnes ne jurant que par les billes


Ce qui différenciera également ces 3 stylos « du premier coup d’œil » est leur différence significative de taille une fois le stylo ouvert : En effet, si les 3 stylos ont globalement la même taille une fois ouvert, le nouveau Parker 51 est significativement plus court une fois ouvert. Et le postage, bien que possible, me parait déséquilibrer franchement le stylo vu que ce dernier a été équipé d’un capuchon de poids beaucoup plus important que le Parker 51 originel

En se penchant sur les avantages et inconvénients du Parker 51, je trouve un petit goût d’inachevé à ce dernier. Certes, il ne prétend pas copier son ainé (et heureusement) ! Par ailleurs, son système à cartouche / convertisseur en font un stylo nettement plus pratique en cas de nomadisme, et son capuchon vissant laisse supposer une plus grande durabilité et sécurité !
Et pourtant, deux « défauts » assez désagréables pour qui n’utilise pas ce stylo en permanence : Le capuchon, inspiré du sonnet, présente la même « aération » qui fait sécher la plume (bien que beaucoup moins rapidement grâce au semi-capotage). Il en découle qu’avec l’encre Bleue-Noire de Parker (réputée comme étant assez sèche), le démarrage n’est pas toujours au rendez-vous, et certains « blancs » peuvent survenir, quelque soit le papier avec lequel je l’aie essayé (Fabriano EcoQua ou Traccia, DiaryFlex Hanhemuhle, Clairefontaine, imprimante, …).
Néanmoins, changer d’encre pour une encre un peu plus fluide résoud rapidement (et efficacement) le problème, avec la perte de l’avantage « cartouche facilement changeable ». Il me reste à essayer avec les encres Quink Bleue et Noire pour voir si le stylo préfère ces dernières !

Une autre question peut être son positionnement sur le marché… Ayant pu obtenir ce stylo plume en seconde main à un prix très correct, je n’ai pas de regret quant à son acquisition. Néanmoins, au prix auquel il est actuellement vendu neuf, les défauts que je viens de citer me seraient restés en travers de la gorge…
En comparaison avec le P51 et le WS601, chacun a désormais une place dans ma rotation, et un usage lui étant dédié ! En effet, bien que cousins, leurs caractères et leurs petites spécificités les rend finalement bien différents, et pour cela attachants !

Bref, le nouveau Parker 51 reste un stylo que je recommanderai volontiers, à condition de trouver une encre lui étant compatible et de s’en servir régulièrement ! Ici apparait sa principale limite : Difficile de l’offrir à un néophyte complet vu sa réaction avec certaines cartouches de la marque (au risque de le dégouter par l’apparition de « blancs »), et difficile de l’offrir à quelqu’un de plus expérimenté souhaitant avoir plusieurs stylos encrés en même temps… ! Il reste… à se l’offrir, si l’idée vous tente !

En espérant que la lecture vous a plus, et en vous souhaitant une bonne journée à tous !
Scram’