En français, même après plus d'un siècle, les fameuses règles transposées du Japon ne sont pas nécessairement comprises par tous de la même manière.
Et puis il y a la licence poétique ...
Essentiellement, il s'agit de courts poèmes de 17 vers présentés sur 3 strophes 5-7-5.
L'idée est de faire passer, avec un apparent détachement, la précarité de l'existence, souvent liée à la nature et à la saison.
Le texte comporte nécessairement une césure, qui peut être allusive (personnellement, je la marque d'un tiret).
Le mot suggérant l'époque apparaît plutôt à la première strophe. Au Japon, il existe un mot pour désigner les haïkus "libres", dont l'objet s'affranchit des notions de saisonnalité et de nature.
Dans mon esprit, en ouvrant ce fil, il s'agissait essentiellement d'utiliser nos stylos-plume ; Comme cela passe par une photo, on peut, si on le souhaite, en profiter pour illustrer le texte d'un dessin ou d'une photographie ou montrer l'image qui a servi l'inspiration.
Chacun fait donc comme il le veut, évoquant ce dont il a envie, si possible en conservant les trois strophes et dix-sept vers (ou sons) et, bien sûr, en utilisant un stylo-plume.