
À l’époque, l'allure générale du stylo m’avait séduit, mais j’étais resté circonspect quant de la forme peu ordinaire de la section. Je craignais qu’elle ne fût pas ergonomique.
Après un essai concluant réalisé grâce à notre ami Azysron, la crainte fût levée ! Dois-je te remercier, Azys ?

Bref, il y a quelques semaines, comme Creatorcom, mais sans pour autant nous être concertés, j’ai craqué !

Par contre, là où Didier joue l'extrême sobriété d'un splendide noir mat, j'ai pris le risque, dans un moment de folie sans doute, d'une résine à tout le moins colorée et chamarrée !
Il y en aura donc pour tous les goûts !

Je ne répéterai pas tout ce qui a déjà été bien écrit par les uns et les autres sur ce modèle, mais souhaite simplement vous présenter quelques images du Momento Zero dans sa déclinaison « Hawaïenne », équipé d'attributs argentés.


Il est numéroté (n°1854 pour le mien), j’ignore toutefois s’il s’agit d’une production limitée ou simplement d’une incrémentation de la série.

C’est un stylo léger, que l’on pourrait classer dans les tailles moyennes à moyennes-supérieures, comparable à un 146 ou à un Etruria ou, en un petit peu plus dodu quand même, à un Centennial, à un M800 ou à un Léman.
Ce modèle est fabriqué entièrement en résine, mais des versions existent en celluloïd.
Il s’agit donc ici de la finition dite Hawaii, qui décline, comme en tranches, des reflets largement turquoises, mais aussi bleus, violacés et marbrés capuccino.




Le capuchon est légèrement translucide et accueille une agrafe légèrement flexible, tout à fait utilisable et équipée d’une roulette, comme Montegrappa le faisait pour ses stylos par le passé.



Le corps, lui, reste opaque. Il accueille une cartouche ou un convertisseur, lequel présente la particularité de pouvoir être également actionné à son extrémité, sans séparer le corps de la section, en dévissant simplement le bouchon qui termine le corps ; Deckard l’avait bien montré sur sa vue en éclaté.

Comme Creatorcom, je trouve cependant plus aisé de remplir le convertisseur en dévissant classiquement le corps de la section.
La section à une forme habituelle pour la marque, mais que j’ai rarement rencontrée en dehors. La prise en main est tout à fait agréable pour mes habitudes, mais j’imagine sans peine qu’elle puisse déplaire, voire ne pas convenir du tout à d’autres scripteurs.

Comme Deckard l’avait déjà précisé en son temps, la plume acier, probablement d’origine Jowo, fait bien son boulot. Elle n’est certes pas exceptionnellement souple, mais le trait est précis et les sensations agréables lors de l’écriture.


Le conduit semble également emprunté à Jowo et remplit correctement son office avec un débit modéré à moyen (4/10 env.).

Avec un tel assortiment de reflet, les calamophiles qui, comme moi je l’avoue, sont tentés d’assortir leur encre à la couleur de leur stylo auront le choix !

Personnellement, j’ai retenu, pour ce premier encrage, l’Iroshizuku Kon-Peki qui me semble très bien lui convenir ! Qu'en pensez-vous ?

Merci de votre attention !
