Je comprends tous les arguments cités plus haut; mais mon seul "vintage" est un MB 144 des années 50, qui me renvoie à mon adolescence. Une époque troublée qui a marquée mon destin et toute ma vie... Mais trêve de nostalgie ! Ce stylo est en celluloïd et j'ai toujours un peu peur lorsque je lui fait sa toilette. Je l'ai acheté à Fountainbel (Francis) et il est superbe : je voulais goûter à une plume flexible. C'est amusant, mais ça ne me correspond pas. Je le garde cependant, parcequ'il est beau et doux au touché. J'aime moins son joint de piston en liège (je le stock plein d'eau).
Lorsque j'achète un stylo, certes sa forme est importante, mais l'essentiel - de très loin - en est la plume.
Un stylo est fait pour écrire et je veux une plume qui me corresponde.
Puis vient la matière du corps.
L'ébonite est sympa, mais elle vieillit mal parait-il. Comment trouverais ce stylo dans 50 ans ?. Mon seul stylo en ébonite est laqué d'urushi, ce qui semble résoudre le problème.
Le métal m'attire, mais, à la réflexion, s'il prend un coup il restera marqué (j'ai toujours un peu peur pour mon Optima en
sterling silver
Non, ma matière de prédilection est et reste le plastic dur (et probablement cassant), qui supporte les lavages prolongés et n'attire pas l'attention. Et si un choc le brise, Eh bien : on change la pièce, et voilà !
J'ai eu un stylo - 2 en fait - en fibres de carbone. Ce matériau me plait par son aspect, sa légèreté et sa grande robustesse. Je regrette quelque fois d'avoir laissé s'enfuir mon Delta Extrema, le plus réussi des Delta
à mes yeux.
Une autre matière qui me conviendrais serait le titane, pour les mêmes raisons de robustesse et de légèreté.
Le bois peut être magnifique, mais il me donne l'
impression d'être fragile et un peu lourd.
Voilà... Ce n'est donc pas pour rien que mes plumes préférées s'habillent de plastic !
Take care of you and stay home ! 