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Prospectant sur les sites vendeurs de cette marque, j’ai globalement été séduite par la ligne originale des stylos, et surtout par la particularité qu’ils partagent tous : ce sont ces eyedroppers.
Ma collecte d’exemplaires de stylos-plume répond entre autre à cette logique : un peu de tout !
Il me fallait donc un eyedropper, et si possible moderne, afin de ne pas m’embêter avec des bricolages ou des réparations approximatives rendant inutilisables le stylo au quotidien. L’accueil d’un Opus 88 s’est ainsi imposé à moi l’an dernier.
Mon choix s’est arrêté sur le modèle Koloro, en version beige.
Les photos qui vont suivre vont à elles seules vous faire comprendre ma motivation !
Je n’ai pas été déçue en le recevant enfin. Avec sa mise particulière, il se démarque de mes autres stylos généralement plus sobres.
Quelques informations
Opus 88 est une marque taïwanaise. Au départ, c’est un fournisseur OEM/ODM, c’est-à-dire qu’il produit, voire conçoit, des stylos pour d’autres marques. Je ne suis pas assez calée dans ce domaine pour savoir détecter quels modèles cette société a pu produire.
Depuis 2 ou 3 ans, elle produit et diffuse des stylos sous sa propre marque « Opus 88 ». J’imagine que c’est pour se démarquer franchement de l’ensemble des instruments avec convertisseur ou à piston qu’elle a choisi de créer ces eyedroppers.
Ce Koloro est en acrylique translucide d’un bleu plutôt sombre, associé à de l’ébonite beige répartie sur le capuchon et le bouton vissant. Légèrement mouchetée et douce, elle me fait vraiment penser à du liège.
Le capuchon est agrémenté d’un clip en acier chromé, festonné sur son contour. La marque « Opus 88 » est gravée sous l’agrafe.
Sur le corps, une fine bague chromée fait démarcation avec le bouton vissant. Ce n’est pas un piston, on ne l’actionne pas lors du remplissage. Il faut par contre le dévisser pour écrire et régler le débit : l’air qui passe alors permet à l’encre de s’écouler.
Le stylo est muni d’une plume acier Jowo n°5, choisi en B en ce qui me concerne.
Si elle avait eu plus d’ampleur, cela aurait été encore plus joli, mais elle fonctionne parfaitement telle qu’elle est !
Le stylo est livré avec sa pipette : un joli conduit de verre muni de sa poire rose !
Un mini mode d’emploi illustré accompagne le tout.
Le principe de l’eyedropper est de remplir directement le corps du stylo d’encre.
Il suffit donc de dissocier le corps de la section et de l’abreuver d’encre grâce à la pipette. L’ensemble du corps faisant office de réservoir, ce type de stylo a généralement une grande contenance et donc une grande autonomie.
Le Koloro contient a minima 2 ml d’encre. Il peut même en contenir un peu plus ... mais j’ai préféré ne pas le remplir à ras bord pour mes premiers tests.
J’étais dubitative sur la praticité de la pipette, mais elle se révèle en fait aussi simple d’usage que d’aspect. Un « slurps » ramène environ 2 ml d’encre que l’on peut ensuite instiller dans le corps. J’ai testé un remplissage à la seringue : c’est franchement moins pratique, pour la simple et bonne raison qu’il faut, à un moment ou un autre, utiliser ses deux mains pour actionner la seringue ... Et le corps du stylo, avec quelle main on le tient, hum ?
À l’usage également, la pipette est très pratique à nettoyer, beaucoup plus qu’une seringue. La poire s’enlevant du conduit en verre, il est enfantin de rincer l’un comme l’autre.
Écriture
Le stylo est agréable à ma main. Rien ne me gêne, avec un volume et un poids qui me conviennent. Sa plume B glisse avec régularité, dotée d'une présence sonore sympathique. Elle a du répondant, en collaborant fermement au geste d’écriture.
Je ne peux pas comparer avec beaucoup de plume. La seule plume B de qualité jusqu’à lors en ma possession était celle de mon Capless. Et bien, je vous l’avoue : je préfère la glisse du Koloro ! Je trouve celle du Capless finalement mollassonne et son chuintement m’agace un peu. Bouh !
Mon bémol à ce stylo est le capuchon vissant à 3,5 tours. C’est loooooooooooooog, très très loooooooooooooooooong !
Peut-être que le mécanisme d’eyedropper justifie cette précaution ... Je ne sais.
Un stylo à réserver donc à de très loooooogues séances d’écritures : une fois rempli et décapuchonné, vous pouvez écrire des pages et des pages jusqu’à ce que vos neurones déclarent forfait !
A cette réserve près, ce Koloro a passé haut la main sa période de rodage. Il reste encré à portée de main depuis plusieurs semaines, et je l'active dès que l’occasion se présente.
Je remets ici le lien Opus 88, indiqué par xcomm dans la revue du Demostrator citée au début.
http://www.jingi.com.tw/










