

Je donne ici quelques uns des poèmes de dame Sano no Otagami. Certains des poèmes d'amour du Man'yōshū me touchent beaucoup car ils sont écrits par des poètes anonymes et expriment des sentiments très purs et émouvants. J'en donnerai un exemple accompagné d'un hommage en haïku par la suite. Dernière petite précision, à cette époque, le genre de prédilection est le tanka composé de cinq vers, le haïku ne viendra que par la suite peu à peu et se fixera comme forme majeure qu'avec Bashô au XVII° siècle. La traduction est de René Sieffert, grand spécialiste de la littérature japonaise du moyen-âge à nos jours, à qui ont doit de très nombreuses transmissions d'oeuvres majeures dans notre langue.
