Merci Noon

Que Balzac continue à nous inspirer dans nos petites aventures quotidiennes...
Merci Misko pour ce retour sur expérience illustré et poétique !Misko a écrit : ↑01 nov. 2019 17:43 Le ponceau absolu n’existe que dans mes rêves, mais avec ce Red Dragon, au nom bien peu balzacien, je fais vivre un instant ce tableau de la Comédie humaine.
« J’ai fait quelques rangements chez moi, j’ai mis sur le velours ponceau de la belle table tout ce qu’il me fallait pour t’écrire en songeant à ma nouvelle position. »
Oui, Noon, j'éprouve la même impression depuis toujours : Balzac est certes grand narrateur et un dialoguiste comme le roman en compte peu, mais il est d'abord ce poète qui nous fait vivre en une simple phrase tout un monde vibrant. Je me rappelle d'avoir senti l'odeur de cire des meubles en lisant La Rabouilleuse. Le rouge ponceau de Misko fait partir de ces enchantements et je lui sait gré d'avoir ouvert ce beau sujet grâce auquel j'ai repris la lecture à peine entamée il y a longtemps des Mémoires de deux jeunes mariées, avec un grand bonheur. J'ai presque terminé cette relecture lecture sous le signe de ce rouge profond à l'emblème des inquiétudes amoureuses des deux héroïnes. Et si comme le dit Misko, le rouge ponceau n'est peut-être qu'un idéal né de la lecture, c'est encore mieux puisque Balzac a ainsi eu le pouvoir de faire naître en esprit cette tonalité finalement aussi mystérieuse qu'une île dont sans cesse on approche sans jamais l'atteindre.noon a écrit : ↑01 nov. 2019 18:39 Félicitations pour la ténacité et l'originalité de la démarche !
Que cette phrase est belle ... je suis toujours aussi fascinée par le pouvoir de Balzac à me plonger avec quelques mots dans une ambiance, à faire naître des images, des sensations. Cette simple phrase est apaisante.
Merci beaucoup de cette précision Fabrice !
Littré est mon chouchou : il fourmille de proverbes que l'on ne connaît plus, de mots au charme désuet, c'est un bain d'immersion dans la France du XIXème siècle.
Ah merci !Fabrice a écrit : ↑06 mars 2020 20:49
Littré est mon chouchou : il fourmille de proverbes que l'on ne connaît plus, de mots au charme désuet, c'est un bain d'immersion dans la France du XIXème siècle.
On y découvre des professions, des noms d'outils ou de fruits oubliés aujourd'hui et bien d'autres choses...
En ligne, il ne coûte rien et il a une fonction indispensable à celui qui aime muser : Le mot au hasard.
C'est sioux !Littré a écrit : préopiner
(pré-o-pi-né) v. n.
• Opiner avant quelqu'un. Je suis de l'avis de celui qui a préopiné.
Quel mot efficace !Littré a écrit : frayon [2]
(frè-ion) s. m.
• Nom donné en quelques contrées à l'incommodité à laquelle sont exposés les gens qui vont à cheval sans y être habitués, et qui ainsi se coupent et se meurtrissent. J'ai fait trois lieues à cheval, j'en ai le frayon.
Une belle découverte !Littré a écrit : plique [1]
(pli-k') s. f.
• Terme de médecine. Maladie qu'on observe particulièrement en Pologne, et qui est caractérisée par l'entrelacement et par l'agglutination des cheveux.
Ce n’est pas la mort du petit cheval !
Et tellement plus chic que d'avoir mal au c...
Alors, remettons-le au goût du jour !
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