
En prévision d’une manifestation artistique de trois jours durant lesquels chaque exposant devait se tenir à la disposition de son public, j’ai commandé ce carnet A5 à spirale dont l’intérêt est d'être personnalisable sur les quatre faces de la couverture.
Pour ma part, j’ai fait le choix économe de ne faire imprimer que la première de couverture, les autres restant blanches.
J’avais l’idée d’associer à ma passion de toujours pour la photographie mon intérêt grandissant pour l’univers calamophilie.
C’était un pari : allait-il être pen friendly ?

La réponse est oui : le papier est correct bien que trop translucide, surtout pour son épaisseur ; Ecriture mono-face conseillée.
Sous la plume, il est doux et moelleux ; Une glisse moyenne mais agréable, même avec les plumes basiques des Jinhao, dont les qualités sont certainement réhaussées par la viscosité élevée des encres choisies.

Car en effet, dans une démarche prosélyte, j’ai disposé sur un guéridon une petite affichette à base de papier vergé et de calque épais (merci grindsel) qui présentait les 4 Jinhao 159 proposés, avec pour choix d’encre :
- Montblanc Lavender Purple
- Sailor Yamadori
- Iroshizuku Tsuyu-Kusa
- Sailor Miruai.


J’ai trouvé que l’expérience était positive, comme avec cette classe de 5e venue en corps constitué le vendredi après-midi : quelques jeunes filles m’ont demandé, enthousiastes, où pouvait on se procurer ces gros stylo plume, mais ce sont bien des garçons qui ont écrit quelques lignes dans le livre d’or, après avoir longtemps échangé entre eux au sujet de la couleur de l’encre.

Compliments enfantins que je trouve touchants :

Je pensais devoir expliquer le fonctionnement d’un stylo plume, mais ça n'a semblé poser aucun souci, même si certaines positions des doigts et orientations de plume se sont avérées bien peu conventionnelles.
Ah si, le dévissage du capuchon n'allait pas toujours de soi.
Il n’empêche, on ne cesse de déplorer le déclin d’usage de nos chers stylos, mais il ressort de discussions enfants-parents que j’ai pu capter qu’ils ignoraient pour certains l’existence même de tels outils.
Cette dame a souhaité utiliser les quatre stylos :

Amusant pour l’amateur de stylos mais un peu frustrant pour le photographe : un groupe de quatre personnes, dans la soixantaine, qui ont flashés sur les Jinhao, ont même voulu me les acheter avant de lancer la discussion autour d’Ali-Baba, puis de Montblanc et Pelikan. Ils sont repartis après avoir eu la gentillesse de laisser ces petits mots dans le carnet, en omettant totalement de jeter un œil à mes beaux tirages photographiques !

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