J'ai un peu cracké.
D'ailleurs, c'est le mot, puisque c'est un Cracked Ice.
J'en ai eu ras le bol de les laisser échapper sur la Baie et de voir le prix s'envoler vers des sommets.
J'en avais vu sur le site de Brian Toynton, mais je voulais en trouver un moins cher.
Et puis, je me suis dit que tant qu'à le payer cher, finalement, autant l'acheter à quelqu'un de confiance.
Donc, je me suis lancé et j'ai acheté ce Conway Stewart 60 Executive Cracked Ice.



Et pour une fois, je me suis fondu (Ah, ah), d'une petite mise en scène, en cherchant un fond en rapport avec le thème.
Le stylo, il faut le reconnaître, est magnifique, bien restauré par Brian. C'est du noir et de la nacre, en fait.
J'aimerais bien savoir, d'ailleurs, comment on fait cette matière...
Il mesure 13 cm de long et est assez épais. Il a une large bande sur le capot, tout pour faire "executive". Il en impose.
La plume est étrange. C'est un Duro, longue, mais à la pointe courte. C'est une fine, voire extra-fine, et trèèèès rigide. On a l'impression d'écrire avec une aiguille. C'est un peu décevant.
Il ne me reste plus qu'à lui trouver une encre qui lui ira bien. Pour une plume aussi rigide, ce sera une Iroshizuku qui l'adoucira.
Et puis, il va falloir l'apprivoiser, car la première sensation en plongeant la plume dans de la Diamine Burnt Sienna que j'ai au bureau, a été assez négative.
Mais une pareille beauté ne peut qu'être sauvage, difficile à dompter...