L’heureuse gagnante du CEKOIDONC du dimanche 21 août que je suis…MERCI JEAN ELIE…à promis en retour des merveilles reçues, un petit test du carnet Banditapple.
Vous aurez pu constater dimanche dernier que mon écriture n’est pas une belle écriture ! Dommage pour vous, vous allez la revoir !
Le carnet que j’ai reçu sans mérite est un carnet noir Saïgon (déjà j’aime le nom) de taille 13 cm x 21 cm, 64 pages, papier 80g sans ligne et sans acide.
Joli carnet discret. La couverture du Banditapple est en carton robuste non glacé sans le moindre marquage. Elle est de couleur noire douce au touché. A la fois suffisamment rigide pour ce tenir et ne pas se déformer et suffisamment souple pour un maniement aisé. Les coins sont arrondis pour le plaisir visuel et le confort en main.


Les 64 pages et la couverture sont assemblées par une couture centrale visible à l'intérieur et à l'extérieur du carnet. Une couture extrêmement bien centrée et dont les points sont parfaitement régulier.

A la première utilisation, il est nécessaire de maintenir le carnet ouvert, puis il s'y maintient bien seul. Pour cette raison refermé il ne prend pas une position bien à plat de lui-même.

Il est mince, environ 5 mm, ce qui permet de le glisser partout

Le papier 80g de fabrication artisanale n'est pas totalement blanc mais blanc cassé, ce qui à mes yeux lui donne plus de charme. Le papier est bien lisse, doux, sans opacité, très bonne tenue.
Le papier n'étant pas du papier recyclé, ne contenant pas de bois (pas la moindre fibre en regardant par transparence), ne contenant pas d'acide, étant bien lisse d'où lui vient cette jolie couleur ?

Sur la page de gauge un essai avec le Pétrarque ébonite gerbée orange, plume F, Herbin Lie de Thé, sur celle de gauche avec la plume calligraphie (une première pour moi) et l'encre Indigo de Rohrer und Klinger, offerts par Jean Elie.
L'encre ne bave pas, elle n'est pas non plus absorbée par le papier (pas d'effet buvard), elle ne traverse pas la feuille légèrement transparente.

Gros plans :


Verso (côté droit) de la page écrite avec le Pétrarque ébonite gerbée orange, plume F, Herbin Lie de Thé :

Verso (côté gauche) de la page écrite avec la plume calligraphie et encre Indigo de Rohrer und Klinger :

L’encre n’a pas traversée pas même avec la plume calligraphie et l’encre R & K, légère transparence.
Pour compléter l’essai, j’ai pensé ce matin à descendre à notre service reprographie pour avoir leurs avis. L’un deux, Bruno « l’expert papier » ravi d’être sollicité et que quelqu’un ait de l’intérêt pour le papier, a examiné le carnet et a été étonné de sa qualité, de sa tenue, de sa texture, que le papier soit si lisse et régulier sachant qu’il s’agissait d’une fabrication artisanale. Mais d’où vient cette très légère coloration du papier ? Bruno aimerait vraiment savoir ce qui le compose. Verdict : très bon et très beau papier pour écrire aux stylos (plumes, bille, …) certainement pas assez sec pour répondre aux exigences draconiennes des machines à impression numérique (Je n’avais jamais vu que cette grande pièce était munie d’un climatiseur/humidificateur pour maintenir un taux d’hygrométrie constant….j’ai appris pleins de choses intéressantes sur le stockage du papier).
Je grimpe au service achats papier, ce ne sont pas des experts papier mais depuis le temps ils en connaissent un rayon sur le papier. Ils examinent avec intérêt le carnet et sont tout aussi surpris de la qualité du papier et de sa tenue, du lisse et de la régularité de l’opacité. Verdict : un papier/des carnets qui pourrait bien intéresser notre service communication qui sont toujours à la recherche de chose nouvelle et maintenant respectueuse de l’environnement, ce papier étant sans acide (il me demande la feuille technique descriptive du produit !).
Tous ont été surpris par la qualité du papier
Conclusion :
Format et épaisseur agréable et fonctionnelle.
Bonne tenue du carnet, travail très soigné.
Très bonne qualité du papier. Très peu de transparence pour du 80 g.
Vous trouverez ces carnets Banditapple en deux couleurs (rouge Hanoï ou noir Saïgon), trois dimensions (9x14 ; 11x21 ; 13x21 cm), avec lignes ou sans ligne sur le site de Jean Elie, Paperandco : http://www.paperandco.com/fr/347-carnets-banditapple
Pour terminer, j’aime le parallèle entre l’histoire de Lewis Edson Waterman qui a inventé le stylo-plume suite à une mésaventure et celle de Young-jo Arnold Kim, passionné de stylo, qui ne trouvant pas le carnet de ses rêves, le créa. « On n’est jamais aussi bien servi que par soit même »
Je souhaite à ce jeune coréen la même réussite qu’à L. Waterman.