
Il arrive dans cette délicate pochette.
Passé le temps de l’admiration, on peut prendre quelques photos et écrire quelques lignes pour présenter ses particularités qui m’ont été signalées par Matthieu.
Il s’agit du modèle Hokkaïdo en poirier travaillé en bois de bout. Le carrelet est découpé horizontalement par rapport à la pousse de l’arbre (section transversale) au contraire du bois de file (le plus couramment utilisé) où le carrelet est découpé dans le sens de la pousse (section longitudinale).
L’intérêt du bois de bout, c’est que l’image horizontale du bois donne l’impression de se dérouler devant nos yeux quand on fait tourner le stylo pour laisser apparaître les rayons médullaires.
Revers : le tournage en bois de bout est plus délicat. (Ca en vaut la peine, je suis bien de votre avis, Matthieu).
On a donc avec le poirier, un bois tout en nuance, sans rupture franche entre les variations de couleurs, sans motifs virevoltant dans tous les sens. C’est un bois reposant en quelque sorte. La couleur de ce bois est l’une des plus belle que je connaisse.
Place aux photos.





