
Avec un look moderne tout en restant sobre et élégant, le Stola III est peut-être une alternative aux ludiques Pelikano ou Twist pour ceux qui désirent un « entrée de gamme » plus discret.
Pelikan ne s’en cache pas, le Stola III a été développé pour « un bon départ dans la vie professionnelle » …

Le Stola III possède un corps (laiton) et un capuchon (alu) recouverts d’une laque argent mat multicouches, un clip (qui a un air de famille avec l’agrafe traditionnelle de la marque) en acier inoxydable noir brillant. Il est équipé d’une plume acier inoxydable et s’alimente par cartouche courte ou grande capacité ou encore par converter. Le capuchon se referme par encliquetage.

A le voir, il n’est pas si mince qu’il n’en paraît sur les photos. Au premier contact, cette laque est agréable au toucher et les matériaux utilisés lui donne un poids appréciable. Le tout donne un équilibre parfait en main.
Petit bémol, le capuchon est difficilement postable. La pièce en plastique, à l’intérieur de celui-ci, servant à l’encliquetage rend la manoeuvre hasardeuse et peu fiable. Le stylo restant assez court, il risque donc de ne pas convenir aux grandes mains ou aux inconditionnels du postage.
La construction et les finitions sont de qualité, son poids donne un sentiment de robustesse.
Bref, ce stylo inspire confiance.


La plume acier de taille unique (M) rentre dans les standards des « entrée de gamme ».
La glisse est bonne, le débit est bon mais pratiquement aucune souplesse. Elle fait bien le job sur les différents types de papier proposés même sur le redoutable velouté 90g de chez Clairefontaine.
Personnellement, je lui trouve de meilleures qualités d’écriture que la plume du Twist.

On le dit concurrent du Lamy Al-Star ou même du Pilot MR ? Il pourrait plaire avec son style plus raffiné, plus sobre. Il pourrait également être une bonne alternative à ceux qui sont en indélicatesse avec la section du Al-star ou le décrochage conséquent section/corps du MR. Mais il aura le gros désavantage de ne proposer qu’un seul coloris et une taille unique de plume (M).
Quand on sait que pour certains un vrai stylo est toujours noir …



Autre inconvénient … sa disponibilité en magasin.
Alors que les Lamy se retrouvent partout, il n’en est pas de même avec le Pelikan Stola !!!
J’ai poussé la porte de cinq belles boutiques connues et reconnues … aucune trace de ce Stola III.
Il est plus facile d’admirer les M1000, 800, Raden ou autre Ed. Spéciales qu’un Stola ou M200. Ces belles boutiques seraient-elles réservées aux belles cartes bancaires ? Bref, je continue ma quête en me rabattant sur des papeteries, après plusieurs échecs, je le déniche dans un non moins reconnu magasin bruxellois spécialisé en dessin technique, artistique ou aquarelle …
C’était là ma dernière tentative avant un achat sur le Net.
Mauvaise distribution de Pelikan Belgique ou frilosité des revendeurs ?
